Commentaires de livres faits par Chachouw
Extraits de livres par Chachouw
Commentaires de livres appréciés par Chachouw
Extraits de livres appréciés par Chachouw
Quand on lui a promis
un tour de montgolfière,
Ursula n'a pas compris
qu'il y aurait son petit frère.
Mais ce n'est pas très grave
car une fois tout en haut,
il est retombé plus vite
qu'un kilo de berlingots.
Paulina avait un cochon d'Inde joufflu,
qui s'appelait Bedaine.
Un jour de vent elle l'a perdu,
il a roulé dans les plaines.
Enfin c'est ce qu'elle dit
à ceux qui lui posent la question.
En vrai, Bedaine s'est endormi
sur le barbecue de la maison"
(il faut six bouillons)
Plongez-les dans l'eau froide
Enlevez la peau
Fendez-les en deux
Enlevez les noyaux
Allez vous dénoncer
et non vivre pour manger "
dit l'oie au gras foie
que l'on gave
jusqu'au malaise vagal
et pire encore
De la soupe à l'oseille
Et une grand-mère
Un boeuf très mode
Je ressemblais plus à un vagabond qu'à un marionnettiste.
Mais après quelques années, ma vie devint plus confortable.
Ma réputation s'est soudain faite lorsque j'ai décidé d'emprunter le nom de «Guignol» pour ma marionnette.
Je faisais rire petits et grands : j'avais trouvé mon bonheur.
Un matin d'automne 1908, mes yeux se sont posés sur une affiche.
Et mes rivières débordent
Emportant les nuages
Soulevant les arcs-en-ciel
Je te regarde
Tu fais cesser la pluie
En repliant les ailes du vent
Et mes rivières ravies
Referment les écluses
De mon pays soyeux.
On ne doit voir ni mes yeux
... ni mon museau
... ni ma queue !... "
Et quand la puanteur est totale, tellement forte qu'elle presse nos poumons et pique les yeux, l'impensable est devant nous.
Juste là.
Le chemin s'arrête.
Coupé en deux.
Par un ruban noir bleuté si large que personne ne pourrait par-dessus."
Et puis je vois les corps par terre.
Mon père, ma mère, Akara près du feu, Shana, Mamata, Sissipi sous les palmes. Immobiles.
Leur sang s'échappe de petits trous noirs creusés dans leur peau."
Mais Chitty Chitty Bang Bang n'est pas un véhicule ordinaire. Désormais équipé d'un moteur d'avion, ce bolide peut voler! Alors atttachez vos ceintures et... bon voyage!
Mais ces yeux noirs, Thomas ne les voit pas parce qu'il est blessé. Son regard s'est brouillé. Alors, il pointe son arme droit devant lui, au hasard, là où sont embusqués les rebelles. Il n'ose pas bouger, n'est même pas sûr de le pouvoir. Une douleur aiguë envahit ses jambes et sa nuque. Une pluie de fer troue l'air brûlant. Il a peur de mourir. Il ne sait pas ce qu'il doit faire, ne parvient plus même à réfléchir. Il pense à ses parents. A Barbara."
- Meuh ? risqua Roger d'un ton aimable.
L'énorme sanglier qui faisait office de portier lui ouvrit. Le fermier, stupéfait, découvrit alors une salle immense et basse de plafond dans laquelle s'agglutinaient des centaines d'animaux, à plumes et à poils, sauvages et domestiques, dans une ambiance surchauffée. Ça meuglait, ça caquetait, ça bêlait, ça gloussait, ça hennissait, ça glapissait, ça grognait, ça glougloutait. Et tous les quadrupèdes se tenaient debout sur leurs pattes arrière
Roger se fraya tant bien que mal un chemin jusqu'au bar derrière lequel trônait un blaireau dans la force de l'âge. Les animaux se bousculaient pour être servis. Roger parvint néanmoins à attirer l'attention du barman qui poussa d'autorité devant lui un verre rempli d'un liquide transparent. Le fermier en but une gorgée : c'était fort et parfumé. Un alcool dans lequel il reconnut les parfums de la luzerne, du trèfle, de la chélidoine, de l'achillée et du millepertuis. Un véritable nectar, dont il se fit aussitôt servir un autre verre.
Transpirant sous sa peau de vache, Roger observa l'assemblée : tous étaient gais et passablement ivres. Lui-même commençait à flotter dans un agréable brouillard et c'est presque sans y penser qu'il commanda une troisième consommation."
Un divorce élégant ? Est-ce que je rêvais ? Et pourquoi pas un divorce magnifique? Un divorce merveilleux ? Un divorce de conte de fées ?"
Ville de Kisangani.
Les voitures passent en bringuebalant sur la route d’Ikela. Elles soulèvent une poussière rouge, âcre et pulvérulente. Habits et peau se teintent d’ocre. Des sillons profonds fissurent les regards en les étoilant d’un faisceau de ridules, creusent les joues et ravinent les chairs. Les fumées noires des pots d’échappement se dissolvent dans l’air brûlant.
Kimia – la paix en lingala – est assise entre une forêt de jambes et de baluchons crasseux. Tête baissée, front posé sur ses genoux, les cahots du chemin meurtrissent son dos.
– Tu te souviendras ! crie un homme.
Il s’est accroupi près d’elle. Sa bouche sèche et crevassée près de son oreille droite. Une écume
blanchâtre entartre les commissures de ses lèvres. Il a posé une main sur l’épaule de Kimia
et la secoue.
– Sans l’aide de notre famille tu crèverais encore la faim dans ton trou à rat, glapit-il d’une voix acide.
La fillette se tait. Elle sait ce qu’elle doit et à qui. Éperonnées par ses longs cils, des larmes vibrionnent avant de perler sur l’arête de son nez. Elle se cache à l’intérieur de ses bras afin de se protéger du monde extérieur. Une fourmi court sur son pied droit.
– Génial, je n'en ai pas mangé depuis une éternité !
Il déchire l'emballage et en glisse un dans sa bouche. Malheureusement, la sucrerie ricoche le long des vertèbres de son cou et roule sur le sol. Dépité, Emile l'écrase sous son talon. »
C’est vendredi soir et je roule à fond sur un sentier de forêt. Je suis presque recouvert de boue des pieds à la tête et maman va encore dire que je suis l’enfant le plus dégoûtant de la terre. Mais si je veux devenir champion du monde de VTT, je dois faire le sacrifice de la propreté.
Soudain, je dérape. Ma roue avant percute un petit rocher et mon vélo se cabre. Je suis éjecté en avant et je me dis que je vais peut-être mourir. Je ferme les yeux et, curieusement, je me demande si je reverrai Adèle. Je retombe lourdement sur le dos quelques mètres plus loin.
Le choc me coupe le souffle et, le temps de reprendre ma respiration, je reste étend sur le chemin boueux, à regarder le ciel derrière l’enchevêtrement de branches et de feuilles. Puis, je me relève doucement et constate que je n’ai rien de cassé. Je réajuste mon casque, ramasse mon VTT et l’inspecte. Ça va, lui non plus n’a rien de cassé. C’est drôle, je pense encore à Adèle. Tout à coup, j’ai terriblement envie de la voir. Purée, vivement l’école. Vivement lundi.
trottoir. Je viens de le faire
tomber de vélo en me jetant sur lui
comme un chat sauvage. Il pleure
en se tenant le genou droit
dans les mains. J'espère qu'il a mal.
Ma colère déborde
de tout mon corps; je sens que
je vais le massacrer ce petit pourri.
Petit à petit, les maisons laissent la place à des prés, des champs et des forêts. Le bruit et les mouvements du wagon le bercent, mais pas question de s’endormir. Il ne veut pas rater son arrêt. Le contrôleur passe et Clément lui tend le billet qu’il gardait dans sa main gauche. L’espace d’un instant, il soupçonne le contrôleur de lire en lui comme dans un livre ouvert. Mais l’homme poinçonne le billet, lui rend, et lui souhaite un bon voyage.
Clément répond merci monsieur et sourit. Il est bien bête de se faire des idées. Comment le contrôleur pourrait-il savoir qu’il s’est enfui? Personne n’est au courant. Et à part lui, personne ne sait où il va.
Coralie a un amoureux.
Il reste silencieux
quand ils jouent à cache-cache.
Peut-être est-il joueur ?
Peut-être a-t-il peur ?
Il fait un peu trop sombre
dans le congélateur.