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Bracelets d'écume



Description ajoutée par Agnes-74 2021-05-20T08:40:52+02:00

Résumé

Dieu que la guerre est belle !...

Un vieux baroudeur de l’information et une jeune journaliste, Lucile, tentent d’évoquer l’amour de Selim pour Marie. Un amour impossible : Selim est trop jeune. Elle est presque une femme, chrétienne et lui musulman… Qu’importe, Selim cherche un cadeau pour séduire Marie. Mais comment trouver l’argent dans cette ville en ruines, ravagée par la guerre?

Les journalistes sélectionnent les séquences de leur reportage.

Y a-t-il des vérités bonnes à montrer et d’autres à scénariser ?

Lucile voudrait dire la poésie de ces enfants qui jouent à l’amour, à la guerre, parmi les ruines, qui se racontent des histoires dont ils sont tour à tour conteurs et acteurs. Le reportage transforme les témoins en personnages de fiction.

Marie rencontrera-t-elle l’amour dans cette ville dangereuse ?...

"Belle construction, écriture travaillée, voire poétique. Tout cela est crédible et fonctionne. Le sujet principal est la guerre, la façon de la raconter et, bien sûr, les vies éclatées, détruites, salies : L’institutrice qui devait emmener sa classe voir la mer, erre à l’intérieur de barbelés, image sanguinolente de l’enfant accroché aux mêmes barbelés pour être parti à la recherche de sa poupée, honte des soldats qui n’osent plus se regarder, quel que soit leur camp. Force des images et des sons, tout est dit, le ton est juste."

"Une langue à la puissance poétique réelle."

Critiques dans sa version théâtrale

Comité de lecture Centre de ressources des écritures contemporaines

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Bibounine 2023-11-12T18:14:20+01:00

Poussiéreuse ! aurait répondu Lucile si on lui avait demandé sa première impression de la ville.

Une poussière qui s’insinue partout, saupoudre vos cheveux, vous colle à

la peau sous les vêtements, craque sous vos dents laissant dans la bouche un goût de plâtre et de briques pilées.

Bruyante aussi et enfumée ; volutes grasses qui accompagnent l’échappement des voitures et celles, hautes, sinistres, s’élevant droites en certains quartiers lointains, pour se dissiper en altitude avant de retomber mollement comme un voile, amenant l’odeur de la poudre pendant que de sourds grondements couvrent un instant la fureur des klaxons et que frémit la chaussée sous vos pas.

Lucile est lasse déjà. La courroie du sac refermant son magnétophone et ses micros lui scie l’épaule.

Michel marche devant, sa caméra encore dans son étui pend au bout de son bras.

Grand, massif, il lui ouvre un chemin à travers la foule.

Il ne s’est pas retourné une seule fois pour s’assurer qu’elle suivait.

Il semble plus habitué à parcourir des pistes et elle s’étonne presque de ne pas lui voir une machette dans la main !

On s’écarte de lui ; il évite souplement les véhicules en traversant les rues d’une manière imprévisible, au gré de sa curiosité, traçant sa route parmi la circulation chaotique.

Ce matin, ils posaient le pied sur l’aéroport, juste avant qu’on ne le ferme

à nouveau : les bombardements avaient repris.

Un taxi les a conduits à l’hôtel, zigzagant entre les cratères qui parsèment l’autoroute.

Juste le temps de prendre une douche et ils sont sortis.

Depuis, ils arpentent les rues au hasard, pour s’imprégner de l’ambiance, a dit Michel.

Elle se sent surtout imprégnée de sueur, de poussière de plâtre et de briques.

Sale.

Le soir tombe. Les lumières s’allument et du coup, une sorte de brouillard paraît surgir du sol, les grains de poussière agités estompant les formes, semblant assourdir les bruits.

On ne distingue plus les ruines encore debout des immeubles miraculeusement intacts.

Lucile voudrait s’arrêter à présent, rentrer à l’hôtel, prendre une douche à

nouveau ; se reposer enfin.

Une sourde angoisse l’a gagnée peu à peu. Elle se sent marcher dans les rues improbables d’une ville fantôme.

Ils franchissent un porche, se retrouvent dans une cour, un jardin. Il a dû

être enclos, avant. Mais ses murs éboulés l’ouvrent sur un gigantesque amas de ruines dégageant la vue jusqu’à la mer.

Un vieux figuier est le centre d’une certaine animation. À la lueur des lampes à pétrole dispersées dans les branches, on distingue un vieillard sur un banc et, assis en demi-cercle sur ses talons, une foule bourdonnante.

Lucile saisit le bras de Michel et l’entraîne en criant joyeusement :

— Un conteur ! Tout à fait comme à Marrakech lorsque j’étais enfant, sur la place Djem-el-Fnaa !

— Viens ! Il y a des années que je n’ai pas vu ça !

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Janilecteur 2021-05-18T20:54:39+02:00
Or

Comment parler de ce livre ? Lauteur nous prévient pourtant. Cest un conte. Limaginaire, la poésie, le rêve voire le surréalisme sinvitent, Mais ce conte est ancré dans le réel désespéré et désenchanté dune ville en ruine et en guerre. À quoi rêve-t-on quand on est un enfant, un ado, une jeune fille, quand on sait à tout instant quon peut mourir le lendemain ? La pureté côtoie le sordide. Les petits riens prennent une importance démesurée.

Heureusement, il y a la mer.

Lauteur écrit bien. Sa plume glisse dun univers à un autre, créant un monde particulier qui lui est propre. Il cherche à nous donner à regarder ce qu'on ne fait que voir ou, plutôt, qu'on ne voit plus. Je ne sais pas pourquoi, mais jai pensé à Violaine dans la pièce de théâtre de lécrivain Paul Claudel, « lannonce faite à Marie ». À jean Giraudoux aussi. Ou encore à un tableau impressionniste, qui procède par petites touches. Ce livre ne vous laissera pas indifférent. Moi, je lai aimé. Il faut découvrir Bernard AGNES.

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