A propos des livres
La révolution du klezmer est un roman d’apprentissage qui parle de la transformation d'un musicien, le retour sur lui-même en trois mouvements : la prise de conscience de son identité, le combat pour sa dignité et la reconnaissance de son unicité. Le musicien accomplit sa révolution dans un contexte nationaliste et xénophobe, il forme un grand cercle en chantant l'humour, en jouant l'amour, en dansant la vie. Ce roman parle de voyage dans un pays que j'ai eu l'occasion de visiter, de musique que j'aime écouter, jouer et danser, de cultures pour lesquelles j'ai du respect. Le nationalisme naît quand l'identité est malade. Ce roman raconte l'histoire d'un homme qui retrouve l'estime de soi en s'acceptant tel qu'il est, en reconnaissant ses erreurs,
en choisissant la voie de la créativité, afin de ne pas sombrer dans l'intégrisme et le fanatisme. Il est écrit au présent, car la créativité s’exprime dans le moment présent. Chaque début de chapitre est un descriptif imagé des pas de danses klezmers, avec les chants égrenés le long du récit, ils constituent une partie du patrimoine principalement yiddish. Il ne reste plus qu’à écouter la musique qui se glisse sous les pieds et qui danse par la voix.
Le chant du tambour relate le voyage d'un jeune garçon qui accomplit une mission, celle d'aller battre le tambour avec des gens à la fois proches et lointains, qu'ensemble ils puissent interpeller les autres, les Blancs, qui menacent l'équilibre des Premières Nations, afin de les faire rentrer dans la roue de guérison, pour que s'accomplissent les prophéties. Il prend pour cela la route des couleurs des habitants de la terre, qui n'est pas exempte d'épreuves. Il y rencontre son esprit protecteur et sa destinée d'homme médecine. Le chant du tambour parle de la culture et de la spiritualité des Amérindiens, basées sur le respect. Ce roman s'adresse à des jeunes comme des adultes. Il parle de cultures et spiritualités que je ne connais pas vraiment, mais dont je me sens proche par le cœur, d'autant que l'histoire se déroule dans le pays de ma compagne et donc aussi de mes enfants. J'ai écrit ce roman en observant un tambour amérindien, sur lequel étaient représenté la tortue, l'aigle, l'ours et le bison, les quatre animaux associés à une couleur spécifique, que l'on retrouve dans quatre parties de cet écrit. Je me suis remémoré les nombreuses lectures sur l'histoire des peuples natifs de Sibérie et des Amériques, l'imagination a fait le reste. Ce roman est un hymne au respect, à ceux qui soignent la terre et ses habitants, il se place subjectivement du point de vue des Premières Nations.
La voie de l'errance est un roman d'aventures et initiatique. Il parle de la résistance de trois jeunes Mongols, un combat qui les conduit à choisir une longue et périlleuse route pour revenir chez eux. Leur opiniâtreté à retrouver leur liberté leur permet, au fil des rencontres et des événements, de trouver leur destinée.Ce roman s'adresse à des jeunes comme des plus grands. Je l'ai écrit afin de célébrer la culture des nomades, parler de leurs difficultés pour leur survie, leur combat pour garder leur liberté. La voie de l'errance parle aussi de respect, courage et humilité, des atouts pour avancer, permettre la transformation, trouver sa voie. Il parle un peu de la vision chamanique, son entrelacement dans l'univers bouddhiste, sa prégnance dans les montagnes de l'Asie.
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