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Commentaires de livres faits par Neo662017

Extraits de livres par Neo662017

Commentaires de livres appréciés par Neo662017

Extraits de livres appréciés par Neo662017

"Tola haleta et se plaqua contre son siège. Une seconde plus tard, une nouvelle volée mortelle perfora la voiture et il se laissa tomber au sol en criant. Doglaroth enclencha la marche arrière, avant de faire demi-tour pratiquement sur place et de se diriger droit vers le mur tourbillonnant.
— Tola ! J’ai besoin que tu élimines la salope qui contrôle le vent ! hurla-t-il alors qu’un nuage de poussière et de débris commençait à encercler leur véhicule, menaçant de le soulever.
— Tu saignes ! cria Tola, regardant les flèches plantées dans la poitrine et l’épaule du démon.
— Ne t’inquiète pas pour ça, insista-t-il, tandis que l’auto tanguait dangereusement. Éclate-la !
Tola déglutit difficilement et se redressa, fixant résolument les trois guerrières. Deux tiraient encore des flèches et avançaient vers leur véhicule qui se mit soudain à tourner sur lui-même, tandis que la troisième était légèrement en retrait, les yeux brillants et les bras tendus vers le ciel.
Une nouvelle flèche siffla au-dessus de sa tête. Il l’esquiva juste à temps, le cœur battant, et les mains tremblantes. Il ferma les paupières, luttant contre son malaise alors que le tourbillon continuait de bringuebaler leur automobile dans un sens, puis dans l’autre. Il entendit Doglaroth crier, par-dessus le hurlement de la bourrasque et le cliquetis des pointes qui touchaient la carrosserie. Ils allaient mourir si…
Il se redressa en grognant, glissa son bras à travers la vitre brisée et visa la Valkyrie contrôlant le vent. Un éclair jaillit de ses doigts, couvrant le monde d’une lumière blanche et brûlante. La tornade s'apaisa aussitôt, les pneus crissèrent quand la voiture cessa de tournoyer, puis Doglaroth s’éloigna à toute vitesse des guerrières.
Tola observa la scène alors que les autres Valkyries se précipitaient vers leur sœur tombée. Ses entrailles se retournèrent, même s’il savait qu’elle n’était pas morte. Enfin… probablement pas.
Il regarda Doglaroth qui avait abandonné son voile protecteur et serrait les dents sous l’effet de la douleur. Du sang couvrait ses vêtements, le siège et même le tapis de sol. Tola secoua la tête et se rassit.
— Gare-toi !
— Je vais bien, gronda le démon de l’orage.
— Mon cul ! cracha Tola. Range-toi ! Sinon, c’est toi le prochain que j’électrocute !"
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date : 29-05-2021
Brusquement, Rysek prit conscience qu’il le fixait afin de l’évaluer et que celui-ci en faisait autant avec lui. Quand son regard croisa les orbes sombres, il nota le sourire narquois qui étirait les lèvres pleines.
— Comment oses-tu venir ici, humain ? Souhaites-tu mourir à ce point ?
La voix du Tharti était grave avec une sorte de tintement éthéré. Il semblait plus amusé que réellement énervé. Rysek décida d’entrer dans son jeu.
— Tu sais quoi ? Parfois, j’en ai l’impression.
— Eh bien, tout n’est pas perdu. Retire ton masque et tes protections et permets-moi de voir si le reste de ta personne vaut le coup d’œil, comme ta silhouette le suggère.
Rysek marqua une pause et posa un doigt sur son menton recouvert de gel semi-solide, semblant réfléchir à la proposition.
— Hmm… que dirais-tu de « non » ?
Il nota aussitôt le changement dans le comportement du Tharti dont les prunelles noires virèrent au rouge luisant. Il fit un pas imperceptible en direction de la porte de l’entrepôt.
— Tu me défierais ? Tu tiens vraiment à mourir ! Rassure-toi, je profiterai de ton corps à de nombreuses reprises avant de te permettre de t’abandonner au repos éternel ! tonna le Tharti.
— Je parie que tu dis ça à tous les gars que tu rencontres, répliqua Rysek, du tac au tac.
Lorsque le type éclata d’un rire tonitruant au lieu de céder à la rage, il resta bouche bée devant sa réponse inattendue.
— Tu m’amuses, humain. Comment es-tu appelé ? réussit-il à demander après s’être quelque peu calmé.
— Toi d’abord !
Rysek garda résolument les mains dans son dos, tandis qu’il travaillait déjà sur son plan de secours.
— Je suis Bekkzerdax, Général en Chef du Seigneur Akuge.
Rysek n’était pas très au fait de la politique et des lois concernant les immortels, toutefois il connaissait quelques noms. Et Akuge était définitivement celui d’un dieu Tharti, donc si cet être était son général…
— J’aurais cru que vous auriez mieux à faire que de surveiller une ancienne station spatiale vétuste et délabrée.
Il réussit in extremis à dissimuler la terreur abjecte qui le traversa lorsqu’il vit Bekkzerdax poser un doigt sur son bouclier qui commença à se fissurer légèrement.
— Continue à m’amuser et je te laisserai peut-être vivre. Défie-moi ou insulte-moi et cela changera, annonça le Tharti. Une fois encore, retire ta combinaison et ton équipement ou je détruirai ta fragile protection pour le faire moi-même. Je ne le redemanderai pas.
— Crois-moi, je ne suis personne, insista Rysek.
— Est-ce la raison pour laquelle tu refuses de me donner ton nom ?
Il était conscient que son sourire railleur pouvait se voir à travers son masque.
— Entre autres choses…
— Ma patience a des limites.
— Tu sais, d'habitude, on m’offre à boire avant d’exiger que je me déshabille.
Il ouvrit sa veste avec désinvolture pour faire preuve de bonne volonté. Toutefois, se retrouver nu ne serait pas propice à son éventuelle évasion.
— Si j’aime ce que je découvre, alors j’inonderai ton corps de la boisson la plus chère de ton choix.
Le regard de Bekkzerdax suivait attentivement les mouvements lents de sa main.
— Se serait plus juste si tu en faisais autant, suggéra Rysek.
— Quand tu me verras nu, ce sera le moment où mon sexe plongera dans l’un de tes orifices. Tu ne souhaites peut-être pas que cet instant arrive de sitôt…
— Tu marques un point, gardes ton pantalon. Tu le portes très bien d’ailleurs, lâcha Rysek en gloussant.
Son rire se transforma rapidement en halètement de surprise quand son bouclier explosa. Bekkzerdax avait dû comprendre qu’il n’obéirait pas et d’un simple geste de la main, avait détruit la seule défense qui se dressait entre lui et sa cible.
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Klax arrive enfin, suivi de ce qui pourrait ressembler à ma chienne si elle avait dix kilos de moins. Tout le monde se tourne vers moi en attendant ma réaction. Je n’en crois pas mes yeux, ma belle Zomby est devenue un boxer catégorie poids extra lourd.
— Bordel de merde ! Qu’est-ce que vous lui avez fait ?
Je me lève pour m’approcher d’elle, elle peine à faire les pas qui nous séparent tellement elle est grosse. Sa langue pend alors qu’elle bouge difficilement son cul pour marcher et venir me saluer.
— En fait, commence Creed, elle était à la maison au début et tout allait bien, mais quand on a commencé les travaux au club on l’a emmené avec nous et tout le monde a commencé à la nourrir à n’importe quelle heure… voilà le résultat.
Zomby me lèche le visage pour me saluer, je la caresse en flattant son corps énorme, elle remue difficilement du bassin, mais je sens qu’elle est heureuse de me retrouver tout autant que moi, malgré son énorme changement.
— Un peu de sport et elle retrouvera son corps d’avant, me lance Klax accompagné d’un clin d’œil.
Je me redresse avec l’envie de lui en coller une, je suis sûr que lui et Liam y sont pour beaucoup dans la nouvelle apparence de ma chienne, ils ne font que bouffer à n’importe quelle heure.

Je me retourne pour regagner ma place et je vois mes frères qui se retiennent de rire, même mon jumeau n’a aucune compassion.
— Allez vous faire foutre, heureusement que je ne vous ai pas laissé mon gosse.
— Tu n’as pas de gosse.
— Heureusement, imagine comment je l’aurais récupéré si c’était le cas. Regarde-la, elle ne va même pas pouvoir courir. Vous faites chier !
Ils se mettent à rire alors que ma chienne essaie comme elle peut de me monter dessus sans résultat, aussi je la porte pour l’installer sur moi. Je fais un gentil doigt d’honneur à mes frères incapables de prendre soin d’un chien.
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— Donne-moi ce petit con et je vous laisse tranquille.

— St'e plaît, No, fais pas ça, il va me bouffer, Godzilla ! supplia Shura désormais à genoux et les mains en prière.

Noah le regarda, médusé puis se tourna vers le colosse.

— Qu'est-ce qu'il a encore fait ?

— Regarde, bordel ! gronda Ansgark.

Noah sentit sa mâchoire se décrocher. Non, mais là, on avait touché le fond… Noah ne savait pas s’il devait en rire ou s’il devait plaindre le colosse pour ce qui lui arrivait… Il resta une bonne minute la bouche ouverte devant le tatouage qu'arborait maintenant Ansgark. Le nom de Shura était magnifiquement gravé, et pas en petit, en arc de cercle sur son bas-ventre, juste au-dessus de son sexe.

— Mais pourquoi t'as fait ça ? demanda-t-il à l'auteur de l'œuvre, très belle soit dit en passant.

Noah était choqué quand même par ce qu'il voyait. Merde, un tatouage, c'était permanent… Qu'est-ce qui lui avait pris de faire un truc pareil. Et comment avait-il réussi cet exploit d'ailleurs ? Voilà qui expliquait son air satisfait des derniers jours : le petit con préparait sa vengeance consciencieusement.

— Il a violé mon intimité du regard alors moi j’ai marqué la sienne de mon nom et comme je suis un mec qu’on oublie pas…

Shura se tourna vers Ansgark, l'air revêche et reprit :

— À chaque fois que tu te mettras nu ou que tu baiseras quelqu'un, tu auras mon nom sous tes yeux, cracha Shura. T'as perdu Godzilla !

Ansgark était figé comme une statue, le regard assassin. Il pointa du doigt le petit blond, l’air mauvais.

— C'est pas fini, minet ! Le prochain coup sera pour moi ! annonça-t-il d'une voix froide avant de faire demi-tour et de quitter la pièce en claquant la porte.

— Je ne crois pas Godzilla, jubila Shura, car j'ai un coup d'avance !
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date : 25-07-2019
— Pompe-moi le dard ! s’exclama-t-il.
Les yeux écarquillés, je restai un instant médusé devant cette sortie aussi osée qu’inattendue.
— Mais ça ne va pas, non ?
Il tira la couette à lui, tandis que je l’observais, debout près du matelas.
— Eh, c’est mon rêve, je fais ce que je veux ! geignit-il.
Je ne savais pas si je devais me sentir flatté qu’il me désirât ou surpris de sa stupidité en pensant que tout ça n’était pas réel. Cela dit, je n’avais pas énormément d’expérience avec les hautes alcoolémies. Je ne pouvais donc pas juger. 
Des pilules étalées au sol mirent tout ça en lumière. Ceci expliquait cela : il avait également dû consommer de la drogue. Je pouvais donc lui faire gober n’importe quoi.
— Raconte-moi une histoire si tu veux pas me sucer, quémanda-t-il.
Voilà que je devais le materner ! Bordel ! Dans quel pétrin m’étais-je encore fourré ? 
Je demeurai incrédule un bon moment, avant de comprendre qu’il ne me lâcherait pas avant d’avoir d’obtenir ce qu’il voulait. Je croisai les doigts pour qu’il s’endormît au milieu de la manœuvre.
— Il était une fois, un… un royaume, où vivait un méchant roi qui élim…
— Tu te fous de ma gueule ? me coupa-t-il. Je veux pas une histoire pour gamins, je veux un truc de cul. Entre toi et moi, si possible. Je ferme les yeux et j’imagine.
Brusquement, je me pinçai. Non, je ne rêvais pas plus que lui. Qu’avais-je pu faire de mal dans ma vie pour être autant puni ?
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– Des rations de combat ? je grimace.
– Je ne sais pas cuisiner. On nous livre des barquettes scellées préparées par un chef dans nos appartements, mais il n’y en a pas ici. C’est pratique les rations.
Je n’ai pas l’intention de jouer la précieuse pour le décevoir quand il souhaite s’occuper de moi, alors je m’assieds à ses côtés en grommelant que ça ira très bien. Je déteste les conserves, civiles ou militaires. Certains de mes camarades se régalaient avec nos rations sur le terrain, il n’y a pas moyen en ce qui me concerne. Même les pâtes de fruits, je n’aime pas. Au moment des repas, je comptais beaucoup d’amis, tous très intéressés pour piocher tout ce que je ne voulais pas.
Je suis affreusement pénible pour tout ce que je dois manger depuis ma naissance, je rendais mes parents fous. Ceci pour vous expliquer l’ampleur de mon mensonge et le calvaire qui m’attend pour avaler ça devant lui en donnant l’impression de me délecter. Il m’aurait préparé des salsifis bouillis, ça aurait été pareil.
Malgré tout, j’ingurgite chaque bouchée en dissimulant mon dégoût pour ne pas le froisser, je me hâte pour abréger cette épreuve gustative. De son côté, il engloutit son plat en trois coups de fourchette avec enthousiasme.
Mais comme cette journée extraordinaire finit de façon merveilleuse ! Vraiment !

.....

Je marque des points en prenant soin d’elle. Ou plus exactement, j’en regagne. Maintenant, elle sait que je me préoccupe de son bien-être. En plus, elle aime mon repas. Je ressens une grande satisfaction à la voir engloutir rapidement le contenu de son assiette. Ou de sa boîte, c’est pareil. Puisque cela lui fait plaisir, je vais lui en préparer plus souvent, elle appréciera mes efforts.
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— Alors, ma voiture ?
— Oh là, une horreur ! J’ai failli appeler le dépanneur pour qu’il vienne avec son remorqueur, elle était complètement…
— Vous vous foutez de moi, c’est ça ?
— Oui. Une ornière, vous étiez juste coincée dans une ornière, et en activant les quatre roues motrices, elle est sortie très facilement.
— J’ai ça, moi ? Quatre routes motrices ?
Il me dévisage avec une pitié digne des vieux films en noir et blanc.
— C’est un 4 × 4 !
— Ben oui et alors ?
Il ne prend pas la peine de répondre.
Il faudra que je regarde sur Internet pour voir ce qu’est exactement ma voiture. C’est pas ma faute, si je n’y comprends rien ! Et puisque je m’en fiche comme de ma première paire de chaussures… Ah non, ma première paire de chaussures, je ne m’en fiche pas du tout, je m’en souviens très bien même ! Ma mère m’avait offert ces jolies petites chaussures blanches pour aller au baptême de…
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Et là, je sens une bouffée d’adrénaline monter en moi. Ces bruits… putain ces bruits… Et je vois deux grosses boules de fourrure, qui, elles, doivent être chaudes. Je hurle :
— Des loups !!!!
Je rafle mon téléphone et pars en courant dans la direction opposée de ma voiture.
— Chruktnou… chra… pas… quoi… Clair… chru…
Je n’ai pas le temps d’identifier ce que me dit Sophie, je cours comme je n’ai jamais couru de ma vie, surtout en chaussures à talons, short et robe de mariée, et je donnerai tout pour trouver un arbre et y grimper, même en talons de huit centimètres, même dans cette tenue. Je traverse ce que je pense être une route quand j’entends le clac de mes chaussures sur le bitume. J’ai le cœur qui bat si vite qu’il va forcément exploser. La bonne nouvelle, c’est que je n’ai plus froid. J’aurais dû penser à ça comme option tout à l’heure : un jogging pour me réchauffer. J’entends les hurlements se rapprocher, je sens que je vais vomir et
je me dis, au fond de moi, que je vais mourir. Seule, en robe de mariée, à six cents kilomètres de ma famille.
Alors que je crois tout perdu et que je regrette le fait que l’on impose un gilet jaune dans la voiture mais jamais un cierge – qui m’aurait été beaucoup plus utile pour prier un dieu, n’importe lequel –, je sens quelque chose m’attraper par-derrière, ou plutôt me faucher.
Mes pieds décollent du sol, mais une de mes chaussures y reste et je me retrouve projetée… contre un ours !
Je hurle une nouvelle fois, j’entends Sophie hurler également dans le téléphone qui est toujours collé à mon oreille, par solidarité, sans doute, et l’ours me hurle alors dessus :
— Oh !!! C’est fini, oui !
— Hein ? Un ours qui parle ?
Merde, je crois que je l’ai dit à voix haute. Je réalise ça au moment où je comprends que mon ours, c’est un homme. Grand, barbu, trapu même, mais bien un homme. N’écoutant alors que mon courage, je me jette derrière lui, vu qu’il a bien voulu me lâcher, et je me blottis contre son manteau chaud qui sent, beurk ! le feu de cheminée, et je pointe un doigt tremblant en direction de là d’où je viens en contournant son corps qui est, semble-t-il, vraiment très grand.
— Des loups !
— Quoi ?
— Des loups ! je dis plus fort pour ce malotru bouché. Il y a un endroit pour se cacher ?
— Se cacher ?
Et là il se retourne pour me regarder. Je reste agrippée à son manteau et je suis son regard derrière moi pour m’apercevoir que l’on est juste devant une maison.
— Oh, merci mon Dieu !
Je le lâche, fonce, ouvre la porte, la claque et me retrouve dans une pièce chauffée qui représente à mes yeux l’image du paradis.
— Claire ?
Ma main parle. J’avais oublié mon téléphone que je n’ai pas lâché.
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Mais… qu’est-ce que c’est que ce truc ! je me demande en voyant une sorte de…
Ça a la taille d’un gros rat, un air de panda ou de hamster…
— Eh ben, alors, c’est le Chewbibi à son papa…
Perplexe, je regarde le père de Lola se baisser et caresser un chien/chat/rat…
« Chewbibi » ?
— C’est votre… ?
Il lève la tête vers moi et m’observe une seconde avant de se redresser et de se diriger vers la maison. Je regarde à nouveau la bestiole et ne vois toujours pas de quel genre d’animal il peut s’agir. Le Chewbibi s’approche de moi, me renifle et se met à grogner. Donc ce machin est un chien !
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— Ça ne me dit pas comment tu t’appelles, je réponds sèchement, le sourcil relevé.
— Jerry.
— Comme la souris ? demandé-je, effarée.
— Quoi ?
— Le dessin animé ? Tom et Jerry ?
— Euh, oui…
— C’est pas sexy du tout comme prénom ! dis-je, sous le choc de cette révélation.
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— C’est une Bugatti Veyron et elle s’appelle Athéna. Je ne la sors que pour les très grandes occasions. Et vu que ce soir nous allons fracasser du méchant, j’ai décidé de le faire avec du style et beaucoup de classe.
— Oulala, j’ai l’impression d’être Batman ! je m’exclame, complètement survoltée.
— Mets pas trop tes doigts dessus, me dit-elle en frottant avec sa manche là où j’ai touché Athéna.
— T’as le don de refroidir l’ambiance, c’est un truc de fou ! Et je te rappelle que c’est grâce à moi que tu t’es acheté Athéna, alors si je veux faire ça, dis-je en léchant la carrosserie sous le regard médusé de Safia, je le fais, na !
— Ne t’avise plus de faire une chose pareille ! Tu n’as absolument aucun respect pour rien ! Athéna est une deesse. Si tu veux lécher un truc, la Coccinelle est dans l’allée.
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— Vous allez d'abord prendre une douche. Puis je vous dirai que vous êtes belle.
— Vous quoi ?
Elle le regarda fixement, éberluée.
— Puis nous irons dîner quelque part et prendre un verre et faire une promenade sur la plage, mais je refuse de faire le poirier, et j'ai oublié le reste. Mais vous n'aurez pas votre cadeau avant notre sortie.
— Il n'y a pas de plages dans le coin, fit-elle machinalement.
Faire le poirier ? Où diable avait-il entendu des trucs pareils en matière de rendez-vous ?
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date : 01-03-2018
Une très belle femme, que je n’avais pas remarquée jusqu’ici, s’approche alors de moi, une noix de coco découpée entre les mains.
Elle me la tend et me fait signe de boire.
– Je ne voudrais pas ressembler à Monk dans la série – elle passe aussi chez vous ? – mais, elle a été désinfectée, votre noix de coco ?
Non parce que c’est bien gentil, les cadeaux, mais qui me dit qu’un putois n’a pas uriné dedans ? On est en pleine nature quand même, il ne faudrait pas l’oublier !
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date : 28-02-2018
Je me sens comme un méchant dans un film ou une espionne sur le point d’être démasquée.
Note : espionne, pourquoi pas ? La Mata Hari de Mauguio, c’est moi ! Et personne ne pourra me…
RSCHHHHIIIIIII Miiiiiiiaaaaouuuuuuuuurrrrr.
– OH, PUTAIN, MAIS C’EST QUOI ?
Quand j’atterris après un bond de deux mètres et une quasi-crise cardiaque, je réalise que j’ai dû hurler ces insanités à voix haute.
Le cœur battant, je fixe, incrédule, l’objet de ma frayeur : un monstrueux chat roux, gros comme un pitt-bull, toutes griffes dehors et le dos en position viaduc.
Les yeux exorbités d’un tueur fou sorti de prison qui n’aurait pas eu sa dose journalière de calmants, la chose vient de me cracher dessus comme un putain de crotale.
Je reprends péniblement mes esprits et ne parviens qu’à bafouiller :
– Mais qu’est-ce que…
– Châtaigne, voyons ! dit Elinor en prenant dans ses bras l’épouvantable machin qui ne me quitte pas des yeux. Ce n’est pas très élégant d’accueillir Maïa comme ça !
Elle dépose délicatement le sumo par terre et lui donne une légère tape dans l’arrière-train pour le mettre dehors. Elle aurait tout aussi bien pu la jeter : je suis sûre qu’elle aurait roulé sans se blesser.
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