Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 956
Membres
1 014 505

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Judice

Extraits de livres par Judice

Commentaires de livres appréciés par Judice

Extraits de livres appréciés par Judice

date : 13-08-2017
Maître Kurogiku se tait. Plus longuement. Ferme les yeux. Respire. Puis parle :
- À quoi sert-il d'avoir si être nous manque.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 13-08-2017
Casparo fixe Maître Kurogiku. Longuement.
Il hésite à répondre. Il ouvre la bouche. La referme.
Prend une inspiration.
Quand il prend la parole, c'est pour répondre à la question : pourquoi chercher à construire une montre qui contienne toutes les mesures du temps.
- Parce que ça me rassure. Je fais sans doute comme vous : je passe mon temps à une activité dont personne ne voit l'utilité. C'est sans doute ce que l'on appelle une passion.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
" - TOKLO, RECULE !
Le cri de sa mère ramena l'ourson à la réalité. Il lâcha le bout de bois qu'il avait dans la gueule et leva les yeux.
Une bête-feu ! Elle fonçait droit sur lui.
L'ourson bondit en arrière. La bête-feu rugit, cracha une horrible fumée noire et passa à toute allure dans une flaque de boue. Toklo fut couvert de terre et de neige fondue."
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
"Blottie entre les pattes de sa mère, Kallik regardait le morceau de glace qui dérivait sur l'eau.
- C'est beaucoup trop tôt, murmura leur mère en longeant la crevasse. On n'a pas encore chassé ! Comment pourra-t-on survivre sur la terre ferme sans avoir mangé suffisamment de viande ?
- Est-ce que ... est-ce que c'est Brûleciel ? bégaya Kallik.
- Non, pas encore. Mais, d'une saison à l'autre, la glace fond de plus en plus tôt, et on a de moins en moins de temps pour chasser.
Elle souffla par les narines.
- Si ça continue, ça sera la catastrophe. "
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
"- Tu m'as tapé dessus à coups de marteau pendant que je dormais ?
- Non.
- Alors, pourquoi est-ce que je me sens aussi mal ?
- Il semblerait que tu ne tiennes pas le Sprite, mon gars.
Du doigt, elle montra deux canettes vides sur la table de nuit. "
Avez vous apprécié cet extrait ? +11
Ils revinrent vers le fleuve et contemplèrent les ébats d’un couple de dauphins roses qui nageaient non loin de la berge.
- Tu sais qu’il n’y en a presque plus ? s’enquit Elio en les désignant du doigt. Ils étaient heureux ici, c’était chez eux et on les a décimés.
- Je sais, répondit Gino en observant l’air soucieux peint sur les traits d’Elio. Que t’arrive-t-il ?
- Ben … On doit éliminer Eqkter parce qu’il veut tout détruire, non ?
- Oui, c’est un bon résumé. Et cette mine préoccupée ?
- C’est juste que je me demande si on vaut beaucoup mieux que lui.
Avez vous apprécié cet extrait ? +8
1. Histoire de deux frères


« Il y avait autrefois deux frères. L’ainé avait pour nom Anoup, le cadet, Bata. Anoup avait pris une épouse. Bata ne s’était pas encore marié, estimant qu’il avait bien le temps. C’était un jeune homme grand et fort dont l’extrême beauté faisait l’admiration du voisinage, et plus particulièrement des voisines.
Les deux frères s’aimaient beaucoup. Bata habitait avec Anoup et sa femme. Tous trois vivaient tranquillement dans leur petite ferme du produit de leurs champs.
Tous les matins, alors que paraissait l’aurore, Bata se levait, glissait un peu de pain dans son sac, embrassait sont frère et prenait le chemin des champs qui s’étendaient un peu plus loin, le long du fleuve. C’était un moment du jour qu’il aimait entre tous. L’eau du Nil, reflétant l’aube, luisait derrière les hauts papyrus. L’herbe « tait douce sous les pies. Des nuées d’oiseaux, à peine éveillés, commençaient à s’affairer dans les palmiers et autour des fleurs. Souvent Bata s’arrêtait un instant pour surveiller un martin-pêcheur ou un ibis à l’affut d’un petit poisson. Au passage, il saluait les pécheurs dans leur barque qui, sans crainte des crocodiles, s’en allaient jeter leurs filets au milieu du fleuve. «
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
- Pourquoi ?
- Parce que les belles femmes méritent de belles choses, Bride.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
"-Pourriez-vous le mettre, mademoiselle ? Que je voie l'effet produit ?"
De nouveau, le son de sa voix fit tressaillir Bride. Quel don magique possédait-il pour la mettre dans cet état ? Elle avait les nerfs à fleur de peau. Cet homme était tellement viril que le fait de se trouver si près de lui la désorientait complètement.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 04-03-2012
Riquet à la houppe.
"Il était une fois une reine qui accoucha d'un fils si laid et si mal fait qu'on douta longtemps s'il avait forme humaine. Une fée qui se trouva à sa naissance assura qu'il ne laisserait pas d'être aimable, parce qu'il aurait beaucoup d'esprit; elle ajouta même qu'il pourrait, en vertu du don qu'elle venait de lui faire, donner autant d'esprit qu'il en aurait à celle qu'il aimerait le mieux."
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 04-03-2012
Le maître Chat ou le Chat botté.
"Un meunier ne laissa pour tous biens, à trois enfants qu'il avait, que son moulin, son âne, et son chat. Les partages furent bientôt faits : ni le notaire ni le procureur n'y furent point appelés. Ils auraient eu bientôt mangé tout le pauvre patrimoine. L’aîné eut le moulin, le second eut l'âne, et le plus jeune n'eut que le chat. Ce dernier ne pouvait se consoler d'avoir un si pauvre lot :
" Mes frères, disait-il, pourront gagner leur vie honnêtement en se mettant ensemble; pour moi, lorsque j'aurai mangé mon chat, et que je me serai fait un manchon de sa peau, il faudra que je meure de faim.""
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 04-03-2012
Le petit chaperon rouge.
"Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu'on eût su voir; sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien que partout on l'appelait le Petit Chaperon rouge."
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 04-03-2012
Cendrillon ou la petite pantoufle de vair.
"Il était une fois un gentilhomme qui épousa en secondes noces une femme, la plus hautaine et le plus fière qu'on eût jamais vue. Elle avait deux filles de son humeur, et qui lui ressemblaient en toutes choses. Le mari avait de son côté une jeune fille, mais d'une douceur et d'une bonté sans exemple; elle tenait cela de sa mère, qui était la meilleure personne du monde."
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 04-03-2012
Peau d’Âne.
"Il était une fois un roi si grand, si aimé de ses peuples, si respecté de tous ses voisins et de ses alliés, qu'on pouvait dire qu'il était le plus heureux de tous les monarques. Son bonheur était encore confirmé par le choix qu'il avait fait d'une princesse aussi belle que vertueuse; et ces heureux époux vivaient dans une union parfaite. De leur mariage était née une fille, douée de tant de grâce et de charmes qu'ils ne regrattaient pas de n'avoir pas une plus grande lignée."
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
L'homme n'est rien d'autre que son projet, il n'existe que dans la mesure où il se réalise, il n'est donc rien d'autre que l'ensemble de ses actes, rien d'autre que sa vie. D'après ceci, nous pouvons comprendre pourquoi notre doctrine fait horreur à un certain nombre de gens. Car souvent ils n'ont qu'une seule manière de supporter leur misère, c'est de penser : "les circonstances ont été contre moi, je valais beaucoup mieux que ce que j'ai été ; bien sûr, je n'ai pas eu de grand amour, ou de grande amitié, mais c'est parce que je n'ai pas rencontré un homme ou une femme qui en fussent digne ; je n'ai pas écrit de très bons livres, c'est parce que je n'ai pas eu de loisirs pour le faire.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
On peut toujours faire quelque chose de ce qu'on a fait de nous.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
La seule chose qui permet à l'homme de vivre, c'est l'acte.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
L'existentialisme athée que je représente, est plus cohérent. Il déclare que si Dieu n'existe pas, il y au moins un être chez qui l'existence précède l'essence, un être qui existe avant de pouvoir être défini par aucun concept et que cet être, c'est l'homme ou, comme dit Heidegger, la réalité humaine. Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien. Il ne sera qu'ensuite, et il sera tel qu'il sera fait. Ainsi, il n'y a pas de nature humaine, puisqu'il n'y a pas de Dieu pour la concevoir. L'homme est seulement, non seulement tel qu'il se conçoit, mais tel qu'il se veut, et comme il se conçoit après l'existence, comme il se veut après cet élan vers l'existence ; l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. Tel est le premier principe de l'existentialisme. C'est aussi ce qu'on appelle la subjectivité, et que l'on nous reproche sous ce nom même. Mais que voulons-nous dire par là, sinon que l'homme a une plus grande dignité que la pierre ou que la table ? Car nous voulons dire que l'homme existe d'abord, c'est à dire que l'homme est d'abord ce qui se jette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir. L'homme est d'abord un projet qui se vit subjectivement, au lieu d'être une mousse, une pourriture ou un chou-fleur ; rien n'existe préalablement à ce projet ; rien n'est au ciel intelligible, et l'homme sera d'abord ce qu'il aura projeté d'être. Non pas ce qu'il voudra être. Car ce que nous entendons ordinairement par vouloir, c'est une décision consciente, et qui est pour la plupart d'entre nous postérieure à ce qu'il s'est fait lui-même. Je peux vouloir adhérer à un parti, écrire un livre, me marier, tout cela n'est qu'une manifestation d'un choix plus originel, plus spontané que ce qu'on appelle volonté.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Il prit l'éponge dans le vide-poches de la portière et essuya le pare-brise. Puis il démarra. Il roula doucement jusqu'au coin de la rue. Sans phare. Il allait corrigé ses erreurs. Et veiller à ne plus en commettre.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
En silence et sans phare, la Mercedes grise glissa le long du trottoir et s’arrêta. Il était un peu plus de huit heures. Un fin brouillard entourait son voile au dessus des lampadaires. Les voitures garées étaient recouvertes d'une fine couche de glace. Du givres s'accrochait aux toits et aux branches qu'on devinait à peine, les rendant méconnaissables.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 22-09-2011
Au bout de quelques mois, Claude s’acclimata à l’air de la prison et parut ne plus songer à rien. Une certaine sérénité sévère, propre à son caractère, avait repris le dessus.
Au bout du même espace de temps à peu près, Claude avait acquis un ascendant singulier sur tous ses compagnons. Comme par une sorte de convention tacite, et sans que personne sût pourquoi, pas même lui, tous ces hommes le consultaient, l’écoutaient, l’admiraient et l’imitaient, ce qui est le dernier degré ascendant de l’admiration. Ce n’était pas une médiocre gloire d’être obéi par toutes ces natures désobéissantes. Cet empire lui était venu sans qu’il y songeât. Cela tenait au regard qu’il avait dans les yeux. L’œil de l’homme est une fenêtre par laquelle on voit les pensées qui vont et viennent dans sa tête.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 22-09-2011
Examinez cette balance : toutes les jouissances dans le plateau du riche, toutes les misères dans le plateau du pauvre. Les deux parts ne sont-elles pas inégales ? La balance ne doit-elle pas nécessairement pencher, et l’état avec elle ?
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
date : 22-09-2011
Mais le sort le met dans une société si mal faite qu'il finit par voler : la société le met dans une prison si mal faite qu'il finit par tuer.
Qui est réellement le coupable ? Est-ce lui ? Est-ce nous ?
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
date : 22-09-2011
Cette tête de l'homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, fécondez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la; vous n'aurez pas besoin de la couper.
Avez vous apprécié cet extrait ? +7
date : 22-09-2011
Au moment où l'aide le liait sur la hideuse mécanique, il fit signe au prêtre de prendre la pièce de 5 francs qu'il avait en sa main droite, et lui dit : "Pour les pauvres".
Comme huit heures sonnait en ce moment, le bruit du beffroi de l'horloge couvrit sa voix, et le confesseur lui répondit qu'il n'entendait pas.
Claude attendit l'intervalle de deux coups et répéta avec douceur : "Pour les pauvres".
Le huitième coup n'était pas encore sonné que cette noble et intelligente tête était tombée.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 22-09-2011
Il a été constaté qu'une fois entre autres, Claude Gueux dit au directeur :
- Ecoutez, Monsieur, rendez-moi mon camarade. Vous ferez bien, je vous assure. Remarquez que je vous dis cela.
Une autre fois, un dimanche, comme il se tenait dans le préau, assis sur une pierre, les coudes sur les genoux et son front dans ses mains, immobile depuis plusieurs heures dans la même attitude, le condamné Faillette s'approcha de lui, et lui cria en riant :
- Que diable fais-tu donc là, Claude ?
Claude leva lentement sa tête sévère, et dit :
- Je juge quelqu'un.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode