Commentaires de livres faits par mlle-luciole
Extraits de livres par mlle-luciole
Commentaires de livres appréciés par mlle-luciole
Extraits de livres appréciés par mlle-luciole
- Je t'aime.
Je l'ai dit une fois, avant de me rendre au siège des Erudits, mais il dormait,alors. Je ne sais pas pourquoi je ne le lui ai jamais dit à un moment où il pouvait l'entendre. J'avais peut être peur de lui confier une chose aussi personelle que mon attachement. Ou de ne pas savoir ce que c'était que d'aimer quelqu'un. Maintenant, je crois que le plus effrayant est d'avoir failli ne pas le dire avant qu'il ne soit trop tard. Avant qu'il ne soit pas trop tard pour moi.
Je lui appartiens et il m'appartient, et c'est comme ça depuis le début.
Il me dévisage. J'attend sa réponse en m'agrippant à ses mains pour me soutenir.
Il fronce les sourcils.
- Repète-moi ça.
- Tobias, je t'aime.
Sa peau mouillée glisse et il sent la sueur ; le tissu de ma chemise adhère à ses bras quand il les replie autour de moi. Il enfouit le visage dans mon cou et m'embrasse juste au-dessus de la clavicule, puis sur la joue, puis sur la bouche.
- Moi aussi, je t'aime.
Les femelles venaient tout juste de quitter la pièce lorsque la première onde d'énergie traversa le manoir. La vague invisible frappa Zadiste directement à l'entrejambe, forçant sa chose à durcir instantanément. Il se raidit et s'aperçu que ses frères, ainsi que Butch, s'étaient tous figés eux aussi, comme si chacun se demandait si ce qu'il ressentait était bien normal.
Quelques instants plus tard, une seconde vague les frappa. La chose dans le pantalon de Z. grossit un peu plus, à la vitesse du juron qui franchit ses lèvres.
- Nom de Dieu ! gronda quelq'un.
- C'est impossible ! grogna un autre.
La porte de service s'ouvrit et Beth apparut, portant un plateau de fruits.
-Mary apporte du café...
Kohler se leva si subitemment que sa chaise partit à la renverse et atterrit par terre. Il se rua sur Beth, lui arracha le plateau des mains et le reposa sans ménagement sur la table. Tandis que les quatiers de fraises et les tranches de melon quittaient l'argent pour atterir sur l'acajou, Beth lui jeta un regard mauvais.
- Kohler, mais qu'esy-ce qui te ... ?
Il l'attira à lui, l'embrassa avec fougue, la forcant à se cambrer comme s'il allait la pénétrer là, devant tout le monde.
(.........)
Lorsque mary franchit la porte de service, Rhage s'avanca vers elle comme une balle, il la deposséda de la cafetière qu'il abandonna violemment sur la desserte, si bien qu'elle glissa et se renversa.
- Excusez-moi ? ( La belle brune venait d'interrompre Adam en me jetant un coup d'oeil de côté.) Vous me reniflez, là, non ?
Je m'accroupis pour tapoter le crâne étonnament lisse du matou.
- Ca va ?
- Beeeuuurk ! ( Ses oreilles s'agitèrent tandis qu'il tournait la tête vers moi) Non, ça ne va pas. Pourquoi on ne prend pas l'avion ou la voiture, comme les gens normaux ?
Je fixai mes yeux plissés sur mon chat nu / démon de la discorde.
- Ouai, bon. Ca va hein.
Il se secoua puis se redressa, les coussinets poisseux
Oui, je sais : à coté de nous, la famille Manson ressemble aux gentils neuneux de La Petite Maison dans la prairie.
- Dois-je déduire de ce que je viens de voir que j'ai de la concurrence ?
- Je vous dérange ?
Je m'écartai de mon compagnon. Slade se tenait sur le seuil. Adam se tourna vers lui, sans toutefois retirer le bras posé sur mes épaules.
Je me tortillai sur la banquette. Je n'aimais déjà pas parler de Slade, mais devant la tante d'Adam, c'était carrément embarrassant.
- Il n'y a pas grand-chose à en dire. On se connaît.
- Vous vous connaissez... au sens biblique du treme ?insista Giguhl.
- Evidemment, répondit Rhea. C'est rare qu'une femme colle une grande beigne à un ciel ami platonique.
- Ca n'a pas d'importance, affirmai-je sans relever le commentaire. L'eau a passé sous les ponts. Ca date. C'est tout juste si je me souvenais de lui.
- Mmh, mmh.
- Ferme-la, Guili-Goulu.
- Moi, ce que j'en dis... J'ai bien vu comment il te regardait.
Je jetai un coupd'oeil prudent à Rhea, dont je croisai les yeux au-dessus de la petite tête pelée.
- Je suis tout à fait d'accord avec lui, déclara-t-elle.
Je lui jetai un dernier regard assassin avant de tourner les talons.
- Reprends ta forme démoniaque, Giguhl, lançai-je cependant par-dessus mon épaule en m'éloignant.
poufff. L'odeur âcre du soufre envahit le vouloir. Maisie poussa un pettit cri.
- Par la déesse ! s'exclama Orpheus.
Le sourire aux lèvres, je continuai mon chemin. Quand Giguhl se métamorphosait, il se trouvait immanquablement nu comme la main. Or, sans entrer dans les détails, je peux affirmer que la vision d'un démon nu comme la main est de celles qu'on aimerait éviter, si possible. J'allais tourner au coin du corridor, quand Rhea prit enfin la parole :
- Je me demande pourquoi elle est fourchue...
Il l'attira contre sa poitrine et ne dit rien.
Aucun mot n'aurait pu apaiser les tourments de son coeur.
- Ne t'en fais pas, lui chuchota-t-il. Cette lamentation sera la dernière que tu entendras. Je te le promets. Nous vaincrons.
Nee'lahn se laissa aller contre lui.
- Je prie pour qu'il en soit ainsi, mais ...
Méric n'eut pas besoin d'une quelconque magie pour entendre ses pensées.
- Rodricko est en sécurité, lui assura-t-il. Kast les gardera, lui et Sheeshon, à bord du Coeur de Dragon, loin des combats.
Nee'lahn émit un petit bruit de dénégation.
- A l'aube, il ne restera pas un seul endroit sûr au monde.
Méris enbrassa doucement ses cheveux couleur de miel. Elle sentait les pétales de rose et la fleur d'oranger.
- Ton fils sera protégé.
Le mumure de Nee'lahn eût été inintelligible pour quiconque d'autre, mais l'el'phe le comprit et corrigea :
- Notre fils.
Ce jour-là au lever du soleil, ils s'étaient fait des promesses avec le ciel au-dessus d' eux et la forêt en contrebas pour seuls témoins. Qui savait s'ils en auraient l'occasion plus tard ? Dans les circonstances présentes, il eût été idiot de tenir leur langue et de ne pas se dire dire ce qu'ils avaient dans le coeur.
C'était dans cette même forêt qu'ils s'étaient rencontrés, bien des lunes auparavant. A l'époque, l'histoire de leurs deux peuple avait dressé beaucoup d'amertune et de rancoeur entre eux. Mais arrivés au bout de ce long chemin d'épreuves et de peine, ils se rendraient compte que le passé était moins important que l'avenir.
La main de Méric chercha celle de Nee'lahn. Leurs doigts s'entrelacèrent à l'instar de leurs coeurs.
Elena fit volte-face en levant les yeux.
- Joach !
Au fond de la caverne, son frère tomba à genoux. Leurs regards se croisèrent une fraction de seconde-puis l'onde de choc magique frappa Elena et l'emporta.
Er'ril plongea vers Elena en hurlant. Mais, à travers toute la caverne, un monstrueux faisceau de lumière jaillit du sol. La force invisible qui l'accompagnait souleva Er'ril de terre, le projeta contre le mur et l'ymaintint immobilisé.
La jeune femme soutint son regard.
- Je dois le faire seule.
Elle rebroussa vhemin vers le centre de la caverne. Le sol trembla de nouveau, et les vibrations remontèrent le long de ses jambes.
- Je t'aime, chuchota Er'ril.
- Moi aussi.
C'était si dur de le voir là... Le coeur d 'Elena défaillit au moment où il aurait dû être le plus fort. Er'ril dut le sentir car il battit en retraite avec Joach.
En lui' Elena ne voyait plus un chevalier, un protecteur ou un homme-linge : juste un homme qui l'aimait et qui avait peur pour elle. Le regard d'Er'ril la traversa comme pour l'imprégner de sa force et de sa volonté. Mais il savait qu'il ne pouvait pas la suivre sur ce chemin-là.
C'était pire que d'avoir été frappée par une flèche. Rouge tituba vers Petit et enfouit son visage dans sa crinière. Elle ne parvenait pas à retenir les larmes qui roulaient sur ses joues et elle ne voulait pas que Brigan les remarquât.
Patience
Observant autour d'elle le terrain qu'elle n'avait pas encore exploré, elle se rendit compte de deux choses en même temps. La première : la propriété de Raphael était immense. Et la seconde : ils étaient sur un chemin délicatement tracé, dessiné pour se fondre dans son environnement.
La curiosité lutta contre ce qui restait de colère et de peur. Et l'emporta.
- Que dirais-tu de me donner un indice?
Raphael effleura son aile de la sienne.
- Devine
- Eh bien, il fait aussi sombre que dans un puits et nous sommes dans les bois. Humm... Cela n'inspire rien de bon...
Elle se tapotait la lèvre inférieur d'un doigt lorsque le chemin obliqua-pour les conduire à moins de trois cents mètres d'une petite serre éclairée de l'intérieur par ce qui ressemblait à trois lampes à chaleur jaune orange.
- Oh. (le plaisir la traversa.) Oh !
Lâchant la main de Raphael, elle couvrit la distance restante en courant pour aller pousser la porte et entrer dans l'étreinte humide d'un lieu clairement aménagée pour accueillir des ailes. Elle avait conscience de Raphael y pénétrant à sa suite, mais son attention était portée sur les fougères qui pendaient en abondance depuis des paniers accorchés au plafond, leurs feuilles gondolées et fines ; sur les fleurs endormies, couleur prune, des pétunias sur sa droite ; et..."des bégonias". avant Uram, elle avait chéri les siens jusqu'à ce qu'ils éclosent, fiers et luxuriants. Ceux-là arboraient des feuilles marron et des fleurs pitoyables.
- Ils ont besoin de soins.
- Alors, tu devras faire le nécessaire.
Elle lui lança un regard, ses doigts la démangeant d'attraper les instruments de jardinage qu'elle pouvait voir sur un petit banc dans un coin.
- Tu as un jardinnier.
- Ce n'est pas son territoire,il avait pour instruction de s'assurer uniquement que les plantes ne mourraient pas durant l'intérim. La serre a été construite pour toi.
Elle ne pouvait pas parler, sa poitrine trop serrée, trop pleine. Au lieu de quoi, alors que l'Archange de New York l'observait avec une patience infinie, elle explora le cadeau qu'il lui avait fait, quelque chose de bien plus précieux que les vêtements les plus huppés, les bijoux les plus chers. S'il n'avait possédé son coeur, elle le lui aurait tendu sur-le-champ.
Quelque temps plus tard, Montgomery apparut avec un broc de café fumant, des tartines beurrées, des bols remplis de salade de fruits et un assortiment de petites viennoiseries. Le majordome, habillé avec l'attention habituelle qu'il portait aux détails, ne paraissait pas le moins du monde troublé de trouver l'un des êtres le plus puissant sur cette terre tenant une branche pendant qu'Elena en taillait les extrémités mortes.
- Bonjour Sire, Chasseuse de la Guilde.
- Bonjour Montgomery.
Raphael prit le café que ce dernier lui tendait, et cela la frappa à ce moment-là.
La maison.
elle était à la maison.