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Des voeux éternels



Description ajoutée par chouquette14K 2018-07-14T02:27:01+02:00

Résumé

« Nous sommes toujours mariés. » À ces mots, Angie a l'impression que le sol se dérobe sous ses pieds. Cela fait deux ans qu’elle croit que son divorce avec Lorenzo est officiel. Deux ans durant lesquels elle s’est efforcée d’oublier l’homme qu’elle a éperdument aimé, sans qu’il puisse jamais lui offrir autre chose qu’une vie de solitude. Car son époux n’a jamais éprouvé de tendres sentiments pour elle. En dehors de la chambre à coucher, il s’est toujours montré froid et distant. Hélas, il y a pis encore que cette folle situation. Lorenzo exige aujourd’hui qu’ils donnent une deuxième chance à leur mariage et, surtout, qu’elle lui donne l’héritier dont il a tant besoin pour assurer la lignée des Ricci…

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Classement en biblio - 14 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2020-03-01T17:01:17+01:00

** Extrait offert par Jennifer Hayward **

1.

— Monsieur ?

Ignorant délibérément son avocat qui venait de faire irruption dans le hall de l’immeuble, Lorenzo Ricci rangea son téléphone dans sa poche et allongea le pas. De retour aux États-Unis depuis moins d’une heure, il avait un terrible mal de tête. Alors non, il n’était pas question de discuter affaires maintenant.

— Monsieur !

Dio ! Lorenzo pivota vers le quinquagénaire corpulent qui tentait de le rattraper.

— Écoutez, Cristopher. J’ai voyagé seize heures, je suis fatigué et j’ai besoin de dormir. Croyez-moi, ce serait une meilleure idée de me parler demain.

— Ça ne peut pas attendre !

Le ton urgent de l’avocat capta son attention, cette fois. Depuis cinq ans qu’ils remportaient des marchés difficiles ensemble, Lorenzo n’avait jamais vu son conseiller aussi alarmé.

— Je vous demande cinq minutes, plaida celui-ci.

Lorenzo soupira à l’idée de passer en revue toutes sortes de finasseries légales quand il n’aspirait qu’à aller se coucher.

— Bene. Cinq minutes, capitula-t-il.

Cristopher entra à sa suite dans les locaux au design noir et chrome de la société Ricci International.

— Vous pouvez rentrer chez vous, Gillian, dit Lorenzo à l’adresse de son assistante. Nous reprendrons demain matin.

La jeune femme le remercia, avant de rassembler ses affaires. Lorenzo entra dans son bureau, posa son attaché-case et se débarrassa de sa veste. Une vague appréhension le saisit en voyant son avocat hésiter gauchement au milieu de la pièce. C’était une première. Cristopher était un excellent juriste, toujours direct et efficace.

Lorenzo alla se poster devant les larges baies vitrées qui encadraient le magnifique panorama de Manhattan, sous le ciel crépusculaire. L’un des privilèges d’être à la tête d’une société familiale de dimension internationale. Grâce à son sens des affaires, la compagnie de navigation de son père était devenue un vaste empire diversifié qui englobait des chaînes d’hôtels et un patrimoine immobilier réparti à travers le monde. Ce soir pourtant, cette vue ne parvenait pas à le distraire de la fatigue qui embrumait son cerveau.

Se détournant du paysage, il croisa les bras.

— Je vous écoute.

L’avocat cilla derrière ses lunettes à monture dorée et s’éclaircit la gorge.

— Eh bien… C’est une situation inédite. Une erreur a été commise et nous devons la rectifier.

— Dans le dossier en cours ?

— Non. Il s’agit d’une affaire privée.

Lorenzo fronça les sourcils avec impatience.

— Je ne vous ai pas invité ici pour jouer aux devinettes, Cris. Crachez le morceau.

L’avocat s’épongea le front.

— Voilà, le cabinet qui s’est occupé de votre divorce a commis une erreur au moment de finaliser le dossier. Enfin, il s’agit d’une omission, plutôt…

— Quel genre d’omission ?

— Ils ont oublié de le déclarer officiellement.

Un élan de fureur et d’exaspération envahit Lorenzo.

— J’ai divorcé il y a deux ans !

— Oui, mais… En réalité, ce n’est pas le cas. Pas au sens strict du terme, puisque le divorce n’a jamais été enregistré.

— Voulez-vous répéter ça ?

— Vous êtes toujours marié à Angelina, lâcha Cristopher. Votre avocat pensait avoir demandé à son assistant de faire le nécessaire, il était sûr que tout était en règle, jusqu’à ce que nous relisions le jugement, comme vous me l’aviez demandé.

— Oui, pour ne plus verser de pension à mon ex-femme qui a annoncé ses fiançailles cette semaine.

— C’est ce que j’ai lu dans le journal. Raison pour laquelle je tenais à vous voir de toute urgence. La situation est assez compliquée…

— Compliquée ? Combien payons-nous ce cabinet ? Des centaines, des milliers de dollars de l’heure pour éviter ce genre d’erreur ! Ça n’aurait jamais dû arriver !

— C’est inacceptable, convint Cristopher. Mais c’est malheureusement la réalité.

Le juriste carra les épaules dans l’attente d’un sermon terrible, mais Lorenzo n’avait plus de mots. Apprendre que son bref mariage, qui s’était terminé de façon désastreuse, n’avait jamais été officiellement rompu, c’était vraiment trop. Surtout après les nouvelles que son père lui avait annoncées le matin même ! Il n’avait certainement pas besoin de ça, alors qu’il tentait de remporter le marché le plus important de sa carrière.

— Comment remédier à la situation ? demanda-t-il d’un ton glacial.

Tandis que Lorenzo tentait de juguler sa colère, Cristopher ébaucha un geste d’impuissance.

— Il n’y a pas de solution miracle. Le mieux serait d’accélérer la procédure. Mais ça peut prendre des mois. De toute façon, il faudra bien… Enfin, vous devrez…

— Annoncer à mon ex-femme qu’elle ne peut pas épouser son fiancé, parce qu’elle se rendrait coupable de bigamie ?

— C’est ça, répondit l’avocat en se tamponnant le front.

Étant donné qu’Angelina allait célébrer ses fiançailles le lendemain soir en présence de tout le gratin de New York, ça promettait d’être drôle, pensa Lorenzo en se tournant vers la fenêtre. Le sang rugissait à ses tempes. Déjà, l’idée qu’elle veuille refaire sa vie avec un autre le révoltait. Une réaction bizarre, il en convenait. Comme le fait que son souvenir le hantait chaque fois qu’il envisageait d’entraîner une femme dans son lit.

La conversation qu’il avait eue avec son père juste avant de quitter Milan s’insinua dans son esprit, comme une ironie cruelle. Le P-DG de Ricci International l’avait fixé de son regard impénétrable, avant de lui faire une annonce fracassante.

— Ton frère Franco est incapable d’avoir un enfant. C’est donc à toi, Lorenzo, qu’il revient de nous donner un héritier.

La nouvelle l’avait plongé dans le désarroi, d’autant que son jeune frère ne lui avait rien dit la veille, au cours du dîner. Mais le choc causé par la directive de son père avait vite pris le dessus. Se remarier ? Jamais ! Sauf que théoriquement il était toujours marié, songea-t-il avec amertume. À celle qui l’avait quitté en l’accusant d’être incapable d’aimer !

— Monsieur ?

— Qu’y a-t-il ? Vous avez quelque chose à ajouter ? déclara Lorenzo, agacé.

— Non, c’est tout. Le marché que vous convoitez est en bonne voie. Il y a quelques points à résoudre avec Bavaro, mais vous êtes bien placé pour l’emporter.

— Bene. Vous pouvez y aller. Je vais m’occuper d’Angie.

— Voulez-vous que j’entame la procédure ?

— Non.

L’avocat le regarda avec stupéfaction.

— Laissez tomber, assena Lorenzo d’un ton qui n’admettait aucune réplique.

Son interlocuteur quitta le bureau sans un mot. Sage décision, pensa Lorenzo en se dirigeant vers le bar. Il se versa une dose de whisky et en avala une gorgée. L’alcool enflamma sa gorge et apaisa quelque peu ses nerfs à vif. La colère grondait en lui, depuis qu’il avait lu cette coupure de presse annonçant les fiançailles de son ex-épouse

— son épouse tout court ! — avec un avocat très en vue de Manhattan. Il n’avait pas voulu reconnaître jusque-là que cette nouvelle le lacérait et lui inspirait des pensées aussi sombres qu’inexplicables.

Angelina avait mis fin à leur mariage qui n’en était plus un, parce que la rancœur avait pris le dessus. Alors, pourquoi en ressentait-il toujours la blessure ? Pourquoi n’avait-il pas autorisé Cris à faire le nécessaire ?

Il regarda la nuit tomber sur Manhattan et pensa à son devoir d’assurer la continuité de la dynastie des Ricci, au marché de quinze milliards de dollars qu’il espérait décrocher et qui réclamait toute son attention. Parce que Ricci International deviendrait alors la première chaîne d’hôtels de luxe au monde.

Brusquement, la solution à tous ses problèmes lui apparut. Elle était d’une simplicité déconcertante, finalement.

* * *

Pourquoi n’y avait-il pas d’air ? La salle était étouffante.

Angie prit la coupe de champagne que le serveur lui tendait puis, s’adossant contre le bar illuminé, elle observa la foule qui déambulait dans la galerie d’art. Les lustres antiques éclairaient les tenues élégantes des invités et le sol en marbre noir, tandis qu’un éclairage plus subtil mettait en valeur les tableaux accrochés aux murs blancs. Un décor parfait et sophistiqué pour célébrer ses fiançailles avec Byron. Exactement ce qu’ils avaient envisagé. Alors, pourquoi avait-elle de plus en plus de mal à respirer à mesure que la nuit s’avançait ?

Elle aurait dû être folle de bonheur. Elle menait la carrière de ses rêves en tant que créatrice de bijoux, jouissait enfin de la liberté à laquelle elle avait aspiré, et un homme merveilleux attendait de l’épouser. Que pouvait-elle demander de mieux ?

Pourtant, il lui manquait… quelque chose. Mais non, se reprit-elle avec fermeté. Rien à voir avec celui dont le souvenir obsédant rôdait aux confins de son nouveau bonheur. Autrefois, Lorenzo lui avait montré ce que la vie peut offrir de plus beau. Mais après être montés si haut, il leur avait fallu redescendre. Pour son époux et elle, la chute avait été dévastatrice.

Elle prit une profonde inspiration. C’était peut-être ça qui lui fallait : de l’oxygène pour s’éclaircir les idées.

Byron étant en pleine conversation avec un collègue à l’autre bout de la galerie, elle en profita pour se frayer un chemin à travers la foule. Passant devant l’orchestre de jazz, elle atteignit l’escalier qui menait à l’étage. Une fois sur le palier, elle se dirigea vers la petite terrasse, aménagée en jardin.

Suffoquée par l’air chaud de cette nuit d’été, elle alla s’accouder à la balustrade pour contempler la rue animée en contrebas. L’agitation bourdonnante de Manhattan calma un peu ses nerfs.

Mais bientôt, une impression étrange l’enveloppa, mettant ses sens en alerte. Ce parfum musqué était… éminemment familier !

Un frisson la parcourut. Elle se retourna, le cœur battant, et son esprit cessa brusquement de fonctionner. L’homme qui se tenait là était grand, brun et vêtu d’un costume superbement coupé. Elle reconnut son regard sombre et glacé, l’ombre de sa barbe qui soulignait sa mâchoire volontaire et sa bouche sensuelle qui savait aussi bien blesser que donner du plaisir.

L’espace d’une seconde, Angie se crut victime d’une hallucination. Mais si Lorenzo était bien réel, que faisait-il là ? Un élan de panique la saisit et elle pressa la coupe de champagne contre elle, avant que ses mains tremblantes ne la renversent.

— Que fais-tu ici, Lorenzo ?

Une grimace moqueuse se peignit sur son visage séduisant.

— Pas de « Bonsoir, Lorenzo » ? Ni même de « Comment vas-tu, Lorenzo ? »

Angie pinça les lèvres.

— Tu t’es incrusté à la soirée de mes fiançailles. Alors je ne pense pas que les amabilités soient de mise. D’ailleurs, nous les avions abandonnées vers le sixième mois de notre mariage.

— Oh ! il a duré tant que ça ?

Venant se placer contre la rambarde, il croisa les bras. Angie tâcha d’ignorer le mouvement de ses muscles puissants sous sa veste. Son physique s’était durci, le rendant plus dangereusement séduisant que l’homme qu’elle avait connu.

— Désolé de surgir comme ça, mais nous devons discuter d’une affaire urgente.

— Une affaire ? répondit-elle en fronçant les sourcils. On n’aurait pas pu en parler au téléphone ?

Elle jeta un coup d’œil furtif vers la porte.

— Est-ce que Byron… ?

— Personne ne m’a vu, affirma Lorenzo. Je me suis fondu dans le décor. Mais j’ai eu la chance d’entendre les discours. Très touchants.

Angie le regarda, horrifiée.

— Depuis quand es-tu ici ?

— Assez longtemps pour voir que tu as envoûté Byron. Complètement subjugué par tes charmes innombrables, il est prêt à te laisser commander. C’est bien ce dont tu rêvais, Angie ?

— Je ne veux pas « commander », comme tu dis. Juste vivre une relation où les rôles sont partagés. Ce que tu m’as toujours refusé. Tu étais trop arrogant pour ça !

— Et ce cher Byron est d’accord, lui ?

— Exactement.

— Et au lit ? demanda-t-il en posant sur elle un regard pénétrant. Il satisfait ton insatiable appétit ? Parce qu’il ne m’a pas l’air assez viril pour te donner le plaisir dont tu raffoles. Franchement, cara, il ne semble pas à la hauteur.

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Des voeux éternels

  • France : 2018-08-01 - Poche (Français)
  • USA : 2017-03-01 (English)

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