Sarah Bernhardt
Auteur
- Sophie-Aude Picon (Écrivain)
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Classement en biblio - 5 lecteurs
extrait
Elle est extrêmement mal préparée à l'épreuve, au point que lorsqu'on lui demande qui va lui donner la réplique pour la scène de L'École des femmes qu'elle a finalement décidé de présenter, elle panique, refuse de demander à un des autres candidats présents de lui rendre ce service, et finit par déclarer à l'appariteur qu'elle dira une fable de La Fontaine, Les Deux Pigeons. Le jury commence par pouffer à l'annonce du morceau choisi par la candidate, ce qui lui fait perdre ses moyens dès les premiers vers, mais après avoir été invitée à recommencer, elle se reprend et les séduit. Elle est admise immédiatement et à l'unanimité, première candidate dans l'histoire de l'institution à être reçue grâce à une fable ! La recommandation de Morny a certainement été efficace, même si le charme de sa voix mouillée par l'émotion et rendue vibrante par le trac a sans doute légitimé cet appui, puisque deux professeurs la réclament pour élève.
Afficher en entierCommentaires récents
Une biographie claire, qui relate avec précision la vie de Sarah Bernhardt. La quantité de rôles, de pièces, de voyages nous plonge dans la vie complètement extravagante de l'actrice. Je recommande pour une vision un peu plus détaillée de ce qu'a été sa vie !
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je n'aime pas l histoire mais en plus une biographie .. c'est particulier mais pas pour moi je dirai car je n'aime pas mais comme on dirai c'est la jeunesse et puis chacun ses gouts je vous laissent juger par vous meme
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Une bonne biographie d'un personnage incroyable, inimaginable aujourd'hui. J'aurais vraiment aimé que certaines époques de sa vie, certains de ses triomphes ou de ses échecs, soient développés davantage. Ces 284 pages auraient bien mérité d'être doublées...
Afficher en entierDate de sortie
Sarah Bernhardt
- France : 2010-02-11 - Poche (Français)
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Résumé
La vie de Sarah Bernhardt (1844-1923) a donné lieu à toutes les inventions. On l'a dite allemande, hongroise, algérienne, américaine, trouvée sur un banc des Tuileries ; on a fait des choux gras de son type sémite et brocardé ses origines incertaines. Star avant la lettre, contrôlant son image et sachant la monnayer, la "divine Sarah" a joué un rôle primordial dans l'histoire du théâtre en France et dans la culture de son temps. Sa devise, "Quand même", illustre bien ce que fut cette femme libre, à la volonté infatigable, élevée de son vivant au rang de trésor national. Jadis inscrite dans le "fichier des courtisanes", celle que Victor Hugo surnomma la "Voix d'or" fut durant toute sa vie fidèle à ses préceptes : haïr très peu, mépriser beaucoup, pardonner souvent, ne jamais oublier.
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