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Politique : le pouvoir est ailleurs



Description ajoutée par yann-laure 2017-03-23T18:52:46+01:00

Résumé

Même si ses pratiques sont plus que contestables, Xavier Delibrecourt n’a jamais vu sa place de Maire de Reims contestée par aucune élection. Dessous de table, détournements de fonds publics, appels d’offres à l’avantage de certaines entreprises… La liste n’est bien entendu que subjective pour ce baron de la politique à l’ambition sans limite. Il vise maintenant la présidence de la République et mettra tout en œuvre afin d’y parvenir, mais surtout pour y demeurer le plus longtemps possible. Voici donc le premier tome d’une saga politique où les rebondissements et les retournements, ainsi que les intrigues ne manqueront pas de vous passionner. " Je l'espère ! "

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extrait

Extrait ajouté par yann-laure 2017-03-23T18:50:51+01:00

L’arrivée d’un homme au pouvoir ne devrait jamais être le fait d’une

élection, mais le résultat d’un choix naturel imposé par le souffle de l’histoire. Seul l’événement donne sa dimension à l’individu, mais rarement l’inverse. Le Président élu est semblable au PDG qui est nommé

à la direction d’une multinationale apatride. Aujourd’hui ici et demain autre part. Un individu devrait se servir de son pouvoir dans le seul but de servir sa patrie, et non l’inverse. Profiter de la notoriété que vous donne le pouvoir pour faire sa fortune personnelle devrait être puni pour trahison envers ce que l’on incarne. Temps que la démocratie sera servie par des hommes, je ne croirai jamais en elle.

Ce roman n’est pas le résultat d’un amour du complot, même si le complot fait partie de l’histoire et l’accompagne depuis la naissance du premier homme. Ce roman est plutôt le résultat d’une désillusion envers la politique. Ne voyez dans cette histoire aucun rapport avec des personnes ou des faits ayant existé, quoi que….En fin de compte, voyez-y ce que vous voulez et ce qui vous arrange, car ici, vous êtes en démocratie.Chapitre 01

Les affaires sont les affaires.

La grosse berline de couleur sombre quitta la route avant de s’engager sur un petit chemin de terre jonché de trous remplis de l’eau de pluie qui ne cessait de tomber depuis plusieurs jours.

Après moultes secousses, la voiture arriva enfin sur le chantier où

des dizaines de personnes semblaient patienter, parapluies à la main. Après s’être garé près de ce comité improvisé composé d’élus locaux et de journalistes, le chauffeur descendit et vint ouvrir la porte à Xavier

Delibrecourt, député- maire indétrônable de la ville de Reims, en

Champagne.

Un homme se pressa vers lui, armé d'un parapluie avant de l'accompagner pour qu'il se mette à l’abri dans un cabanon de chantier, improvisé en salle de réunion, au milieu de laquelle deux serveurs commençaient à remplir des coupes de champagne soigneusement alignées.

Delibrecourt s’isola quelques secondes du reste de l’assemblée afin de s’entretenir avec l’homme qui était venu le chercher à sa voiture et qui n’était autre que Benoît Perchon, son fidèle assistant parlementaire.

« Dites-moi Perchon, vous avez des nouvelles de Monsieur

Lacapelle ? ».

« Oui Monsieur le Maire, il passera à votre propriété en fin d’aprèsmidi.

Il dit avoir un cadeau pour vous ».

« Bien, alors tâchons de faire vite. Je me demande bien ce que je fais ici par un temps aussi médiocre ? ».

« Les élections demandent quelques sacrifices, Monsieur le Maire ».« Vous parlez d’un sacrifice, ma voiture est couverte de boue et mes chaussures sont complètement trempées » s’énerva le Maire en regardant ses souliers de grandes marques, d’un air désolé.

« Si ça peut vous faire gagner quelques centaines de voix ».

« Vous parlez ! C’est quoi ce chantier ? Je ne sais même pas où je me trouve. Qui sont ces paysans » demanda le Maire sur un ton péjoratif.

« Je vous en ai parlé avant-hier, il s’agit du chantier du parc éolien ».

Avant que le Maire n’ait eu le temps de répondre à son assistant, un homme en costume cravate, coiffé d’un casque de chantier s’approcha de

Xavier Delibrecourt.

« Bonjour Monsieur le Député-Maire, pardonnez-moi de devoir vous presser, mais je ne voudrais pas que cette conférence ne retarde trop le chantier. Mes gars ont déjà une semaine de retard dû à la nature très instable du terrain.

« La nature du terrain ? D’où vient le problème cher ami ? » demanda le Maire en prenant un air interrogatif et faussement compassionnel.

« Nous sommes en plein marécage. Nous allons devoir remblayer la zone et ça va demander des semaines et des semaines ».

« Nous sommes pourtant en zone parfaitement constructible. Vous savez que chaque retard vous coûtera des pénalités mon cher Colini »

« Désolé de vous interrompre Monsieur le Maire, mais vous devriez vous adresser à la presse » proposa Perchon, un peu gêné de mettre fin à la discussion de son patron.

« Vous avez raison Perchon » répondit le Maire avant de mettre

Colini en garde « Et surtout Colini, pas un mot sur le retard concernant le chantier. Nous en reparlerons plus tard »

Delibrecourt abandonna le patron de l’entreprise de construction dans le coin de l’abri et se rapprocha des journalistes en arborant son plus faux sourire.« Alors messieurs dames, quelles sont vos questions ? Je vous

écoute !».

« Les écologistes dénoncent le fait que le chantier se trouve en pleine zone humide » demanda une jeune journaliste de façon très directe et qui agaça le maire d'entrée de jeu.

« Haha, les écolos ne savent pas ce qu’ils veulent. Ce parc éolien va changer la vie de dizaines de milliers de personnes en leur assurons une production énergétique respectueuse de l’environnement. Que peut-on souhaiter de plus lorsque l’on est un écologiste ? » répondit le Maire, certain de piéger la jeune femme.

« Il ne s’agit pas de remettre en cause la nature du chantier, mais la nature du terrain qui a toujours été classé en zone humide. Cela pose deux problèmes, c’est une zone protégée et inconstructible »

« Cette zone a été clairement déclassifiée par arrêté préfectoral, tout cela est parfaitement légal Mademoiselle. Qui a une autre question ? »demanda le Maire, tentant ainsi de changer de sujet.

La jeune journaliste décida d’insister en posant une autre question, coupant même la parole à l'un de ses confrères.

« L’adaptabilité de la zone va coûter une fortune à la région, sans parler des retards ».

« Ne vous en faites pas Mademoiselle, tout cela a été discuté pendant de longues heures et rien n’a été laissé au hasard. Maintenant soyez gentille, vos collègues aimeraient pouvoir me poser d’autres questions »

répondit le Maire sur un air plus qu’agacé.

« Serez-vous candidat à l’élection présidentielle ? » demanda un autre journaliste.

« Cela dépendra de la décision de Nicolas Debenois qui semble êtrele candidat désigné par le mouvement auquel j’appartiens. J’ai trop de respect pour cet homme. Il est hors de question de faire de l’élection une bataille personnelle. S’il est le candidat désigné par le parti, alors je me rangerai à ses côtés ».répondit Delibrecourt en prenant un air des plus solennel.

« Et au cas où il ne se présenterait pas ? » insista le journaliste.

« Bon, pardonnez-moi, mais j’ai plusieurs rendez-vous à honorer. Ma double fonction limite malheureusement le temps que je peux consacrer à

la presse. Vous voudrez bien me pardonner, mais je dois interrompre cette conférence ».

Sans plus attendre, le Député-Maire quitta l’abri de chantier, escorté

par son assistant jusqu’à la voiture où les deux hommes s’engouffrèrent avant que la berline ne reprenne la direction de la mairie de Reims.

« Que comptez-vous faire si le chantier prend trop de retard ? »

demanda Perchon.

« Mais j’espère bien qu’il prendra du retard » rétorqua le Maire.

« Mais pourquoi ça ? ».

« Vous voyez Perchon, la politique, c’est l’art de savoir se baigner sans jamais se mouiller. Avec le retard qu’il va prendre, Colini va devoir nous verser des indemnités. Il va être pris à la gorge et c’est là que je serais en capacité de pouvoir négocier avec lui ».

« Mais négocier quoi Monsieur le Maire ? ».

« Je le saurai en temps voulu. Vous savez Perchon, en politique il y a toujours quelque chose à négocier. Disons que je garderai Colini sous la main en échange de mon indulgence à son égard ».

La berline finissait enfin par arriver devant les marches de la mairie que Xavier Delibrecourt et son assistant s’empressèrent de gravir afind’éviter la pluie qui ne cessait de tomber en véritables trombes sur toute la région.

Les deux hommes gagnèrent l’étage. Le Maire s’enferma dans son bureau tandis que son assistant pris place dans le secrétariat où deux femmes s’activaient à traiter des dossiers.

Delibrecourt prit place dans son luxueux fauteuil avant que l’on frappe à la porte.

« Oui, entrez » s’exclama le Maire.

Un homme pénétra dans le vaste bureau en tenant une pochette cartonnée à la main.

« Bonjour Monsieur Delibrecourt, j’ai ce que vous m’avez demandé.

« Ha, très très bien Legrand, donnez-moi ça pour voir un peu ce que nous avons là »

L’homme s’approcha timidement du bureau sur lequel il posa le dossier. Le Maire s’empressa de le saisir et de le consulter. Il sortit une pile de feuilles qu’il survola du regard.

« Qu’est-ce que c’est que cette liste de noms ? »interrogea t-il.

« Il s’agit de prête-noms Monsieur le Maire. Nicolas Debenois a acheté plusieurs biens qu’il a mis aux noms de toutes ses personnes afin de dissimuler une grande partie de son patrimoine. Il y a une villa à la

Réunion, un manoir en Normandie, plusieurs hectares de vigne dans le

Bordelais et un haras en Seine et Marne ».« Et à combien est estimé ce patrimoine caché ? ».

« Douze millions d’euros Monsieur le Maire, alors que sa dernière déclaration se monte à huit cent mille euros. ».

« Je crois que la candidature de Debenois est mal engagée. Avezvous enquêté sur ses enfants ? »

« Oui, son fils de vingt ans travaille comme cadre dans le groupe

Escome pour un salaire de huit mille euros par mois. Le seul souci, c’est qu’il est encore étudiant à temps plein dans une université Américaine.

Tout ça ressemble fort à un emploi fictif ».

« Haha ! Debenois est mort, je vais enfin pouvoir me présenter à la présidentielle. Très bon travail Legrand. Vous allez maintenant vous renseigner sur Pierre Bourtin. Il s’agit d’un emmerdeur d’écolo qui veut faire campagne aux prochaines municipales. Je veux tout savoir sur lui, son passé, sa famille, sa couleur préférée, ce qu’il mange, tout ! Je ne veux pas risquer de voir ce fouineur mettre son nez dans mes affaires ».

« Bien, je me mets au travail dès aujourd’hui ».

« Parfait, maintenant je vous demande de bien vouloir me laisser, j’ai du travail. Vous connaissez la sortie ».

Le détective tourna les talons et sortit du bureau en faisant bien attention de ne pas claquer la porte afin de ne pas attirer l’attention sur lui.

Après avoir passé une bonne partie de la journée à son bureau, Monsieur

Delibrecourt demanda à son assistant de faire avancer la voiture devant les marches de la mairie. Le Maire et Monsieur Perchon sortirent du bâtiment et prirent place à l’arrière de la berline qui démarra avant même que les deux hommes n’aient fini de boucler leurs ceintures de sécurité

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