Commentaires de livres faits par Laully
Extraits de livres par Laully
Commentaires de livres appréciés par Laully
Extraits de livres appréciés par Laully
— Foncer à l’intérieur et dégommer tout le monde ? grogne Anita.
J’observe Nali, qui est la seule parmi les loups capable de garder son calme et le contrôle sur son animal pour réfléchir à la meilleure manière d’approcher la situation.
Par toutes les saintes Craquinettes du monde !
Il est nu. À poil. Pas un vêtement sur sa peau.
Et je suis en train de lorgner ses coucougnettes.
L’évidence s’impose à elle. Nul autre choix n’était envisageable : elle devait revenir et accomplir son destin.
Cette fois, elle ne pourrait pas fuir.
La mort, glaçante, s’approchait à petits pas, tandis que ses larmes coulaient, impuissantes.
Boum, boum…
Son cœur ralentit.
À présent, elle ne souhaitait plus qu’une chose : que la douleur cesse. Après son dernier soupir, elle se posa une seule et unique question : comment en était-elle arrivée là ?
— Ce n’est absolument pas aussi efficace qu’une balle en pleine tête, objecta-t-elle.
— Tu ne peux pas porter tout ça. Et tu rajoutes du poids à Ronan.
Elle bougonna et retira une seule des deux mitraillettes qu’elle portait autour du cou. Où est-ce qu’ils planquaient une armurerie dans ce manoir
— Loup-garou, corrigea-t-il.
— Frimeur, répéta-t-elle.
— Tu es une magicienne capable d’immobiliser des gens, fit-il remarquer.
— Une personne. Je peux immobiliser une personne à la fois. Sauf si Ulrich est dans les parages.
— Et tu préférerais avoir la capacité d’enfoncer des portes ? rétorqua-t-il.
— C’est vachement plus classe, dit-elle en passant devant lui en reniflant.
— Je vais le bouffer, lâcha mon acolyte.
Liam rejoignit le reste de la meute. Ils étaient trop nombreux pour emprunter des Jeeps. Je ne connaissais pas leur plan et je ne voulais pas le connaître. Où qu’ils aillent, j’espérais qu’ils seraient heureux et en paix.
— J’espère qu’il sera mangé par un ours en chemin, conclut Rana.
– Ce sont des amis, répondis-je.
L’information ne l’intéressait pas.
– Ils sont venus pour moi, ajoutai-je. Pour me sortir de la prison.
– Nous sommes sorties seules, nous n’avons besoin de personne.
Autant raisonner avec une version de Cassie trois fois plus têtue que l’originale, le matin au réveil.
– Je ne la connaissais pas comme ça. Je n’ai connu jusque-là que la mère douce, patiente et aimante. J’ai l’impression qu’elle s’est transformée en chef de commando.
– Elle est impressionnante.
– Elle est flippante, rétorquai-je.
– Elle veut vous protéger.
— Je me porte garant pour lui, rétorquai-je en m’arrêtant.
— Les ennuis suivent ta trace, fit Billy. Un agent du FBI et maintenant un adolescent sont au courant de l’existence des Alters à Folsom. Avant ça, nous vivions tranquillement.
— Oui, juste une petite attaque sur votre futur Ma’akra de temps en temps, c’était vraiment calme effectivement, fis-je remarquer.
— Si tu n’es pas avec un clan, tu es contre les Alters.
— Bon sang, on se croirait à la préhistoire. Personne n’a le droit d’être Suisse chez vous ?
— Suisse ?
— Neutre.
— Non, pas vraiment.
— Donc soit je suis avec vous, soit je suis contre vous, résumai-je.
— C’est l’idée.
Cette fois, je cligne des yeux, estomaquée.
— Je ne peux pas, déclaré-je.
— Tu as bien aidé Mégane, puis Solace.
— Qui se sont liés, et qui sont déjà des forces de la nature.
— Il n’y a personne dans ce cursus qui ne soit pas une force de la nature, Kyra. Et les dragons ne choisissent pas des mauviettes.
— Mais je ne suis pas professeure, je n’ai pas la pédagogie pour…
— Kyra, me coupe-t-il
— C’était quoi ça ? Qui renifle de cette façon ? Tu t’es pris pour un chien ?
— Erika ?
— Non ! Ici le Père Noël, malheureusement Erika est en train de danser toute nue sur les tables en se recouvrant de téquila. Puis-je prendre un message ?
Silence à l’autre bout. Tom et moi n’avions décidément pas le même humour. Je soupirai.
— Je te laisse quelques heures, et tu te fais kidnapper, rétorqué-je.
— Tu marques un point. Mais à partir de maintenant, je suis de nouveau ton garde du corps.
— Donc… ? Je n’ai plus le droit de me frotter au danger ?
Tu soigneras avec la douceur de ton âme
Tu protégeras avec la force de ton cœur. »
Je serre les poings. Elle ne croit pas si bien dire.
— Exactement ! Sauf que l’ours en question est sacrément mal léché et il vient de se réfugier à l’intérieur comme une mauviette.
— Tu veux voir mes ailes et ma queue en fourche aussi ? demandé-je sarcastiquement.
— Tu as une queue en fourche en plus des ailes ? Wôw ! Je peux les voir ?
Je roule des yeux en constatant que même avec mon ton moqueur, elle n'a pas saisi que je la taquinais. Il semblerait qu'elle manque de subtilité en termes d’humour. Malgré cela, elle poursuit la conversation.
— Tu te moques de moi, c’est ça ?
— Arrête de me regarder, dit-il calmement.
Je me figeai.
— Je suis simplement tournée sur le côté.
Il renifla.
— Je sens tes petits yeux de fouine braqués sur moi.
Ma main lui claqua l’épaule. Pas suffisamment fort pour lui faire mal, mais assez pour lui arracher une protestation. Je ris de son air courroucé, tandis qu’il se redressait sur le coude.
— Recommence, et je t’arrache la main, me prévint-il.
— Je tremble de peur, répondis-je.
Le Spartiate hocha la tête.
— Oui. Et toi, chez ta grand-mère ?
J’acquiesçai à mon tour. Oliver sourit.
— Essaie d’éviter de craquer pour un Faucheur pendant ton absence, OK ?
Je levai les yeux au ciel.
– J’ai besoin d’un autre café, marmonna Cynthia en rassemblant ses affaires.
– J’ai besoin d’un autre cerveau, répliquai-je. Je me contenterai d’un café.
Un élu resplendissant émergera.
De sa main d’or, les blessures il guérira.
De son aura, le monde magique il éclairera.
Mais face à lui, les miroirs s’éteindront.
Sur ses connaissances, les ténèbres fondront.
Les épreuves le façonneront et l’endurciront.
Depuis le ciel, les étoiles veilleront.
La forêt murmure les secrets qu’il déchiffrera.
Au sommet de la montagne, l’appel il entendra.
C’est alors que son cœur d’or, dans la nuit, brillera
Et la lumière perdue, il ramènera.