Les salauds vont en enfer
Auteur
- Frédéric Dard (Écrivain)
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Classement en biblio - 5 lecteurs
extrait
Je pleurais sur cette carcasse de salaud parce que je venais de comprendre une grande vérité : un salaud, ça n'existe pas...
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De San-Antonio on ne retrouve ici qu'une esquisse du "Vieux", chef des services secrets. le style est bien plus sobre, l'humour absent. On est bien sur un roman noir à l'ambiance tendue, sèche comme un coup de trique et au suspense prenant. La violence est sous-jacente, crue et surgit par vagues.
Un flic se fait passer pour un truand et se trouve emprisonné avec l'espion qu'il doit faire parler. L'astuce du scénario se trouve dans le fait que l'on ne sait pas qui est le flic et qui est l'espion. Et à travers leurs incarcération, leur évasion et leur cavale, l'auteur nous démontre à quel point la limite entre le flic et le truand est ténue et devient même absente pour le lecteur, qui finit par se demander s'il y a bien un représentant de la loi dans tout cela. Les deux hommes finissent par se lier d'amitié, une amitié certes bestiale mais profonde et c'est l'arrivée dans l'histoire d'un troisième personnage, une femme, qui viendra (évidemment) brouiller les deux hommes et nous surprendre encore une fois, je vous laisse découvrir pourquoi...
Un indispensable pour les amateurs de romans noirs à suspense...
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Un bon roman.
Bien apprécié, l'intrigue est bonne et les personnages nous entraînent bien.
Dard fait bien traîner.
Très original comme polar avec zéro enquête.
Pas beaucoup de question, pratiquement pas d'interrogatoire.
Juste une histoire de frère de tôle qui s'évadent suivit d'un règlement de compte.
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Date de sortie
Les salauds vont en enfer
- France : 2011-10-27 - Poche (Français)
Activité récente
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Editeurs
Résumé
Dans un pénitencier, sous le regard d'un gardien sadique, deux hommes s'épient, se torturent, s'entre-tuent presque et puis s'évadent. L'un d'eux est un mouton chargé de démasquer les complices de son compagnon de captivité.
– On s'est trop cogné sur la gueule lui et moi... ça marque deux hommes ! Trop cogné... trop haï ! Une haine comme la nôtre, c'est plus fort que de l'affection, ça va plus loin.
Il arrive un moment où être d'un côté ou de l'autre de la barricade, cela ne veut plus rien dire. Qui est le justicier, qui est le criminel ? Nous ne l'apprendrons qu'à la dernière extrémité, lors-qu'ils seront à bout de forces, au bout de l'enfer.
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