Commentaires de livres faits par Petitbiscuitblanc
Extraits de livres par Petitbiscuitblanc
Commentaires de livres appréciés par Petitbiscuitblanc
Extraits de livres appréciés par Petitbiscuitblanc
- Tu me l'as déjà dit, souviens-toi : au Louvre, quand de tes baisers, tu as soigné mon cou meurtri par Marcantonio de Tarella.
- Je m'en souviens très bien, Jeanne. Un tel bouquet ne s'oublie pas. Il ne ressemble à celui d'aucun autre mortel. Il a le goût du désir lui-même.
- Est-ce pour cela que tu m'aimes, pour mon goût ?
- Il fait partie de toi. Comme tes cheveux d'argent, ton adorable visage de belette, ton bel esprit... et ton mauvais caractère. Je prends le tout. Tu es une recette délicieuse, une exquise friandise : un macaron doux-amer dont on ne saurait séparer les ingrédients.
Et jamais je ne briserai le verre. Pour personne.
Monstre : décidemment, ce mot me gêne. C'est un moyen trop facile de désigner l'inconnu, quand on n'a pas les moyens de le comprendre...
- Faut pas que tu vois ça.
-Oui, mais je fais comment pour pleurer ?
demanda monsieur Pinpin.
Simple réfléchit un moment en jouant avec ses ciseaux. C'était une bonne question. Il s'assit sur le lit et, en appuyant sa tête contre le mur, laissa deux larmes couler.
Ligeia avait tendu sa main libre dans la neige, à la recherche de la main de sa soeur, à la recherche de Lenore, pour quitter le monde comme elles y étaient entrées : ensemble.
Un malaise insupportable m'envahit alors.
Jusqu'à cet instant, mon coeur battait pour la jeune fille venue défier l'ogresse. Mais à présent, le spectacle de cette femme qui gémissait de tristesse après avoir découvert son visage dans la glace et s'être fait traiter d' "effroyable ogresse" me plongeait dans la tourmente. "Effroyable". Ce simple mot martelait mon cerveau et je me demandai soudain si ce n'était pas vers moi que le miroir avait été dirigé. Je comprenais le désarroi de ce monstre, car il n'était autre que... moi.