Commentaires de livres faits par fizwizbiz96
Extraits de livres par fizwizbiz96
Commentaires de livres appréciés par fizwizbiz96
Extraits de livres appréciés par fizwizbiz96
Ou comment rendre "beaux" des viols, car oui, les échanges sexuels quels qu'ils soient, quand ils ne sont pas consentis en amont, ce sont des viols, même si on se persuade qu'on aime.
Bref, la culture BDSM a encore de beaux jours devant elle...
On a là un cri du coeur, clair, net, tout est compréhensible, tout coule de source. Alors oui c'était les années 70, "ce n'est plus comme ça maintenant" mais si peu de moyens sont donnés à la sphère de la santé mentale, que ça n'a pas tant changé que ça, finalement.
Ca invite à réfléchir. Beaucoup. Valérie avait compris énormément de choses, sur elle, sur sa dynamique familiale, sur les névroses de ses parents;.. C'est impressionnant pour une fille de 13 / 15 ans (15 ans au moment de l'écriture mais 13 au moment de l'internement, elle avait donc déjà compris certaines choses).
A lire pour comprendre les enjeux de la santé mentale, les problématiques familiales et ce qu'elles engendrent, et l'échec des méthodes psychanalytiques freudiennes à 2 balles (qu'on persiste pourtant encore à enseigner, même si pas que Freud, on le fait lire aux étudiants de psychiatrie !!).
Outre ce détail, j'ai lu le livre d'une traite, en 2/3h, on se perd dedans, ça c'est clair, il y a ce côté "je veux, je dois savoir la suite".
Mais, quelques détails de-ci de-là qui montrent bien la "pédagogie" de l'époque (puisque c'est un livre destiné aux enfants) : il faut être gentil pour mériter une belle vie, les pauvres sont sales, bêtes et méchants, les pauvres envient les riches, les riches sont gentils et bienveillants... et bien entendu
Bon voilà, la morale ne me plaît pas, d'un autre côté je trouve toujours ultra intéressant de voir noir sur blanc la pédagogie type de l'époque.
A lire avec recul, donc, mais à lire!
En fouinant dans la bibliothèque de mon papi, j'ai déniché "Week-end à Zuydcoote", magnifique couverture, datant de 1957, jauni, puant le vieux livre, bref, tout ce qu'il me faut pour me donner enve !
Je l'ai donc commencé hier. J'ai été happé par le récit, et j'ai dévoré le livre sur une nuit blanche.
Que d'émotions ! Et quel réalisme ! Pas une seule fois je me suis dit "ce genre de choses n'arrive que dans les livres" ou "en 'vrai', ça ne se serait pas passé comme ça".
Non, tout au long du livre, j'ai été frappé par le réalisme transpirant, l'écriture légère des dialogues et en même temps la réflexion profonde suintant de la narration...
Je n'avais jamais lu Robert Merle, je pense que je vais placer tout son oeuvre en tête de ma pile à lire.
En tout cas, depuis ce matin, j'ai envie de mettre ce livre dans les mains de toutes les personnes croisant mon chemin. N'hésitez plus !!
Très agréable et facile à lire, aucun passage "de trop" qui ferait qu'on ait envie de s'arrêter à mi-chemin par ennui, le livre m'a paru toutefois survoler trop de choses, à vouloir dépeindre, sur un nombre de pages si court, le caractère d'un nombre de personnages si élevé. Surtout qu'il ne s'agit pas d'un polar mais bien de la narration d'un instant T qui aura son impact propre sur chacun.
Bien que réaliste, j'aurais aimé plus de profondeur, de rebondissement, de détail.
Rapide à lire, mais on n'en ressort pas époustouflé ou changé, comme certaines critiques ont pu le dire.
Bref, ce livre qui m'a été offert à Noël a pour moi été une excellente et agréable surprise, émouvante aussi. On est parfois agacés de Nujeen, mais c'est justement comme je disais pour moi tout ce qui fait qu'aucun défaut n'a été atténué pour faire plaisir au lecteur. On se rend compte aussi du bond de maturité réalisé par Nujeen entre le début et la fin du livre : elle s'ouvre au monde, elle prend en compte la souffrance de sa (ses) soeur(s)...
J'ai une unique peur latente vis à vis d'elle... avoir inséré une photo de ses parents qui sont toujours en Turquie... Espérons qu'elle ne fasse pas trop de succès...!
Je recommande en tout cas très vivement cette lecture fluide, rapide, instructive, intense.
Rien que la traduction n'est vraiment pas terrible, avec des expressions anglaises non francisées, et quelques phrases de non-sens (quand Sullivan meurt, il dit "Je ne peux pas mourir", plus loin dans le livre on nous dit "Sullivan avait dit à Guilford <
Et comme le dit Rastavani, après un chef d'oeuvre tel que Spin, on attendrait une histoire plus... aboutie, moins "tape à l'oeil" en étant à la fois banale dans son fantastique.... alors que l'idée de base est vraiment exploitable pour pondre un truc grandiose...
Ca n'en reste pas moins un livre qu'on lit jusqu'à la fin, mais pas l'un des meilleurs de Wilson, de loin !
Les belles paroles philosophiques de "Goldstein", de "O'Brien"....
La dystopie décrite n'est même pas si bien faite que ça. Je trouve un réalisme humain bien plus puissant ailleurs.
Je ne conseille pas cette lecture pour s'initier à la SF ou aux dystopies pouvant ressembler à ce que nous vivons actuellement. Fahrenheit 451 fait très bien l'affaire avec moins de pages. Ecrit à la même époque, donc le même genre de misogynie où la femme est sans cervelle et sert à être belle, mais c'est moins étalé, c'est moins au centre du livre, et la dystopie est pour le coup bien plus réussie.