Depuis qu'on a déménagé
Auteur
- Ingrid Thobois (Écrivain)
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Notre narratrice a 10 ans. Elle est triste car elle a perdu sa petite soeur, Sandra et, avec elle, les rires et la joie ont disparu du cocon familial. Depuis le déménagement, dans cette maison toute blanche, sans couleurs, ils ne font plus grand-chose tous les trois. Les parents ne se parlent plus, la maman, qui prend des pilules, erre comme un zombie... La joyeuse tablée du soir s'est transformée en « morceau de banquise à la dérive ». Même la télévision reste éteinte excepté le temps du journal de 20h où rien ne risque de rappeler Sandra à la maman...
Notre héroïne, elle, est toujours là et elle aimerait que ses parents s'en rendent compte ! Elle nous raconte les souvenirs de sa petite soeur. Elle sait que malgré tout la vie doit continuer...
La scène finale, pleine d'optimisme, ouvre la voie à une reconstruction éventuelle.
Avec ce texte très court (à peine 40 pages), l'auteure Ingrid Thobois nous livre un récit poignant, tout en retenue et en pudeur. Un roman sur la perte d'un être cher, sur le deuil et la douloureuse reconstruction qui s'ensuit. On s'attache à la narratrice et à ses parents, on a envie de les voir s'en sortir, être heureux, vivre à nouveau. Le texte cependant n'est pas triste mais au contraire, plein d'espoir. On ressent toute l'importance de continuer à vivre malgré la perte de l'être cher...
Un récit juste, émouvant.
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Beau petit roman sur le deuil d'un enfant, d'une sœur, sur la vie qui doit continuer coûte que coûte.
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Date de sortie
Depuis qu'on a déménagé
- France : 2013-09-11 - Poche (Français)
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Résumé
Une petite fille raconte comment sa vie a complètement changé depuis que sa petite sœur n'est plus là et qu'elle et sa famille ont préféré déménager. Terminées les longues balades à vélo, le léchage des casseroles de chocolat chaud, les discussions animées à table, le rire de maman aux blagues de papa... Bizarrement, le JT de 20 heures est la seule activité qui vient animer le quotidien morose de ce foyer dont la vie semble s'être échappée.
"Elle était chouette, tout de même, cette maison de plain pied. Dommage que maman ait refusé de la décorer. Dommage que papa n'ait pas trouvé les bons mots pour lui faire comprendre que c'était ça, la chose à faire : mettre des couleurs, peindre les murs, chiner à droite à gauche pour trouver des objets farfelus. Se refaire doucement un nid. Et ce n'est pas trahir sa fille morte que de s'occuper de sa fille vivante."
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