Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
Résumé
Dans ces brefs récits initiatiques, Yi Ch’ŏngjun, le plus grand écrivain sud-coréen, interroge les mystères de la création à travers le prisme de la transmission. Ce processus douloureux croise son désir obsessionnel de faire revivre sa province d’origine, le Chŏlla, si souvent martyrisée au cours des siècles par le reste de la Corée.
Il ne s’agit pas pourtant de pédagogie ou de racines, car Yi Ch’ŏngjun n’est pas un écrivain confucianiste, comme tant de ses confrères. Le relais entre les générations n’est pas heureux ni facile, il n’est pas garant de vérité. On est bien davantage dans le registre chamanique, celui qui affleure dans le chant traditionnel p’ansori, sur lequel il s’est si souvent penché.
S’il explore ainsi le cirque, le tir à l’arc, la céramique, la peinture et la photographie, c’est pour s’interroger, chaque fois, sur l’étrange façon qu’a un artiste, un créateur ou un artisan de transmettre son savoir à un élève ou à un disciple.
Yi Ch’ŏngjun rejoint une ancestrale tradition extrême-orientale qui oppose tout en les liant apprentissage auprès des maîtres et expression individuelle. En le forçant à se poser des questions essentielles ainsi que le fait ici le vieil arbre géant au seuil de la mort, le maître place l’élève dans une temporalité qui le dépasse, celle des générations précédentes, celle des oeuvres qui durent, là où se trouve la source du sens ou de l’interprétation existentielle.
Afficher en entier