Commentaires de livres faits par marine1241
Extraits de livres par marine1241
Commentaires de livres appréciés par marine1241
Extraits de livres appréciés par marine1241
- J'ai cru que tu étais partie en Amérique sans moi !
Comme il me tarde de lui dire ce qui nous arrive ! Mais maintenant plus que jamais, je dois lui cacher la nouvelle. L'heure est si proche...Il faut faire attention à trop de choses.Elle trouverait aussi difficile que moi de cacher son bonheur.
-Je n'irais jamais en Amérique sans toi
Chaque détail de ma vie quotidienne est axé sur le grand but. je suis déterminée à me montrer une épouse et une mère aussi exemplaire que possible. Pour trois raisons. La première est de consolider l'illusion de bonheur et de normalité, de façon à ôter tout soupçon de Moody. La seconde est de faire plaisir à Mahtob et d'éloigner de son esprit l'idée qu'elle est prisonnière. Parfois elle demande :
- Est-ce qu'on pourra retourner en Amérique, maman ?
- Pas maintenant. Peut-être qu'un jour, dans l'avenir, papa changera d'idée, et nous irons tous les trois.
Ce genre de mensonge soulage un peu sa tristesse, mais pas la mienne.
Ma troisième raison de créer un foyer "heureux", c'est de me préserver moi-même, de ne pas devenir folle. Je n'ai aucun moyen de savoir ce qui nous tombera sur la tête lorsque nous déciderons enfin de nous évader. Je ne veux pas insister sur les dangers possibles.
Il ouvrit de grangs yeux
-C'est terminé. L'association est morte et j'en ai assez d'avoir tout le temps faim. J'en ai assez de voir Papa et Mutti souffrir. J'en ai assez qu'on humilie de bons Allemands, et pourquoi? Parce que leurs origines ne sont pas assez pures ! Et bien, saches que tu es le fils d'une simple fille de boulanger avec le même droit à une bonne vie que... Isaac Grûn !
Et que Tobias. Elle se sentit vaciller. Ses poings tremblaient sous son poids.
-Je suis fatiguée de toute cette haine, de cette peur, des ces horreurs, et surtout, je suis fatiguée des petits garçons ignorants qui sont trop égoîstes pour voir que les gens autour d'eux sont en train de mourrir pour eux et à cause d'eux !
- Vous étiez nazie ?
- J'étais allemande
- Et donc, vous souteniez les nazis ?
- J'étais allemande, répéta Elsie. Etre nazi est un positionnement politique, pas une ethnie. Le fait que je sois allemande ne fait pas de moi une nazie.
RAYONNE, MA GÉANTE ROUGE !
Quand les mots nous font défaut... ou quand ils nous sont interdits !
Depuis, des mois, nous sommes baîllonnés par la procédure judiciaire en cours, privés de parole, incapables de nous défendre contre les calomnies jaillissant de toute part ! Alors, Liz a décidé de remplacer les mots par des gestes. Elle a décidé de danser notre histoire à la face du monde entier, sans rien nommer mais en montrant tout. Comme pour dire aux Terriens : n'oubliez jamais qui est vraiment Serena McBee, n'oubliez jamais que le rapport Noé existe et que vous avez été, pendant des années, victimes du miroir enchanté de vos écrans ! [...]
[...]La lumière se rallume d'un seul coup, aussi éblouissante que le jour.
Le silence me crève les oreilles, aussi assourdissant que celui de la mort du Prince.
Ma poitrine est bloquée, mes côtes me font mal, je ne respire plus.
"Ce soir sur scène, je vais danser la vérité", avait promis Liz.
Elle a tenu sa promesse. Elle a tout restitué. Elle a tout traduit dans son art. La douleur et la joie. La haine et l'amour. L'angoisse et l'espoir. Oui : la vérité. Mais le monde est-il prêt à l'admettre ?
Soudain, un battement retentit, répercuté par l'acoustique de la salle.
Un tambour solitaire se serait-il remis à jouer ?...
...je tourne lentement la tête...
...là, au bout de la rangée, Meritxell s'est levée. Suspendue au bord du premier balcon telle une figure de proue, les yeux humides de larmes, elle applaudit à tout rompre, comme si sa vie en dépendait.
Suivant son exemple, depuis les fauteils d'orchestre, jusqu'aux balcons, deux mille spectateurs se dressent comme un seul homme pour ovationner les danseurs.
"Les enfants, venez. Vous allez prendre un bain."
J'ai lancé le Zippo et la voiture à pris feu. [...]
Avant de partir, j'ai fouillé la poussière, les cendres. J'ai retouvé la carte d'identité de l'homme qui venait de mourir. Que j'avais tué.
Je t'ai attendu pour les vacances de Pâques. Ton lit étais prêt, à côté du mien. Au-dessus, j'avais épinglé quelques images de footballeurs. J'avais fait de la place dans mon placard pour que tu puisses y mettres tes habits et ton ballon. J'êtais prêt à t'accueillir.
Tu ne viendras pas.
Il y a beaucoup de choses que je n'ai pas eu le temps de te dire. [...]
J'ai tardé à t'écrire. J'étais trop occupé ces temps-ci à rester un enfant. Les copains m'inquiètent. S'éloignent de moi chaque jour un peu plus. Se chamaillent pour des histoires d'adultes, s'inventent des ennemis et des raisons de se battre. Je comprends mieux pourquoi mon père nous interdisait, à Ana et à moi, de nous mêler de politique. Il a l'air fatigué, Papa. Je le trouve absent. Distant. Il s'est forgé une épaisse cuirasse de fer pour que la méchanceté ricoche sur lui. Alors qu'au fond, je le sais aussi tendre que la pulpe d'une goyave bien mûre.
Maman n'est jamais revenue de chez toi. Elle a laissé son âme dans ton jardin. Elle s'est fissuré le cœur. Elle est devenue folle, comme le monde qui t'a emporté.
J'ai tardé à t'écrire. J'écoutais un florilège de voix me dire tant de chose... [...]Mon arrière-grand-mère disait que les gens qu'on aime ne meurent pas tant qu 'on continue de penser à eux. Mon père disait que le jour ou les hommes arrêteront de
se faire la guerre, il neigera sous les tropiques. Madame Economopoulos disait que les mots sont plus vrais que la réalité. Ma prof de biologie disait que la terre est ronde. Mes copains disaient qu 'il fallait choisir son camp. Ma mère disait que tu dors pour longtemps, avec sur le dos le maillot de foot de ton équipe préférée.
Et toi, Christian, tu ne diras plus jamais rien.
Dans les villes, dans la foule, leurs démons sont invisibles. Ils nous frôlent sans que l'on frémissent. Leurs sourires ressemblent aux nôtres, on les côtoie, on les voisine, on les invite. Ils nous charment ou nous indiffèrent, car ils sont bien normaux, les monstres. Leur peau, leur voix, leurs gestes, tout en surface est identique à l'ordinaire. Mais quelque part, une ombre s'est posée.