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Commentaires de livres faits par marine1241

Extraits de livres par marine1241

Commentaires de livres appréciés par marine1241

Extraits de livres appréciés par marine1241

On les voudrait hideux les monstres.
Dans les villes, dans la foule, leurs démons sont invisibles. Ils nous frôlent sans que l'on frémissent. Leurs sourires ressemblent aux nôtres, on les côtoie, on les voisine, on les invite. Ils nous charment ou nous indiffèrent, car ils sont bien normaux, les monstres. Leur peau, leur voix, leurs gestes, tout en surface est identique à l'ordinaire. Mais quelque part, une ombre s'est posée.
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date : 11-04-2020
Dans chaque classe, même celle des plus âgés, les maîtres chantent une question et les élèves chantent la réponse en utilisant les mêmes mots. Pas le moindre écart, pas le plus petit changement dans l'inflexion des voix, pas de place pour une pensée personnelle ou un interrogation quelconque. Ceci est l'éducation qu'à reçue Moody enfant. Et, en réfléchissant là dessus, je comprends mieux pourquoi tant d'Iraniens sont capables de supporter l'autoritarisme. Pourquoi ils ont tous l'air incapables de prendre une décision.
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date : 11-04-2020
Il est 1h30 quand j'arrive précipitamment à la maison. Mahtob m'attend dehors , la porte est fermée. De grosses larmes coulent de ses yeux.
- J'ai cru que tu étais partie en Amérique sans moi !
Comme il me tarde de lui dire ce qui nous arrive ! Mais maintenant plus que jamais, je dois lui cacher la nouvelle. L'heure est si proche...Il faut faire attention à trop de choses.Elle trouverait aussi difficile que moi de cacher son bonheur.
-Je n'irais jamais en Amérique sans toi
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date : 11-04-2020
Ma première et dernière pensée consciente chaque jour, c'est de dresser le plan de mon évasion. Rien de concret pour l'instant. Mais je fais mon possible pour garder le plus de contacts possible. Je vais voir Hélène à l'ambassade. Et presque chaque jour j'appelle Amahl.
Chaque détail de ma vie quotidienne est axé sur le grand but. je suis déterminée à me montrer une épouse et une mère aussi exemplaire que possible. Pour trois raisons. La première est de consolider l'illusion de bonheur et de normalité, de façon à ôter tout soupçon de Moody. La seconde est de faire plaisir à Mahtob et d'éloigner de son esprit l'idée qu'elle est prisonnière. Parfois elle demande :
- Est-ce qu'on pourra retourner en Amérique, maman ?
- Pas maintenant. Peut-être qu'un jour, dans l'avenir, papa changera d'idée, et nous irons tous les trois.
Ce genre de mensonge soulage un peu sa tristesse, mais pas la mienne.
Ma troisième raison de créer un foyer "heureux", c'est de me préserver moi-même, de ne pas devenir folle. Je n'ai aucun moyen de savoir ce qui nous tombera sur la tête lorsque nous déciderons enfin de nous évader. Je ne veux pas insister sur les dangers possibles.
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date : 06-01-2020
Patrick était un vieux de la vieille, mais il n'arrivait pas à imaginer une chose pareille. S'en prendre à des enfants revenait à violer toutes les règles qui faisaient de nous des êtres humains.
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date : 05-05-2019
Vero essayait d'être courageuse, je murmure. Mais l'isolement... chaque jour, elle oubliait un peu plus qui elle était. Chaque jour, elle devenait un peu plus celle que Madame souhaitait qu'elle soit. Surtout quand elle a eu douze ans et que le premier homme est venu. Quand ça été fini, Vero n'a pas pleuré. Elle a juste enfermé son malheur dans une boite, comme si rien ne s'était passé, et elle a rangé la boîte tout au fond de sa tête. C'était arrivé à quelqu'un d'autre, se répétait-elle, pas à la vraie Vero. Puisque la vraie Vero était une princesse venue d'un royaume secret et sa mère une reine magicienne qui avait promis de la protéger contre la méchante sorcière.
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date : 05-05-2019
Vouloir changer et changer réellement sont deux choses bien différentes. De même que vouloir retrouver son passé et être de taille à l'affronter.
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date : 05-05-2019
Tout le monde rêve. Les petits garçons, les petites filles, les enfants des ghettos, les gosses de riches. Tout le monde aspire à devenir quelqu'un, à faire quelque chose de sa vie.
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Contrairement à ce que chacun croit quand il croise des clandestins en haillons dans la rue, ce ne sont pas les plus démunis qui partent, pas ceux qui n’ont rien à perdre, ce sont ceux qui ont des chances de gagner, ce sont des champions, des champions que les familles choisissent, des chevaliers auxquels on a tout donné pour qu’ils reviennent en vainqueurs.
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Plus notre folie imagine des risques absurdes et plus notre raison invente des normes pour qu'ils ne se produisent jamais.
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Il faut savoir choisir son camp, parfois.
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-Tu vas m'écouter maintenant. Ta mère, ma soeur, n'aurait jamais toléré un telle insolence ! Et ton père, paix à son âme, t'aurait emmené dans la grange avec une ceinture pour te corriger. Crois-moi, je le connaissais bien. Ce n'était pas un homme à accepter ce genre de comportement. Et en ce qui concerte ta précieuse association... essaye de voir un peu plus loin que le bout de ton nez ! Tu as entendu parler des bombardements à Vinne, à Berlin ? Espèce d'imbécile ! Le Troisième Reich est en train de s'écrouler. Il va complétement disparaître et tous tes compagnons et tes enseignants seront fusillés par les Russes.
Il ouvrit de grangs yeux
-C'est terminé. L'association est morte et j'en ai assez d'avoir tout le temps faim. J'en ai assez de voir Papa et Mutti souffrir. J'en ai assez qu'on humilie de bons Allemands, et pourquoi? Parce que leurs origines ne sont pas assez pures ! Et bien, saches que tu es le fils d'une simple fille de boulanger avec le même droit à une bonne vie que... Isaac Grûn !
Et que Tobias. Elle se sentit vaciller. Ses poings tremblaient sous son poids.
-Je suis fatiguée de toute cette haine, de cette peur, des ces horreurs, et surtout, je suis fatiguée des petits garçons ignorants qui sont trop égoîstes pour voir que les gens autour d'eux sont en train de mourrir pour eux et à cause d'eux !
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Sa famille, c'était l'association. Il n'arrêtait pas de parler de ses instructeurs, des pratiques nazies et de dire combien il exécrait les étrangers. Personne n'osait le reprendre, mais de tels propos dans la bouche d'un petit garçon de sept ans les mettaient mal à l'aise. Julius étaient incollable sur la discipline et l'autorité, mais ne savait rien de la famille et la compassion.
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Tout ce que je peux avouer, c'est que j'aime mes bébés ! L'association n'approuve pas que les mères fasses preuve de possessivité maternelle concernant les enfants de la patrie, mais je ne peux taire mes sentiments. Ils étaient en moi pendant neuf mois, pas dans le ventre du Führer ! Friedhelm est la chair de ma chair, le sang de mon sang. Comment pourrais-je accepter de l'abandonner sans sourciller ? Ce serait comme demander aux saisons de s'arrêter parce que le Führer l'exige. Impossible ! Ne me demandent-ils pas de changer les bases mêmes de la nature ? [...] Je veux savoir où est mon fils ! Je ne peux pas continuer comme s'il n'avait jamais existé. Quel genre de mère serais-je si je le pouvais ? Quel genre de femme ? Le monde n'a jamais paru aussi sombre et cruel qu'aujourd'hui. La seule façon pour moi de faire ce qu'ils exigent et d'éteindre mon instinct maternel serait d'empêcher mon cœur de battre.
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Personne n'est mauvais ou bon par naissance, nationalité ou religion.
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Elle essaya de garder une voix neutre.
- Vous étiez nazie ?
- J'étais allemande
- Et donc, vous souteniez les nazis ?
- J'étais allemande, répéta Elsie. Etre nazi est un positionnement politique, pas une ethnie. Le fait que je sois allemande ne fait pas de moi une nazie.
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Je viens de comprendre quelque chose, dis-je, sentant mon coeur battre à tout rompre. Je ne réussirai jamais à faire redescendre sur Terre ceux que j'aime. Parce que leur place n'est pas ici. Elle est sur Mars. [...] Leur place est sur Mars, je répète, savourant ces mots avec délice. Là-bas, aucun gang ne menacera d'assassiner mon amoureux. La gravité ne risquera pas de broyer les os d'Eden. Kris pourra voir grandir sa fille sans craindre pour sa vie. Oui leur place est sur Mars... et la mienne aussi !
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Pas maintenant, ma Léo, répète la voix de roche et de velours. Le moment n'est pas venu de t'éteindre. Tu as encore en toi tant de vie à brûler. Tu as encore devant toi tant d'existences à éclairer.
RAYONNE, MA GÉANTE ROUGE !
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J'ai essuyé la fine couche de poussière givrée déposée sur la visière du casque. En dessous, le visage de Marcus était pâle, presque translucide, parfaitement conservé par le froid frigorifique. Ses yeux étaient grands ouverts, comme pour se gorger de la beauté des cristaux. mais ce qui m'a le plus marqué, ce dont je me souviendrai jusqu'à mon dernier souffle, c'est son sourire : celui d'un homme arrivé en paix au bout de son chemin.
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Les paroles de Liz, dans la dernière vidéo qu'elle a diffusée avant de monter sur les planches, prennent soudain tout leur sens - "La danse est plus qu'un simple spectacle : c'est un language qui exprime le fond de l'âme quand les mots nous font défaut."
Quand les mots nous font défaut... ou quand ils nous sont interdits !
Depuis, des mois, nous sommes baîllonnés par la procédure judiciaire en cours, privés de parole, incapables de nous défendre contre les calomnies jaillissant de toute part ! Alors, Liz a décidé de remplacer les mots par des gestes. Elle a décidé de danser notre histoire à la face du monde entier, sans rien nommer mais en montrant tout. Comme pour dire aux Terriens : n'oubliez jamais qui est vraiment Serena McBee, n'oubliez jamais que le rapport Noé existe et que vous avez été, pendant des années, victimes du miroir enchanté de vos écrans ! [...]

[...]La lumière se rallume d'un seul coup, aussi éblouissante que le jour.
Le silence me crève les oreilles, aussi assourdissant que celui de la mort du Prince.
Ma poitrine est bloquée, mes côtes me font mal, je ne respire plus.
"Ce soir sur scène, je vais danser la vérité", avait promis Liz.
Elle a tenu sa promesse. Elle a tout restitué. Elle a tout traduit dans son art. La douleur et la joie. La haine et l'amour. L'angoisse et l'espoir. Oui : la vérité. Mais le monde est-il prêt à l'admettre ?
Soudain, un battement retentit, répercuté par l'acoustique de la salle.
Un tambour solitaire se serait-il remis à jouer ?...
...je tourne lentement la tête...
...là, au bout de la rangée, Meritxell s'est levée. Suspendue au bord du premier balcon telle une figure de proue, les yeux humides de larmes, elle applaudit à tout rompre, comme si sa vie en dépendait.
Suivant son exemple, depuis les fauteils d'orchestre, jusqu'aux balcons, deux mille spectateurs se dressent comme un seul homme pour ovationner les danseurs.
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date : 04-11-2017
Elle sera Louise, Louise qui enfonce ses doigts dans ses oreilles pour faire cesser les cris et les pleurs. Louise qui fait l'aller-retour de la chambre à la cuisine, de la salle de bain à la cuisine, de la poubelle au sèche-linge, du lit au placard de l'entrée, du balcon à la salle de bain. Louise qui revient et puis qui recommence, Louise qui se baisse et se met sur la pointe des pieds. Louise qui saisit un couteau dans un placard. Louise qui boit un verre de vin, la fenêtre ouverte, un pied sur le petit balcon.
"Les enfants, venez. Vous allez prendre un bain."
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date : 03-11-2017
Couchée dans son lit, elle ne parvient pas à dormir. Elle n'arrête pas de penser à cet homme dans l'ombre. Elle ne peut s'empêcher d'imaginer que bientôt, c'est d'elle qu'il s'agira. Qu'elle se retrouvera dans la rue. Que même cet appartement immonde, elle sera obligée de le quitter et qu'elle chiera dans la rue, comme un animal.
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date : 03-11-2017
Oh non, lui répond Louise. Si je vais là-bas, c'est pour ne plus m'occuper de personne. Dormir quand je veux, manger ce dont j'ai envie.
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date : 24-10-2017
Je voyais l'image paisible de Papa et Ana allongés sur le lit, devant la télévision. L'image de leur innocence, de toutes les innocens de ce monde qui se débattaient à marcher au bord des gouffres. Et j'avais pitié pour elles, pour moi, pour la pureté gachée par la peur dévorante qui transforme tout en méchanceté, en haine, en mort. En lave. Tout était flou autour de moi, les vociférations s'amplifiaient. L'homme dans le taxi était un cheval presque mort. S'il n'existe aucun sanctuaire sur terre, y en a-t-il un aillieurs?
J'ai lancé le Zippo et la voiture à pris feu. [...]
Avant de partir, j'ai fouillé la poussière, les cendres. J'ai retouvé la carte d'identité de l'homme qui venait de mourir. Que j'avais tué.
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date : 24-10-2017
Cher Christian,
Je t'ai attendu pour les vacances de Pâques. Ton lit étais prêt, à côté du mien. Au-dessus, j'avais épinglé quelques images de footballeurs. J'avais fait de la place dans mon placard pour que tu puisses y mettres tes habits et ton ballon. J'êtais prêt à t'accueillir.
Tu ne viendras pas.
Il y a beaucoup de choses que je n'ai pas eu le temps de te dire. [...]
J'ai tardé à t'écrire. J'étais trop occupé ces temps-ci à rester un enfant. Les copains m'inquiètent. S'éloignent de moi chaque jour un peu plus. Se chamaillent pour des histoires d'adultes, s'inventent des ennemis et des raisons de se battre. Je comprends mieux pourquoi mon père nous interdisait, à Ana et à moi, de nous mêler de politique. Il a l'air fatigué, Papa. Je le trouve absent. Distant. Il s'est forgé une épaisse cuirasse de fer pour que la méchanceté ricoche sur lui. Alors qu'au fond, je le sais aussi tendre que la pulpe d'une goyave bien mûre.
Maman n'est jamais revenue de chez toi. Elle a laissé son âme dans ton jardin. Elle s'est fissuré le cœur. Elle est devenue folle, comme le monde qui t'a emporté.
J'ai tardé à t'écrire. J'écoutais un florilège de voix me dire tant de chose... [...]Mon arrière-grand-mère disait que les gens qu'on aime ne meurent pas tant qu 'on continue de penser à eux. Mon père disait que le jour ou les hommes arrêteront de
se faire la guerre, il neigera sous les tropiques. Madame Economopoulos disait que les mots sont plus vrais que la réalité. Ma prof de biologie disait que la terre est ronde. Mes copains disaient qu 'il fallait choisir son camp. Ma mère disait que tu dors pour longtemps, avec sur le dos le maillot de foot de ton équipe préférée.
Et toi, Christian, tu ne diras plus jamais rien.
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date : 24-10-2017
Le lendemain, un soldat du FPR m'a appris que Pacifique était à la prison. Je m'y suis rendue, mais on ne m'a pas laissé le voir. Je suis revenue trois jours durant. Au matin du quatrième, un des gardiens m'a emmenée dérrière la prison, sur un terrain de football, à la lisière de la bananeraie. Des soldats du FPR surveillaient le lieu. Pacifique était là, étalé dans l'herbe. Il venait d'être fusillé. Le gardien m'a raconté qu'en arrivant à Gitarama, Pacifique avait découvert toute sa belle-famille et sa femme assassinées dans la cour de leur maison. Des voisins tutsis qui avaient échappés au massacre accusaient un groupe de Hutu, toujours en ville, d'avoir commis ce crime. Pacifique les a retrouvés sur la place centrale. Le châpeau du père de Jeanne était sur la tête d'un des hommes. Une femme du groupe portait la robe à fleurs que Pacifique avait offerte à Jeanne pour leurs fiançailles. Mon frère s'est senti devenir fou. Il a vidé le chargeur de son arme sur les quatre personnes. Il est aussitôt passé en cour matiale et a été condamné à mort. Quand j'ai retrouvé Mamie et Rosalie à Butare, je leur ai menti. J'ai dit qu'il était tombé au combat, pour le pays, pour nous, pour notre retour. Elles n'auraient pas accepté l'idée qu'il ait été tué par les siens.
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