Les romanciers nous abusent lorsqu'ils développent l'individu sans tenir compte des compressions alentours. La forêt façonne l'arbre. À chacun si peu de place est laissée ! Que de bourgeons atrophiés ! Chacun lance où il peut sa ramure. La branche mystique, le plus souvent, c'est à de l'étouffement qu'on la doit."

- Page 268, éditions Folio

" - Et toi, Marquis, c'est quoi ton paradoxe ?
- Moi ? Mon paradoxe c'est toi. "

" Peu importe que tu aies peur. Le changement est inhérent à la vie. Ce qui est figé est voué à mourir. Les espèces évoluent perpétuellement ; toi-même, tu changes tous les jours sans t'en rendre compte. Ne considère pas ça comme une modification mais comme une évolution un peu plus rapide que les autres. "

" Pour disparaître, il faut parfois se tenir dans l'oeil du cyclone. "

"D'une certains façon,
qu'elle déraille m'aidait à ne pas dérailler.
Ça n'avait aucun sens, mais Sam et moi,
avions notre propre logique. "

"Peut-être que c'est ça la vie.
On zigue et on zague, et on se lève chaque matin pour ziguer et zaguer encore. "

"Tout ce qui est en plus s'équilibre avec quelque chose en moins. "

"- Alors quoi qu'on fasse, rien ne sert à rien ?
- Pas tout à fait. Même si cela fini toujours mal, en principe, il existe toujours une solution in extremis, une sortie de secours. Un espoir. Minuscule."

Il savait ce qui arriverait ensuite. Il l'avait toujours su. Sa mort était le prix à payer pour l'avoir trouvée prisonnière dans la neige, l'avoir ramenée chez lui et remise sur pied. Aujourd'hui, les verrues sont des défauts, et sa mort le prix de l'amour. Son corps était un mensonge. La véritable mort. La mort de son humanité. La mort de son âme.

" - Pour son contenu blasphématoire et pour avoir offensé la couronne… Cette œuvre sera détruite par le feu. A partir de maintenant sa diffusion et sa distribution seront interdites."
P.5

"Nina essaya d'imaginer comment ils devaient être perçus. Qu'est-ce que ces Fjerdans voyaient quand ils sortaient leurs têtes par leurs fenêtres ? Un groupe accroché à un tank peint aux couleurs du drapeau national, les membres d'une parade qui se serait dérouté : une fille en soie mauve, un garçon aux bouches dorées derrière des canons, quatre personnes complètement trempées qui s'agrippaient tant bien que mal, un garçon shu en tenu de prisonniers, deux 'drüskelle' débraillés et une fille moitié nue qui criait à tue-tête : 'on a des douves ! ' "

Edition Le Livre de Poche.
Chapitre 40.
Page 505.

" Wylan fit un geste vers les gardiens.
- Tu pense que ça ne craint rien de les laisser, tu sais …
- Vivants ? Je suis pas très fort pour abattre des gens inconscients.
- On pourrait les réveiller.
- T'es impitoyable, mercurien? T'as déjà tué ?
- J'avais même jamais vu de cadavre avant d'arriver dans le Barrel, admis Wylan. "

Edition Le Livre Poche.
Chapitre 30.
Page 432.

" On est des génies ou les plus débiles des crétins. "

Edition Le Livre de Poche Jeunesse.
Chapitre 22.
Page 353.

" Kaz avait été impressionné par ses croquis.
- Tu réfléchit comme un voleur, lâcha-t-il.
- Pas du tout !
- Tu dessine en trois dimensions.
- Je ne suis pas un criminel ! protesta Wylan.
Kaz lui avait décroché un regard de pitié.
- Non, c'est vrai, t'es un flûtiste tombé sur les mauvaises personnes.
Jesper s'assis à côté de Wylan.
- Tu sais pas recevoir les compliments. Kaz les distribue pas si facilement. "

Edition Le Livre de Poche Jeunesse.
Chapitre 17.
Page 248.

" Le coeur est une flèche, il a besoin d'une cible pour ce planter. " Leigh Bardugo

Edition : Le Livre de Poche Jeunesse
Chapitre 10
Page 178.

" - Jesper ! [ … ]
- Qu'est ce que tu veux ?
- Ferme les yeux !
- Tu peux pas m'embrasser d'où tu es, Wylan.
- Fais ce que je te dis !
- Ca a intérêt à valoir le détour !
Il ferma les yeux.
- Ca y est ?
-Bon sang, Wylan, oui, ils... " Leigh Bardugo

Edition : Le livre de Poche Jeunesse
Chapitre 11
Page 192

"- On est sortie slocaire… Euh… scolaire, ajouta Samir [….] On a monté notre camp dans les bois au-dessus du livage… Ah mince ! s'agaça-t-il. Du village.
- Dans les bois ? s'alarma la commerçante [….].
- C'est pas une bonne idée de s'installer dans les bois en ce moment….
Elle hésita avant de lâcher.
- Y'a quelque chode qui rôde…
Aurélien, qui sentait la boule grossir encore, demanda du bout des lèvres.
- Quelque chose ?
- Quelque chose..., répondit seulement la commerçante. Je ne sais pas ce que c'est, mais y'a plus de gibier dans les bois et puis, depuis quelques semaines, y'a des chiens et des chats qui disparaissent.... L'autre nuit, c'était un mouton... Ca a fait un bruit infernal. Quand le fermier est sorti, il a retrouvé que du sang dans le gazon et rien d'autre... Le mouton, l'avait disparu... On a eu beau chercher, avec des chiens et tout … On a rien trouvé. Et puis y'a eu cet accident à la coopérative… […]
ils se retrouvèrent devant la porte vitrée que l'épicière s'empressa de fermer derrière eux, non sans leur avoir lancé :
- Dites à vos professeurs qu'il ne faut pas rester la nuit ici ... C'est dangeureux... C'est la nuit qu'ils viennent... Dites-leur... Je vous ai prévenus." (Chap.3, pages. 38 à 41)
Les Chroniques de Pulpillac tome 1 Quand les poules avaient des dents … , Jean-Luc Marcastel, édition : lynks

"Il glissa sur les morceaux de verre, patina et s'étala dans un grand désordre de pattes griffues avant de se redresser. L'effet en était presque comique, mais le sens de l'humour d'Aurélien commençais à battre de l'aile...s'il pouvait s'exprimer ainsi…" (chap.10, page 119)

Les Chroniques de Pulpillac tome 1 Quand les poules avaient des dents … , Jean-Luc Marcastel, édition : lynks

Soudain, une masse immense heurta mon corps de plein fouet.
Dans une douleur indescriptible, je sentis la peau de mon visage racler le goudron.
Et puis le trou noir.
Le néant.

Il plaqua sa main sur ma bouche pour me faire taire. Aussitôt, j'entendis des pas qui faisaient grincer le parquet : nous n'étions à l'évidence pas seuls. Sans bruit, il m'emmena au bout de l'allée la moins éclairée de la bibliothèque. Là, il me cala contre son torse, attendant que l'intrus disparaisse. Je sentais son cœur battre fort dans sa poitrine. Je sentais son odeur, et son corps se tendre et se calmer au rythme de sa respiration. Après avoir observé l'individu qui nous dérangeait il baissa son visage vers le mien. Jamais nous lèvres n'avaient été aussi proches. D'un geste délicat, il releva mon menton vers lui. Un incendie se déclara dans mon corps tout entier alors que je respirais son souffle. Un centimètre. Cinq millimètres.
Trois ...
Deux ...
Un ...
{ ... }
- On ne vous dérange pas ?

- Et tu sais comment sont les hommes : désarmés par notre fragilité. Je ne sais pas comment tu fais. C'est comme s'il étaient tous à tes pieds.
- C'est très simple, vraiment …

- Je veux ma maman ! Où est ma maman!
- Tu as perdu ta maman ?
- Oui !
- Je pourrais être ta maman si tu veux. Quel âge as-tu ?