Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
717 894
Membres
1 028 468

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Vue Sur L'Ossuaire



Description ajoutée par RoyGibbs 2021-09-01T12:20:33+02:00

Résumé

Après avoir aidé à construire une société où vivre en camp allait de soi, Jean Vlassenko et Maria Samarkande essaient de s'évader en créant des objets poétiques d'un type nouveau. Sous leur signature naissent des romånces, des narrats, des Shaggas. Ils cristallisent leur amitié amoureuse dans un recueil de narrats lumineux où apparaissent des hommes et des femmes qu'aucune distance, qu'aucun enfer ne sépare. En se mettant eux-mêmes indirectement en scène, ils font de leur livre un superbe pacte de fidélité. Puis Jean disparaît. Bien des années plus tard, dans une caserne sinistre, Jean Vlassenko et Maria Samarkande sont de nouveau en présence l'un de l'autre. Ils ont les mains liées, ils ne peuvent plus écrire, ils doivent feindre de ne pas s'être reconnus..

Afficher en entier

Classement en biblio

extrait

Extrait ajouté par RoyGibbs 2021-09-01T12:20:53+02:00

Georges Swain, qui professait clandestinement la mammalogie dans une annexe du Jardin des Plantes, trouva la mort lors d’un accident d’automobile dont je sortis, par un malencontreux hasard, sans une égratignure.

J’étais en train de faire un créneau dans une petite rue très pentue qui jouxte la volière des calaos et des toucans, et ma voiture entamait une marche arrière sans problème, lorsque, profitant de ce que je ne voyais pas ce qui se passait en amont, car j’avais la tête vrillée vers l’aval, en direction du véhicule contre quoi je prévoyais d’accoster avec douceur, Georges Swain, qui effectuait au même moment une promenade en compagnie de deux inspecteurs en imperméable, brusquement et sans un mot, et peut-être poussé, s’agenouilla sur le trottoir puis, faufilant son thorax entre la bordure du trottoir et le pneumatique, s’arrangea pour que ma roue avant droite lui broyât le gosier et les parties basses du crâne. La suspension avala la secousse. Je n’avais rien senti, rien vu.

Plutôt que de porter assistance à l’accidenté, presque aussitôt les inspecteurs contournèrent ma voiture, ouvrirent ma portière et se précipitèrent sur moi, ce qui m’incite à penser qu’une machination avait été ourdie à mon encontre, encore qu’aujourd’hui, malgré le recul, je ne puisse toujours pas en distinguer les tenants logiques et les aboutissants, et ils m’interpellèrent. La rue était exempte de badauds. Nul flâneur n’avait assisté à la scène, qui eût pu fournir un témoignage à ma décharge. L’inspecteur principal, Müller, m’interdit de poursuivre ma manœuvre de stationnement, et, tandis que je serrais le frein à main, il glissa son membre antérieur droit jusqu’à la clé de contact et arracha celle-ci de son logement, puis il m’accusa de violence criminelle envers un codétenu. Il ajouta que, toutefois, il ne déplorait pas qu’un terme eût été mis à l’existence de cet homme, de ce codétenu, Georges Swain. En réalité, aucun Swain ne figurait parmi mes connaissances.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents


Les chiffres

lecteurs 0
Commentaires 0
extraits 1
Evaluations 0
Note globale 0 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode