Commentaires de livres faits par Suzette02
Extraits de livres par Suzette02
Commentaires de livres appréciés par Suzette02
Extraits de livres appréciés par Suzette02
- Oui, ça arrive chez les vieux. (L'archère le regarda avec compassion.) Tu pourrais boire une décoction de pulmonaire, ça soulage bien. En attendant, tu peux mettre un coussinet sur ta selle
- Les scrupules, expliqua Jaskier avec sérieux, ce n'est pas la même chose que les hémorroïdes, Milva. Tu confonds les termes.
- Et qui comprendrait votre charabia! Vous causez continuellement, vous ne savez faire que ça! Allez, en route!
Daniel Morelle ne réagit pas à la "plaisanterie" de Ghislaine, la stagiaire du commissariat.
Ce surnom "des deux Dupont" étais dû au fait qu'il formait avec son coéquipier Djamal Kémal une équipe aussi soudée que celle des deux policiers à chapeaux melon dessinés par Hergé
- Misérables ! - m'écriai-je, - ne dissimulez pas plus longtemps ! J'avoue la chose ! - arrachez ces planches ! c'est là ! c'est là ! -, c'est le battement de son affreux cœur !
Un gâteau à la carotte, avec beaucoup de chocolat et une montagne de crème sur le dessus.
C'était un lapin nain, exactement comme Jules l'avait demandé. Ce lapin-là était vraiment tout petit. Mini rikiki mimi.
Et Jules l'a appelé comme ça : Mikimi.
- Tu veux une carotte, Mikimi ?
Il était si mini rikiki mimi, et si doux, doux-doux, que Jules ne voulait plus enlever sa main.
- Tu veux une carotte, Mikimi ?
Il bougeait son petit nez, son museau mini rikiki mimi, vite, vite. Et Jules l'imitait, vite, vite.
- Tu veux une carotte, Mikimi ?
Il reniflait et hop ! faisait un bond, là, loin devant. Et Jules sautait derrière, oh ! pas si haut, pas si loin, mais il suivait, hop ! ici, tout près.
[..]
Il la vit le premier [...] Il lâcha la balle et protégea son entrejambe des deux mains.
-Jamais de la vie vous vous rapprochez de mes burnes! (Il reculait en faisant non de la tête.) Jamais!
-C'est ta manière de me dire que je suis jolie? Je lui demande en souriant.
-Non, c'est ma façons de te dire que tu es magnifique, dit-il en rigolant.
Mais je ne fais rien, et pour ne rien arranger, je me mets à fixer ses lèvres, à imaginer la sensation que cela me procurerait si je les embrassais. Alors que je suis totalement détachée de la réalité, ses lèvres viennent s'écraser sur les miennes. À ce moment précis, j'oublie tout.
Je suis trop heureux!
Hier, Dynia a dit qu'elle attendait aussi des petits.
Notre famille s'agrandit. J'ai voulu lui apporter des fraises, mias je me suis rappelé que ce n'était plus la saison. Je suis déçu.
De toute manière, Ekhalt lui en donnera pleins. Celles qu'il ne me donne plus.
Ils sont revenus, et ont recommencé.
Au début, il n'y avait qu'Homme, alors je me suis laissé faire.
Je pensais que ça passerait vite, et que comme ça il serait mon amoureux. Mais Feth est venu après, et il m'a forcé à faire des trucs que je n'aime pas. Et il m'a fait très mal.
J'en veux à Homme de ne pas m'avoir protégé.
Il aurait dû.
Je veux disparaître.
Je ne veux plus rester avec eux. C'était horrible. J'ai mal.
Je n'ai pas envie d'en parler, juste d'exprimer ma douleur. J'aurais aimé une maman comme Gaya pour me consoler. Mais Gaya se moque souvent de moi.
Ici, c'est Serpentin, les tarés psychopathes."
HARRY: "Et Poufmouffle et Serdongle?"
HERMIONE: Eux? C'est juste des figurants à massacrer pour le combat final. On s'en fout.
-Quoi? Mais pas du tout! protesta-t-il.
[...]
-Tu as l'air coupable, insista Nora.
-Je consultait mes mails.
Elle scruta Peter et remarqua que ses oreilles rougissaient, signe évident qu'il mentait.
-C'est ça, ouais, fit-elle avec un demi-sourire.
-C'était un souvenir?
-Ouais.
-J'étais dedans?
Tu entends qu'il sourit.
-Très drôle.
Rafe observe le bandage, la gaze imbibée de sang.
-Quand?
-Tout à l'heure. Il n'y a pas de raison de s'inquiéter, je te dis: il est de notre côté. Les chasseurs le savent, d'ailleurs. Il court autant de risque que nous, maintenant.
Le garçon qui porte une capuche secoue la tête.
-Alors, ce serait mieux qu'il ne soit pas là, lâche-t-il. Y a assez de monde qui nous traque comme ça. [...]
Tu plisse les yeux.
-Excuse-moi... T'es qui, toi, au juste?
Rafe donne une tape sur l'épaule du garçon:
-Lui c'est Devon. [...]
-Et il s'est pris une balle à ma place, lui?
La fille rit, puis affirme:
-On n'a pas besoin de l'aide de ton pote.
-Si, c'est juste que vous ne le savez pas encore.
-Alors, comment tu expliques que tu sois devenu Observateur? raille Rafe.
-Ha, ha! très drôle, grogne Ben.
-Qu'est-ce que ça veut dire?
-Je ne pensais pas que je verrais ça un jour. Mais ça me plaît.
Tu aimerait ne pas sourire, seulement c'est plus fort que toi.
[...]
-C'était qui, celle-là? Tu l'avais déjà vue? demandes-tu.
-Jamais. Elle nous a peut-être pris pour quelqu'un d'autre.
Tu ironises:
-C'est bien d'être optimiste!
Caudebec
Ville touristique ou ville industrielle ?
Caudebec est une petite ville normande d'à peine 2 000 habitants située sur les berges de la Seine et surplombée au nord par le plateau crayeux cauchois. Bénéficiant d'un climat relativement doux et clément, elle subit l'influence du climat océanique. Ville historique, elle était connue pour la beauté de son église Notre-Dame d'un style gothique flamboyant. Henri IV la décrivait comme "la plus belle chapelle du royaume". Située à plus de 40 km de l'embouchure de la Seine, Caudebec-en-Caux était réputée, jusque vers 1960, pour son mascaret que l'on nomme localement «la barre». Dans certaines conditions de marées, de vent et de débit de la Seine, celui-ci pouvait prendre la forme d'une vague de plus de 2 mètres de haut qui remontait le fleuve à vive allure.
Ce phénomène n'encourageait donc pas l'implantation d'un aéroport, ou d'une usine sur les berges. Avec l'aménagement du fleuve et du port du Havre situé en aval, ce phénomène spectaculaire a aujourd'hui pratiquement disparu.
Au début du siècle, les voies de communication par la route n'étaient pas non plus très faciles. Une ligne de chemin de fer devenue propriété de l'État en 1908 permettaient de relier Caudebec à Barentin (la banlieue de Rouen) en passant par la vallée de l'Austreberthe qui ne comptait pas moins de 20 filatures. Quatre liaisons étaient programmées chaque jour permettant d'attraper une correspondance sur Paris. Le matin, la première liaison vers Rouen permettait d'acheminer le poisson sur les étals des poissonniers de Rouen et de Paris. A proximité de Caudebec, au Sud Sud-ouest, s'étend le village de Villequier, connu par la noyade de Léopoldine, fille de Victor Hugo, et de son mari. Le Château de Villequier dominant la vallée de la Seine eut des propriétaires illustres. A l'Est, on trouve le village de Saint-Wrandille-Rançon et son abbaye. La douceur des berges protégées des pluies et des vents dominants apportées par la mer grâce aux falaises du pays de Caux, les difficiles communications avec les sites industriels contribuaient à préserver la qualité de vie de cette petite bourgade, tant et si bien que certains Havrais négociants avaient choisis d'y établir leur résidence secondaire. On pourra citer les familles Latham, Rufenacht, etc..
La Sainte. – Octobre 1837.
La scène se passe à Saint-Denis. Le théâtre représente les appartements de George Laurier, c’est le logement d’une famille aisée. Au fond une porte-fenêtre s’ouvre sur un jardin.
Scène I
George, Hastings, en costume de voyage.
GEORGE. – Ce bon vieux Jimmy !... mais laisse-moi donc te regarder un peu... Et presque pas changé, ma foi !
HASTINGS. – Ni toi, mon cher George. Je suppose que tu es toujours le même boute-en-train. Toujours de la gaité plein ça, hein ? (Il lui frappe légèrement sur la poitrine.)
GEORGE. – Ah ! pour cela, mon cher, je ne suis pas tout à fait le même ; les circonstances ont bien changé, vois-tu. Mon pauvre vieux père nous a quittés l’année dernière... et puis...
HASTINGS. – En effet, une de tes lettres m’annonçait cela dans le temps. Pauvre ami ! j’ai pris une large part à ton chagrin, je t’assure. Mais ton père, tu as vécu près de lui, au moins, toi ; il t’a aimé ; il a pris soin de ta jeunesse. Tandis que moi, une marâtre m’a sevré de cette affection ; tout jeune, j’ai dû quitter ma famille et me réfugier ici, chez mon oncle, qui était l’un des aides de camp du gouverneur, comme tu sais... Mais je ne regrette ces choses-là qu’à demi, mon cher George, car sans elles, j’aurais passé ma jeunesse en Europe, et je ne t’aurais peut-être jamais connu.
GEORGE. – Et maintenant ton père est mort, et tu as hérité de ses titres et de sa fortune ?
HASTINGS. – Eh ! oui ; c’était tout naturel... Mais parle-moi donc de ta sœur, de Rose, de cette chère et bonne petite Rose qui m’amusait tant, lorsque je venais passer les vacances avec toi ! Où est-elle ? Comment est-elle ? Ce doit être une grande demoiselle maintenant.
GEORGE. – Oui, oui ; tu vas la voir, sois tranquille. Et c’est elle qui va être joliment surprise !
HASTINGS. – J’ai hâte de lui serrer la main. Mais tiens, tiens... là... je n’en reviens pas. Tu ne peux pas te faire une idée de ce que j’éprouve en me retrouvant ici, avec toi, après cinq longues années d’absence. Tu te souviens, au collège de Montréal, George Laurier et James Hastings étaient les deux inséparables ; Castor et Pollux, comme disait notre professeur de rhétorique.
Je soupirai.
-Tu as vu les cadavres sur la pelouse, c'est ça?