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Dites-nous comment survivre à notre folie



Description ajoutée par noname_1 2011-04-01T16:20:04+02:00

Résumé

Deux drames marquent ces quatre nouvelles : la guerre - Kenzaburô Ôé avait dix ans en 1945 -, et la naissance, en 1964, de son fils anormal qui lui a révélé le véritable chemin de la vie. Si les récits de Kenzaburô Ôé ne sont jamais totalement autobiographiques, tous en revanche prennent naissance dans son expérience personnelle. Dans Gibier d'élevage, l'auteur décrit l'impact sur les esprits, dans un village montagnard, de la présence d'un prisonnier noir américain. Dans Dites-nous comment survivre à notre folie, nous ont contés les efforts d'un père pour nouer avec son fils handicapé mental des relations aussi étroites et fines que possible. La dernière nouvelle est l'un des textes les plus déconcertants et les plus complexes de ce romancier qui fut couronné par le prix Nobel en 1994.

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Classement en biblio - 24 lecteurs

extrait

Il avait beau se répéter ce couplet comme en autant de récitals à lui-même offerts : c'était une musique qui, quoique cent fois entendue, lui procurait inaltérablement une émotion toujours neuve. Et de fait, c'est maintes fois qu'il avait expérimenté cette jouissance que lui apportait la seule musique de ses propres paroles.

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Commentaires récents

Lu aussi

je suis assez déçue de cette lecture; étant donné le côté contestataire et engagé attribué à l'auteur je m'attendais à une critique de l'accueil fait aux personnes atteintes de handicap, au récit de la difficulté de ses relations avec son enfant gravement handicapé; mais non, à longueur de pages, le héros se plaint, se complait dans sa vacuité, et abuse jusqu'à la nausée des mots "obèse, gros, gras, graisse". La fin est aussi inutile que le reste, et ne nous apprend rien, bref grosse déception

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Lu aussi

ça faisait un petit moment que je voulais découvrir Kenzaburô Ôé, parce que j'aime bien la littérature asiatique et qu'il a eu le Nobel de littérature. Donc vraiment, j'attendais beaucoup de ce livre, qui avait a priori tout pour le plaire. Et au final j'ai trouvé ça plus que quelconque, que ce soit au niveau des scénarios des nouvelles ou du style d'écriture. Malgré quelques bons points par-ci, par-là, je suis globalement très déçue.

=> Gibier d'élevage

Une première nouvelle que je n'ai pas apprécié notamment parce qu'elle est trop lente à démarrer. Mais néanmoins, la base de texte est pleine d'éléments intéressants : l'encrage historique pendant la guerre du japon, le prisonnier, le fait qu'il soit noir et ce que ça implique, la critiques sociale entre les japonais des villes et les japonais des montagnes. J'ai vraiment trouvé qu'il y avait de l'idée, c'est pas le genre d'histoire qu'on voit partout quoi.

Mais, les développements ne sont pas toujours des plus passionnants, car pendant un bon moment... Bah il se passe rien. Les personnages n'ont en plus aucune personnalité. En outre, j'ai trouvé la plupart des thèmes amorcés pas bien traités. Du genre le thème de la guerre : ce n'est qu'un prétexte pour justifier la présence du prisonnier. Rien d'autre. Du coup, j'ai été un peu déçue car je m'attendais vraiment à autre chose.

Le dernier tiers remonte tout de même le niveau globale : les enfants se prennent de passion pour le prisonnier. L'évolution de leur comportement/caractère face à cet événement est assez intéressant, car il fait appel à pas mal de sentiments contradictoires. Fascination et répulsion, douceur et violence. Mais bon, globalement, j'ai pas apprécié.

=> Dites-nous comment survivre à notre folie

Changement de thème pour cette nouvelle, on traite non plus de la guerre mais de la maladie mentale d'un enfant. On y aborde l'étrange relation fusionnelle et assez touchante entre un père et son fils malade. Il y a également quelques touches mystérieuses dans ce texte, presque fantastique, ce qui est assez agréable.

J'ai néanmoins trouver la seconde intrigue, secondaire, (le personnage principal qui est écrivain et s'est mis sa famille à dos en souhaitant publier une biographie de son père) très mal amenée. Une fois l'ensemble de la nouvelle lu : pas de problème, on comprend parfaitement le rapport entre les deux intrigues. Mais quand on lis le livre pour la première fois, les passages d'une intrigue à l'autre sont bien trop brutaux et incompréhensibles pour être plaisants.

=> Agwîî le monstre des nuages

Une nouvelle que j'ai préféré aux deux premières. On a plus ce style réaliste mais on bascule dans le fantastique (en sens classique du terme). Ce qui m'a le plus emballé, c'est la galerie de personnage proposé. J'ai trouvé le personnage de "D***" très original, et sa relation avec le narrateur est vraiment intéréssante. Mais même les personnages secondaires ont une personnalité propre. Cette nouvelle a son lot de scènes et de passages vraiment passionnants.

Malheureusement, je scénario tient en trois lignes et j'ai pas aimé la fin, que j'ai trouvé à la fois trop prévisible (car annoncée dans les premières pages de la nouvelle) et trop brutale (car en quelques pages c'est bouclé, alors qu'on aurait encore pu dire plein de choses)

=> Le jour où il daignera lui-même essuyer mes larmes

La nouvelle que j'ai le moins aimé, j'ai même pas réussi à la terminer ! C'est un texte que j'ai trouvé extrêmement confus. Il est vraiment dur de suivre l'enchainement d'action, de comprendre qui sont les personnages ou de comprendre tout simplement où l'auteur veut en venir. J'ai abandonner ma lecture environ au tiers de la nouvelle car je ne ressentais absolument aucun plaisir à la lire, et qu'en plus je ne voyais toujours pas le début d'une quelconque intrigue qui aurait donner un sens et de l'intérêt à tout ça.

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Date de sortie

Dites-nous comment survivre à notre folie

  • France : 1982-02-02 - Poche (Français)

Activité récente

Gigi-4 l'ajoute dans sa biblio or
2018-10-29T16:34:05+01:00

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Les chiffres

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Note globale 5.67 / 10

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