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Tu meurs



Description ajoutée par anonyme 2014-09-09T03:49:12+02:00

Résumé

" Toutes les nuits je m'endors en rêvant que tu me surprends. Que tu me prends. (...) J'ai la sensation de toi. La frustration. Et lorsque je te retrouve, atone sur ce lit dont tu ne te lèveras plus, je cherche l'homme de ces nuits, l'entrepreneur de mon désir endormi. Je ne pense qu'au sexe. Le reste n'est qu'habillage d'une vie. " Un homme se meurt d'une tumeur au cerveau. A ses côtés, une femme l'aime. Elle lutte, s'acharne, se ment et en dernière instance convoque le désir et le plaisir comme ultime empreinte d'une pulsion de vie. Confronté à la dégénérescence et à l'inéluctable, son corps exulte et défie, le sexe prend le pas. A l'épreuve de la perte, là où plus rien n'a de sens, Sophie Cadalen nous offre un magnifique hommage à l'homme, un des plus beaux romans d'amour.

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Classement en biblio - 5 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par MSNordlys 2024-05-11T08:02:05+02:00

Tu meurs? Je vis. Rien ne dure, seul compte l'instant présent, celui du partage et de la jouissance. Le reste n'est que mémoire...

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par diamelee 2024-05-10T22:43:38+02:00
Or

L’amour. La mort. Deux incontournables de la vie. Aimer à l’infini. « Jusqu’à ce que la mort nous sépare« . Comment faire quand cette dernière arrive plus tôt que prévu? Quand deux êtres qui se sont toujours aimés se rendent compte qu’une inconnue s’est invitée dans le couple? A-t-on le droit d’aimer un mourant? Peut-on avoir envie de le serrer dans ses bras et de se donner à lui? L’homme qu’elle aime a une tumeur au cerveau. Cette tumeur l’éloigne de plus en plus d’elle. De lui-même. Elle le rend étranger à son propre corps. L’amant qu’il était n’est plus. Elle, est vivante. Elle l’accompagne dans cette voie terrible qui l’emporte vers le néant. Elle l’aime. Différemment. Avec peur. Avec stupeur. Voire, avec un peu de dégoût. Du dégoût pour ce corps qui se lâche et glisse lentement vers l’inéluctable. Doit-elle s’en vouloir?

Une des pires choses qui peut arriver dans la vie, c’est de voir l’être aimé disparaître avant de mourir. Une disparition lente. Inéluctable. Douloureuse. C’est de voir la personne aimée mourir avant la mort. Et l’amour dans tout ça? Et les souvenirs? Un corps à l’agonie, peut-il donner ou recevoir de la tendresse? Peut-il avoir une sexualité forte et assumée? Les mots sont tendrement furieux. Furieusement délicats. Ils démontrent cette danse de deux êtres qui se découvrent étrangers, face à la maladie. Face à la mort. Deux corps qui ne se reconnaissent plus. La peur, l’horreur, le dégoût, la colère, accompagnent cette danse infâme.

La narratrice fait face à la disparition lente de l’homme qu’elle a aimé et que le lui a rendu au centuple. Ils avaient une sexualité fougueuse jusqu’à ce que l’incroyable se produise. Une lente dégénérescence de l’être aimé. Ce corps qu’elle a aimé s’efface progressivement pour ne plus exister avant la mort. Alors, elle déborde de colère, de haine, d’amour, de manque, pour celui qui fut et qui n’est plus. Elle pleure cet amour charnel qui s’est éteint en même temps que le corps de son compagnon. Doit-elle se sentir fautive de le désirer toujours? De vouloir aimer ce corps sans vie? Ce corps qui a cessé d’exister bien avant que la mort n’arrive. Les jours sont comptés pour son époux. Une tumeur au cerveau va bientôt l’emporter. Son amour a changé face à cet homme qui n’a plus une once de vie en lui. Doit-elle se sentir coupable?

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Commentaire ajouté par ProseCafe 2014-10-30T13:18:38+01:00

Par Isabelle Lorédan sur Prose-café

Même s’il vient de paraître chez Tabou éditions le 10 octobre dernier, ce roman n’est pas une nouveauté. Publié en 2003, il était épuisé depuis longtemps, et c’est très heureux qu’il soit aujourd’hui réédité.

La vie, la mort, voilà le thème de ce roman bouleversant. Au travers d’un récit à la première personne, la narratrice nous plonge dans l’intimité de son couple. Couple à trois composante d’ailleurs : elle et son mari bien sûr, mais aussi et surtout L., cette maîtresse contre laquelle personne n’est de taille à lutter, la maladie, la mort.

Page après page, chapitre après chapitre, elle raconte comment cette maîtresse lui vole un peu plus chaque jour celui qu’elle aime par-dessus tout. Alors que l’homme s’étiole et marche à grands pas vers une fin inéluctable, elle nous raconte le désir intact et puissant qu’elle a toujours de lui, sa frustration, son désespoir. Son déni aussi, car quasiment jusqu’au bout, elle refuse de croire à l’irréversibilité des choses. Ainsi, elle est prête à tout pour retrouver intact l’homme qu’elle aime tant, y à le céder à une autre -si ça peut le sauver- pour mieux entamer sa reconquête ensuite.

Que devient le désir lorsqu’il est confronté à la déchéance, à la maladie et à la mort, telle est la question. Et si ce désir avait le pouvoir de sauver ? On aimerait tant y croire…

C’est une histoire d’amour terrible et bouleversante certes, mais qui ne tombe jamais dans le misérabilisme ou le larmoyant. Car au travers des griefs que cette femme reproche à son mari mourant -de ne plus la désirer, de ne plus lui donner le plaisir auquel elle a droit, de l’abandonner-, c’est avant la longue liste de tout ce qu’il lui a apporté que l’on voit, le désespoir d’une femme face au vide absolu qui régnera sur sa vie après la disparition de l’être aimé… Et l’angoisse de ne plus jamais connaître cela.

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Date de sortie

Tu meurs

  • France : 2014-10-10 - Poche (Français)

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Note globale 1 / 10