Commentaires de livres faits par Coriolis
Extraits de livres par Coriolis
Commentaires de livres appréciés par Coriolis
Extraits de livres appréciés par Coriolis
On l'aura compris, je ne suis pas du tout pressé de retourner vivre parmi les vivants.
- Jouez hautbois, résonnez musettes... il est né le divin enfant...
- Je me souviens pas des couplets, dit Tom avec un air coupable.
- C'était très joli comme ça.
Les larmes montèrent de nouveau à ses yeux. Il n'en fallait pas beaucoup plus pour qu'il se mette à pleurer. Et Tom allait avoir de la peine.
- Il faut s'en aller, Tom. Le temps passe.
- D'accord, répondit Tom, tandis que Stu commençait à démonter l'abri de plastique. C'est mon meilleur Noël de tout le temps.
- Je suis bien content, Tommy.
Peu après, ils reprenaient leur route en direction de l'est, vers les hauteurs, sous le brillant soleil glacé de ce jour de Noël.
Mieux valait rester concentrés sur notre destination et ce que nous pourrions découvrir. Nous descendions vers la Planète Extrême. Ténèbres éternelles et pression incroyable.
Encore plus d'un kilomètre et demi en-dessous, et à intervalles réguliers, le long du réseau de fosses qui s'agrandissaient, des geysers sous-marins énormes projetaient des plumets d'eau bouillante, des sulfures toxiques et des bactéries dans leur gangue épaisse.
Le Keeling rentrait dans la bataille.
- Pouah ! fit-elle en la recrachant immédiatement.
La tête roula sur la pelouse tandis que le reste du corps s'affaissait, une gerbe de sang jaillissant du cou tranché.
- C'est vraiment trop injuste, reprit la dragonne orange. Ces saletés essaient sans arrêt de me voler mon beau trésor. Et en plus, ils ne sont même pas bons à manger.
Elle grimaça.
- Une chair caoutchouteuse au goût de poisson, pouarc !
Argil recula d'un bond pour éviter la flaque de sang qui se répandait. Il n'avait plus faim du tout.
" Saphirin ?"
Aucune réponse. Son cou s'amollit entre mes bras. Je lui tords la gueule de côté. Ses yeux vitreux sont la preuve que l'arbalétrier mérite d'appartenir aux troupes d'élite. Le carreau a pénétré par le menton et creusé son chemin jusqu'au sommet du crâne. La panique me submerge. Me voilà juché sur un cadavre qui descend vers le sol en cercles concentriques de plus en plus rapides. Voyons le bon côté des choses : je n'aurais pas à payer ma dette de sang. En revanche, rien ne dit que je serais encore vivant pour m'en féliciter.
C'est pourquoi, programmés à l'extrême, il arrive que des chevaux "de dressage" ne se comportent pas comme des chevaux "dressés"... ne supportant pas le moindre imprévu et pouvant se livrer à des fantaisies humiliantes pour leur passager (piaffer d'excitation inextinguible lors de la remise des prix, tour d'honneur embarqué...).
A quoi sert une discipline où la soumission est un but en soi, quand elle met des spécialistes en difficulté dans des situations dont se jouerait tout amateur éclairé de l'équitation de loisir ?
"Enfin, tu vois bien qu'il est gentil ! Regarde, il s'approche pour t'embrasser... Mais reviens, Léon...". Et cet adulte, qui ne supporte ni les souris, ni les avions, c'est d'un ridicule, et cet autre, qui préfère monter 10 étages à pied plutôt que de prendre l'ascenseur... Et ce cavalier qui a peur de son propre cheval, et celui-ci qui devient vert quand il voit un oxer, vous les comprenez, vous ?
Or les épreuves de TREC ont justement été conçues pour eux, selon le vieil adage : "c'est en trecquant qu'on devient trecquiste"...
- J'ai besoin de nib ! Remballez vos aspirateurs, vos encyclopédies et vos témoins de Jéhovah !
- Police, madame Martineau, dit-il en montrant sa carte. Puis-je entrer quelques instants, je vous prie ?
- Cornegidouille, qu'est-ce qu'ils me veulent, les perdreaux ?
- Rien de grave, j'ai juste quelques questions à vous poser. Ce ne sera pas long.
De mauvaise grâce, Jacote s'effaça afin de laisser pénétrer le fonctionnaire dans sa maison.
"Ah oui ! C'est facile à dire, dit Zifnab les yeux hagards. Ce n'est pas vous qui êtes obligée de le supporter après !"
Soupirant une fois de plus, il s'est mis à chanter de cette voix chevrotante et haut perchée qui vous perce les oreilles. Comme la première fois, le dragon a relevé brusquement la tête, et bientôt, il la balançait au rythme de la musique. Soudain, ses yeux se sont ouverts tout grands et il a regardé le vieillard, comme en état de choc.
"Seigneur ! a tonitrué la créature, qu'est-ce que vous faites sur la pelouse en costume de nuit ? Vous n'avez pas honte ?"
- Tu sens bon. Tu sens ce que tu es.
Elle déplaça les mains sur ses épaules.
- J'ai envie de...
La porte s'ouvrit avec fracas.
- Perrin, Berelain n'est pas... Désolé. Pardonne-moi.
Rand était sur le seuil, dansant d'un pied sur l'autre, sans rien de l'air du Dragon Réincarné.
Des Vierges se tenaient dans le couloir. Min passa la tête par la porte, sourit à Perrin, et disparut.
Faile s'écarta si doucement, si majestueusement, que personne n'aurait deviné ce qu'elle disait quelques instants plus tôt. Ou ce qu'elle allait dire. Pourtant, deux tâches de couleur empourpraient ses joues.
- C'est très aimable à vous, mon Seigneur Dragon, de nous rendre visite si inopinément. Je m'excuse de ne pas vous avoir entendu frapper.
Ah! Les temps étaient tristes!
Et l'Immortalité était bien malade.
On ne parlait plus d'elle qu'avec un sourire.
Car tout finit de la sorte en France, avec un sourire, même quand les chansons tuent.
Petit a : si le ciel est un parapluie, est-il défectueux ?
Petit b : où sont les baleines ?
- Dites ! Hé ! Ho ! Et le manche ?
QUI tient le manche ?
Elayne avait une main sur la bouche et Egwene luttait visiblement pour ne pas éclater de rire.
"Non, Mat", répliqua avec aisance Nynaeve, mais ses lèvres frémissaient. "Simplement quelque chose que j'ai remarqué chez les hommes.
- Il faudrait que tu sois une femme pour comprendre, dit Elayne.
- Que ton voyage se passe et se termine bien, Mat, dit à son tour Egwene. Et rappelle-toi, quand une femme a besoin d'un héros, elle en a besoin aujourd'hui, pas demain." Son rire fusa, irrépressible.
Il regarda avec stupeur la porte qui se refermait sur elles. Les femmes, conclut-il pour au moins la centième fois, sont bizarres.
- Hé, j'peux t'en dire autant. Moi, j'essaye de sauver cinq mille marronneux et, toi, tu m'annonces qu'mon frère s'en va dans la gueule d'un volcan que tu peux pas arrêter.
- Une bonne chose de s'aimer autant, nous deux.
Asmodée : Non. Pas tout à fait. Il y aura toujours des start up, vous savez.
Zeus : De ridicules sectes sans importance.
Asmodée : Sans importance la scientologie ? Ils ont Tom Cruise !
Barachiel : Je vois mal comment il pourrait y avoir un désaccord entre nous, monsieur Dolympe. Je suis très serein à ce sujet.
Asmodée : Et Travolta aussi. Des putains de bêtes en communication, les scientologues.
Barachiel : Asmodée, s'il vous plaît ! Monsieur Dolympe, la sainte trinité n'est qu'amour. Vous pouvez lui faire confiance.
Zeus : Si l'amour est aveugle, je ne le suis pas. Je me suis marié trois fois.
Barachiel : Oh... (Il se signe).