Deuxième livre reçu dans une boîte fairyloot et je ne peux pas dire que ça me donne envie de poursuivre longtemps avec Fairyloot. Globalement, j'ai apprécié ma lecture, j'ai passé un bon moment, mais j'ai beaucoup de défauts à reprocher à ce livre.

Premièrement, des qu'il est question de voyage dans le temps dans un livre, pour que je le trouve réussi, il faut qu'il y ait des règles établies sur son fonctionnement et une certaine logique. Ici, j'ai trouvé que les règles et la logique étaient floues. Le principe de voler de la vie aux humains est intéressant (avec toutes les questions morale que ça pause), mais peu exploité et peu expliqué, ce qui fait que ça laisse à désirer. Spoiler(cliquez pour révéler)D'autant plus qu'il n'est même pas explique comment le héro fait pour voyager dans le temps.

Deuxièmement, ça faisait un bon moment que je n'avais pas lu un livre avec des relations amoureuses aussi peu bâties. Déjà que le personnage principal de Joan est très peu développée, ses deux prétendants, Aaron et Nick, c'est à un autre niveau (on sait pratiquement rien d'eux). Il y a beaucoup trop de insta-love à mon avis et les relations sont trop peu développées.

Troisièmement, ce livre est plein de "dead end" des aspects avec un grand potentiel, mais complètement inexploités. Spoiler(cliquez pour révéler)Ce qui est arrivé à Aaron pour qu'il soit évincé de la succession et ce qui est arrivé à sa mère, qui est le roi et qu'est-ce qui lui a permis de modifier le temps?, Qui est la madame blonde et que veut-elle?, Pourquoi garder Jamie enfermé... Ça laisse une grande impression de dépression à la fin du roman. On a clairement pas su tout ce qu'on aurait voulu savoir.

En bref, à la lecture de la quatrième de couverture ce livre m'avait semblé très alléchant, dans une ambiance dark academia avec un enemies to lovers, mais ce n'est clairement pas ce qui en est ressorti. Les personnages sont pauvrement développés, le monde manque de structure, d'explications et de règles et l'histoire en tant que tel laisse à désirer à cause de tout cela. Ce ne fut certes pas un livre au niveau de ce que je m'attendais pour Fairyloot, tirant certainement plus vers le Young que le adult de YA.

Dès ma première lecture de ce roman (il y a longtemps lorsque j'avais 12 ans, mais je l'aime toujours autant aujourd'hui) j'ai fait comme WOW. Je suis tout de suite tombée en amour avec le monde, les types de fées et les magiciens, vraiment, j'ai adoré.

Pour moi, la chose qui ressort le plus c'est le système complexe entourant les différents types de fées, des moins puissantes aux plus puissantes, maîtrisant différents pouvoirs et tout cela par la voix et le chant.

Les personnages de Satria et Tolyco ainsi que Leo m'ont également enchanté. Satria et Tolyco ont des personnalités complètement opposées et se complètent merveilleusement bien. On comprend très bien pourquoi elles sont devenues amies.

Vraiment une perle :)

De manière générale, j'ai bien apprécié ma lecture, j'ai passé un excellent moment. Cependant, il y avait trop de de trucs qui m'ont énervé pour qu'il se ramasse en biblio or. Premièrement, quelle idée de mettre la couverture du deuxième tome sur la quatrième de couverture, le titre lui-même est un spoiler ! Personellement, j'aurais préféré le découvrir seule. Deuxièmement, on m'a décrit ce livre comme un enemies to lovers, ce qui a mon avis est assez court (cela dure quoi 100 pages max) alors à mon avis, cela tire plus de l'insta-love. Troisièmement, on nous fait croire sur comme fer aux talents d'Alosa, pour finalement essayer de nous faire croire que Draxen et Riden se seraient rendu compte qu'elle cherchait la carte depuis le début? Je n'en crois pas un mot. Finalement, dans les dernières 100 pages tout se passe bien trop vite Spoiler(cliquez pour révéler)ils se font kidnapper, les expériences bizarres, ils s'échappent, retour sur le navire de Draxen, à l'abordage !, on rencontre le roi des pirates en 30 sec et retour sur le ava-lee . Le livre aurait clairement du être plus long pour qu'on ait le temps de bien comprendre le tout et de réellement rencontrer les personnages.

Donc voilà pour Daughter of the pirate King

Excellente série très triste et touchante à la fois. Je la recommande grandement. Une série qui vous fera vivre de grandes émotions.

Étant tombée complètement en amour avec la série du même nom sur Netflix, je me suis dit qu'il faudrait que je lise l'oeuvre originale (ou du moins sa version manga puisque le roman n'est pas disponible en français à ma grande déception). Cette lecture m'a quelque peu décue néanmoins, non pas parce que ce n'était pas bon, mais plutôt parce qu'elle ne différait en réalité en rien de la série animée et ce fut donc comme relire une deuxième fois la même histoire, mais dans un format moins fluide. Bref, c'est une très belle œuvre, mais l'adaptation y restant très fidèle, j'ai préféré cette dernière étant donné les petits plus ajoutés par l'animation.

Étant une grande fan de Déracinée et plus encore de Spinning silver, je ne pouvais passer à côté de cette nouvelle série de Naomi Novik. Je n'avais cependant guère trop d'attentes car j'avais sommes toutes très peu entendu parler de cette série. Au début, comme plusieurs j'ai bien l'impression, j'ai eu de la difficulté à accrocher à ma lecture, mais au bout de deux chapitres je dirais (ces derniers faisant dans la cinquantaine de pages), j'étais réellement embarquée.

J'ai vraiment bien aimé la présentation que l'auteure nous fait de l'école, cette dernière incluant énormément de petits détails, peut-être trop pour certains, mais pour ma part, je me suis régalée. J'ai bien aimé aussi que, pour un set-up d'école de magie, le livre s'éloignait quand même assez des grands exemples du genre (on est assez loin de Harry Potter).

Quant aux personnages, j'ai vraiment bien apprécié le développement du personnage de Galadriel et c'est entre autre d'assister à ce développement qui m'a fait accrocher autant à l'histoire. J'ai bien aimé également ses deux comparses, Liu et celle dont je ne me rapelle pas de l'orthographe du nom. Par contre, bien que je trouve que sa relation avec El est réellement cute et m'a fait sourire à de nombreuses reprises, j'ai trouvé qu'Orion lui manquait cruellement de développement. L'entièreté de sa personnalité semble reposer sur le fait qu'il est un tueur de montres, mais qu'il voudrait que les autres le traité comme un humain normal.

Pour finir, si j'ai bien apprécié le temps que l'auteure prend à mettre en place son monde, j'ai trouvé que l'intrigue au contraire s'en retrouvait négligée. On a en effet pas de réelle intrigue avant quoi, les cent dernières pages ? Et celle-ci semble un peu précipitée. Le livre aurait peut-être profité d'une centaine de pages supplémentaires afin de mieux insérer l'intrigue dans le récit dès le début.

Pour conclure, une belle lecture en général, quoique je ne l'ait pas autant appréciée que les précédentes œuvres de l'auteure, et je vais très certainement me procurer la suite.

Wow, il s'en est passé des choses en ces 400 et quelques pages, à un tel point que j'ai l'impression d'avoir lu plusieurs romans. J'ai l'impression que l'embarquement de Fitz sur le Rurisk c'était il y a un bon bout de temps. C'est ce que j'aime de l'écriture de Robin Hobb, il arrive à présenter de manière réaliste le passage du temps en s'arrêtant sur les évènements importants et en ne négligeant pas de détails,avis en un seul roman de 400 pages peut s'être écoulé des mois, voir des années.

Je ne sais pas pourquoi mais j'avais négligé ce roman depuis un bout de temps, le laissant trainer sur ma table de nuit, mais sans jamais commencer ma lecture. Il est resté plusieurs mois avant qu'hier je me décide à lire plus loin que la page une. Et je ne l'ai pas regretté. Je ne sais pas pourquoi, je m'attendais à ce que ce tome-ci soit décevant et à ma lecture, j'ai trouvé tout le contraire. Ce tome-ci était tout à la haut je des deux premiers, plein de rebondissements, de complots et de passages qui nous donnent envie de pleurer sur le sort des personnages.

J'ai trouvé dans ce tome-ci un FitzChevalrie devenant de plus en plus adulte prenant de plus en plus la teneur des choses qui se passent autour de lui. Il souhaite protéger son roi et le prince Vérité et préserver le royaume de l'ambition de Royal et des pirates rouges, aux dépends de sa vie et de son bonheur personnel, ainsi que de sa relation avec la douce Molly. Spoiler(cliquez pour révéler)Pauvre Molly d'ailleurs qui a fait le choix d'abandonner Fitz pour protéger son nouveau bien-aimé. Je crois bien d'ailleurs que Fitz est bien le seul à ne pas avoir réalisé qu'elle ne partait pas avec un autre homme, mais Bein qu'elle portait son batard en son sein.

Ce que j'aime aussi de cette série, c'est la prédominance de la vie politique et des complots qui se trament. Je crois que dans ce tome-ci c'est ce qui est au centre du roman. Spoiler(cliquez pour révéler)Jusqu'à la toute fin, j'espérais que le pauvre roi Subtil allait pouvoir s'en sortir, mais si je me disais que sa chance était faible, je ne m'attendais certainement pas à ce que Sereine et Justin soient la cause de sa mort. Et la reine Kettricken qui réussi à s'échapper avec le prince héritier de justesse, j'espère qu'elle et le roi Vérité vont survivre pour voir un jour leur progéniture monter sur le trône des Six-Dûchés et que Royal soit traîné en justice pour trahison et meurtre. (C'est quand même lui qui a donné l'ordre de tuer le roi...)

Je sens que cette fois-ci, c'est comme si on était à la fin d'une saison, ou d'un premier cycle. Dans un certain sens, ce serait un bon moment pour arrêter la série, mais il reste tant de choses à élucider. Le prochain cycle, ou saison, sera sans doute plus centré sur la guerre avec les pirates rouges et le retour de Vérité avec les anciens, venu sauver le royaume et asseair son enfant sur le trône.

En louant ce livre à la bibliothèque, je ne'attemdais certes pas à une BD de 270 pages, plutôt à 100 pages max. Mais je dois dire que j'apprécie grandement la longueur maintenant. Le prince et la couturière est une bande-dessinée à l'histoire simple, mais néanmoins touchante et avec une certaine touche humouristique bien pensée. Les dessins sont très beaux, surtout les robes que l'on a vraiment envie de porter. En bref, un vrai petit bijou de la bande-dessinée

Excellente BD québécoise je trouve! Les dessins de Falardeau sont magnifiques et avec les couleurs de Cab cela donne une super énergie à la BD. L'histoire est originale et complètement addictive. J'ai acheté le livre samedi au salon du livre de Québec et l'ai terminé samedi dans la journée, c'est sur que c'est une BD alors cela se lit vite mais quand même... J'ai vraiment hâte de pouvoir lire le deuxième tome et Spoiler(cliquez pour révéler)de découvrir qu'est-ce qui se passe réellement avec le directeur... Je suis sure que ça a un lien avec la légende mais lequel...? Je n'arrives pas à le trover.

Je suis une fan finie des personnages, autant Elodie, que Catherine et la gang de rousse et bien évidemment Étienne. Ça donne vraiment le gout de s'inscrire pour vivre une expérience du genre aussi enrichissante et drôle!

Une belle suite à La servante écarlate dont la fin m'avait laissée un peu sur ma faim on pourrait dire. J'avais bien envie de savoir quel serait le sort des personnages et de manière plus importante, quel serait le sort de la république de Gilead/Galaad. On peut dire que ce second tome a bien répondu à mes questions. J'avais trouvé la servante écarlate assez dark et assez effrayant dans le sens où, contrairement à d'autres dystopies, il était facile d'imaginer un futur qui déboucherait sur quelque chose de ressemblant, surtout avec la montée des mouvements de droite aux États-Unis et ailleurs dans le monde. La Servante écarlate mettait aussi plus l'emphase sur le côté violent du régime, les pendaisons, lapidations et autres. Dans un sens, j'ai trouvé Les Testaments beaucoup plus léger. Peut-être est-ce parce qu'il présentait deux protagonistes assez jeunes et présentant leur vie depuis l'enfance ? Peut-être est-ce du à la montée de l'espoir au fur et à mesure que le régime se déconstruit de l'intérieur ? Toujours est-il que j'ai trouvé celui-ci différent et plus facile à lire. C'est le récit d'une rébellion en marche et de ses courageux acteurs ainsi que celui d'un régime qui se corromps de lui même, qui pourrit de l'intérieur. Beaucoup moins effrayant que la servante écarlate, Les Testaments nous donne de l'espoir pour le futur en témoignant que peu importe ce qui pourra arriver et les dérives que la société pourra prendre, il y aura toujours des gens pour y opposer une résistance et ce, plus que l'on ne peut le penser...