Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
717 411
Membres
1 025 822

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Offenses



Description ajoutée par TerverChante57 2022-12-19T23:50:49+01:00

Résumé

"Un meurtre c'est fait pour que quelque chose s'arrête. Est-ce que c'est possible que les choses s'arrêtent, que ce ne soit pas toujours le même aplat de tout, sur le même ton, à la même vitesse qui vous avale, irrespirable, le souffle court, ne plus avoir d'oxygène au cerveau à force, est-ce que c'est possible que tout le monde se taise, que le bébé se taise, que sa mère se taise, que le dealer se taise, que les flics se taisent, que les juges se taisent, que tous ils se taisent. Qu'ils fassent ce qu'ils veulent de lui, il leur donne son corps, mais qu'il puisse se taire, qu'ils le laissent ne plus répondre."

Afficher en entier

Classement en biblio - 14 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Mat-17 2023-03-25T04:02:39+01:00

L'État est moderne, la justice est profane, la justice est humaine, elle croit qu'elle l'est. Ne reste que cette parodie obscène, celle de ses fonctionnaires en robe de prêtres.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par dimitridefontaine 2024-01-31T16:22:25+01:00
Or

Constance Debré (une de mes autrices fav) revient sur ses années où elle exercait en tant qu'avocate, notamment sur une affaire où un jeune père de seize ans poignarde une vieille dame dans sa cité à qui il devait de l'argent. C'est un livre social dur et exécuté à blanc, où les mots cognent et où les insultes à la société qui aveugle la misère fusent. C. Debré nous met face à nos privilèges et nos moralités ; elle nous montre que personne n'est innocent, que ce qui gangrène notre système est lié à notre manière d'occulter la violence sourde et notre manque d'empathie. J'ai été bousculé par la franchise du récit : une réussite.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Mat-17 2023-03-25T04:01:28+01:00
Argent

‹‹ ᴄ'ᴇsᴛ ᴛᴏᴜᴛᴇ ʟᴀ ʟᴀɪᴅᴇᴜʀ ǫᴜɪ ʀᴇssᴏʀᴛ, ᴅᴀɴs ᴜɴ ᴄʀɪᴍᴇ ᴜɴ ᴘʀᴏᴄᴇ̀s, ᴄᴇʟʟᴇ ǫᴜɪ ᴇsᴛ ᴘᴀʀᴛᴏᴜᴛ ᴀᴜᴛᴏᴜʀ, ᴄᴇʟʟᴇ ᴅᴇ ᴄᴇᴜx ǫᴜ'ᴏɴ ᴀᴘᴘᴇʟʟᴇ ʟᴇs ᴛᴇ́ᴍᴏɪɴs, ǫᴜɪ ɴ'ᴏɴᴛ ʀɪᴇɴ ғᴀɪᴛ ǫᴜɪ ɴᴇ ғᴏɴᴛ ᴊᴀᴍᴀɪs ʀɪᴇɴ, ǫᴜɪ sᴏɴᴛ ʟᴀ̀ ʟᴇs ʙʀᴀs ʙᴀʟʟᴀɴᴛs, ʟᴇ ᴄᴏᴜᴘᴀʙʟᴇ ᴀ̀ ᴄᴏ̂ᴛᴇ́ ᴄ'ᴇsᴛ ᴘʀᴇsǫᴜᴇ ᴜɴ sᴀɪɴᴛ. ››

Le début de ma lecture fut laborieux, car j'ai eu du mal avec la ponctuation, les tournures de phrases et les changements de point de vue entre le narrateur (omniscient) et le tueur. Cependant, au bout de quelques pages je me suis habituée à la plume de l'auteur. Une plume cinglante et percutante qui a le mérite de pousser à la réflexion.

Ce récit met en avant l'égoïsme de l'être humain de par son manque d'empathie et la frontière entre le bien et le mal qui est faite de nuances.

Il est également question de la classe sociale inférieure et de la justice qui n'est finalement pas si juste que ça...

C'est l'histoire d'un meurtrier et sa victime. La vie de chacun va être disséquée lors du procès afin d'offrir une ouverture d'esprit au lecteur.

J'ai eu la sensation que l'auteure se servait du tueur pour faire passer plusieurs messages personnels et qu'elle avait du mal à se dissocier de lui.

Il se crée une sorte "d'effet domino" des actes de chaque individu , dont les conséquences nous rendent tous responsables de tous les méfaits, et même coupables. Une vision assez sombre.

Le dédain pour la classe sociale inférieure et la vieillesse est flagrant. L'utilisation du terme "vie minable" pour décrire une personne pauvre et "laideur" pour décrire une personne âgée m'a vraiment déplu.

Au final, je suis ravie d'avoir découvert ce roman qui m'a fait sortir de ma zone de confort.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Matatoune 2023-02-19T17:57:01+01:00

“Il n’y a pas d’innocents”, car nous sommes coupables, nous dit en pointillé Constance Debré dans Offenses. Ce cri, où l’écriture est taillée, dépecée de toutes émotions et de tous ressentis, énonce, dénonce même, la partialité du jugement en matière de Justice et la violence comme expérience salvatrice. Pour elle, loin de représenter la justesse, la Justice n’est qu’un mensonge et la brutalité, une conséquence inéluctable pour arrêter le mal-être.

En s’inspirant de son expérience d’avant, celle où elle était “avocat” dit-elle en interview, Constance Debré décrit un fait divers inventé et le procès qui s’ensuit.

Un jeune poignarde sa vieille voisine qu’il avait pourtant l’habitude d’aider en lui faisant ses courses. Parce qu’elle lui réclame l’argent qui ne lui a pas rendu, il ne le supporte pas et se laisse envahir par sa violence qui l’assaille. Dix plaies au couteau. On découvrira le corps baignant dans une mare de sang dans son appartement de sa cité en banlieue.

Constance Debré dissèque la vie du jeune et dévoile la misère sous toutes ses formes. Et elles sont nombreuses. Quelques-unes comme celle de ce jeune, père à 16 ans. Ou celle de la voisine dont le fils habitant de l’autre côté de sa rue et ne vient pas la voir. Il lui fait un signe de tête lorsqu’il la croise dans la rue. Pourtant, l’agresseur est le seul à parler de sa voisine avec attention et empathie.

Du coup, à toutes les misères, la violence, quelle que soit sa nature, est l’élément déclencheur et inéluctable pour que les choses puissent cesser.

Chaque chapitre interroge, dérange ou bouscule. La justice est devenue incohérente avec ses codes et son cérémonial à traiter ce genre de situations. Ainsi, même l’intervention de l’expert psychiatre n’a plus de sens par le prisme que pose Constance Debré. Les témoins se succèdent mais leurs interventions se dénaturent. L’accusé semble persuader qu’il n’y avait pas d’autres issues et même qu’elle devient salutaire.

La suite ici https://vagabondageautourdesoi.com/2023/02/17/constance-debre-offences/

Afficher en entier

Date de sortie

Offenses

  • France : 2023-02-01 (Français)

Activité récente

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 14
Commentaires 3
extraits 2
Evaluations 6
Note globale 7.2 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode