Obasan

le style m'a perdu. Par moment je ne comprenais pas ou l'auteur voulait en venir. Il manque pour un cadre plus histoire, un contexte plus approfondit. J'ai aimé les échanges avec Emily, le chap sur son journal.

La révélation si on peut dire sur un personnage reste prévisible. La narrateur est à la première personne du singulier mais cela n'apporte rien au récit. Beaucoup de chose sont sous entendu, faut être vigilant pour certain passage. Je m'attendais à plus de détail sur cette période de l'histoire, sur comment ils ont ressenti les choses etc. Le style peut perturber d'ailleurs

Un roman qui nous apprend beaucoup de choses sur la situation des nippo-canadiens. J'ignorais totalement qu'ils avaient été impactés par la seconde guerre mondiale et qu'ils étaient passés par de telles épreuves.

J'ai donc été ravie d'en savoir plus que ce pan de l'histoire. A côté de ça, le style est typiquement japonais, comme si l'exploration des sentiments était tabou. On survole en légèreté les sujets, pourtant graves et difficiles. L'histoire est parfois un peu décousue, dure à suive parce qu'on change souvent de perspective.

Roman qui se lit facilement, mais pas forcément un livre que je recommanderais chaudement.

Une lecture très instructive, j'ignorais totalement le sort que le gouvernement canadien avait infligé à sa population japonaise durant la Seconde guerre mondiale et j'ai été horrifiée de l'apprendre.

Je trouve le récit très bien raconté, Naomi était une enfant pendant la guerre et ne garde que très peu de souvenirs de cette période, elle a enfouis en elle le traumatisme causé par les déplacements forcés et les conditions de vie dans lesquelles elle a grandi. En allant chez sa tante à la mort de son oncle, elle retrouve des documents témoignant de ce qui s'est passé. C'est non seulement à l'Histoire qu'elle est confrontées mais plus encore, c'est son histoire qui resurgit dans sa mémoire au fil de sa lecture.