Un puceron sur le nez d'un géant, Tome 1 : Survivre

Charlène, 45 ans, a perdu son mari dans un accident de voiture. Elle doit gérer seule le quotidien de ses deux filles, son travail et son deuil.

Une restructuration du groupe industriel pour lequel elle travaille va bouleverser un peu plus ses repères. En effet, elle est mutée dans la campagne liégeoise pour mettre en place des mesures de réduction de personnel.

Ce poste ne l’attire guère mais elle n’a pas vraiment le choix. Elle va devoir également gérer le déracinement de ses enfants. Mais, Charlène est pleine de ressources. Comment va-t-elle jongler entre son travail, ses enfants et sa vie de femme ?

Ce récit parle de deuil, de reconstruction et de résilience. Il est rempli d’amour, d’émotions et d’espoir. La plume de l’auteure est douce et fluide. Les personnages sont attachants et émouvants.

J’ai beaucoup aimé ce roman. J’ai hâte de lire la suite de cette trilogie.

L’histoire : Nous suivons Charlène qui est une femme veuve, son mari étant décédé il y a peu. Pour ne rien arranger, son patron a décidé de la muter dans un endroit qui ne lui plait absolument pas du tout. Elle va devoir annoncer cela à ses filles et se convaincre qu’elle va déménager. De plus, son nouveau poste ne lui convient pas puisqu’elle va devoir licencier un maximum de travailleurs. J’ai bien aimé le speech de base, mais je n’y aie pas retrouvé ce à quoi je m’attendais. Je pensais que le deuil allait être plus étudié et malheureusement, ce ne fut pas le cas du tout.

Les personnages : Premièrement, Charlène, j’ai bien aimé cette femme qui m’a fait un peu de peine et qui m’a touchée. Puis, son employeur, je n’ai pas compris son comportement et j’ai détesté sa façon d’être et sa façon de parler hautainement à Charlène. Enfin, ses deux filles, je les ai beaucoup aimés sur le peu de pages que je les ai suivis.

La plume : Malheureusement, la plume est l’élément qui m’a fait abandonner le roman. Je n’ai pas réussi à accrocher avec le style d’écriture, je ne comprenais pas les mots et les tournures de phrases. C’est vraiment dommage, car l’histoire de base me tentait énormément et j’aurais pu aimer, je pense, si un autre choix de plume avait été fait.

En résumé, c’est une lecture qui ne m’a pas convaincue, je n’ai pas apprécié la plume et l’histoire m’a déçue, car je ne m’attendais pas à cela. Cependant, j’ai adoré les personnages surtout ses deux filles. Je ne peux pas réellement vous recommander ce roman si tous les éléments que j’ai donnés ne vous tentent pas, mais par contre, si vous accrochez à la plume, cela risque de vous embarquer à fond. Ce livre a eu beaucoup de succès et a trouvé son public donc n’hésitez pas même si ma chronique est négative.

J’espère que cette chronique vous aura plu, je vous fais de gros bisous et vous souhaitent de bonnes lectures.

Dès les premières pages du tome 1 "survivre", j'ai été happée par l'histoire. Je me suis rapidement attachée à Charlène et à ses filles. Leurs vies et leur complicité m'ont touchée. Et j'avais envie de savoir comment elles allaient s'en sortir suite au drame qui les accable et à la mutation professionnelle de Charlène en Province.

L'auteure aborde avec justesse la réalité difficile et cruelle du monde du travail dans certaines entreprises avec harcèlement moral, délation, surcharge de travail, burn-out et suicide... Et l'humanisme de Charlène, DRH, impuissante face sa hiérarchie impitoyable m'a touchée. Et je comprends son choix de changement professionnel qui s'impose pour son épanouissement personnel alors qu'elle est en pleine reconstruction.

Ce roman parle du DÉPASSEMENT DE SOI face aux épreuves soudaines et douloureuses, de RÉSILIENCE face au DEUIL. Mais c'est avant tout un ROMAN FEEL-GOOD RICHE EN ÉMOTIONS, PLEIN D'ESPOIR et une lueur vient sortir Charlène de sa vie sombre lorsque l'AMOUR semble à nouveau frapper à sa porte dans les derniers chapitres.

J'ai donc plongé dans la suite sans attendre

Ce feel good est vraiment mignon ! Ce n’est pas l’histoire que de Charlène, la mère, mais de celle de toute la famille. On apprend à connaître les filles de Charlène, Sara, l’aînée, Léa la cadette. Le changement que vont subir ces trois personnages va être rude. Perdre un être cher est douloureux, et même parfois insurmontable. Mais si en plus de ça, on nous prive de tout repère quelques mois après, on se sent perdu.

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J’ai trouvé la patronne de Charlène vraiment cruelle. Elle dit qu’elle le fait pour son bien-être que cela lui donnera un nouveau départ. Pourtant, j’ai eu l’impression qu’on expédiait, Charlène loin. Au début, j’ai pensé que c’était dû à son manque d’investissements dans l’entreprise ces derniers mois. Mais, la cheffe aurait pu faire preuve d’empathie tout simplement. A plus de quarante ans, les femmes ont moins de chance de retrouver un travail. C’est un fait. Les entreprises prônent la beauté, la jeunesse, le dynamisme, choses que bien évidemment les femmes sont incapables de faire passer l’âge de quarante ans. C’est vrai que c’est la période où on commence à dépérir tout doucement. Que l’on soit considérée comme des dinosaures. Je ne suis pas féministe, mais entendre ce genre de discours me met sur les nerfs. Les femmes sont bien plus fortes mentalement que les hommes pour endurer les choses. C’est un fait. Une femme peut avoir des enfants, travailler, s’occuper d’elle, de son foyer et de son époux tout cela en même temps et sans se plaindre. L’auteure a parfaitement bien maîtrisé ce message, qui j’espère sera entendu, compris et enregistré !

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Delia nous parle aussi des moments difficiles que l’on peut vivre au travail. Et la pauvre Charlène va devoir gérer son boulot mais aussi les employés de la boîte. C’est une femme vraiment courage avec un mental d’acier. Je ne pense pas que j’aurais eu sa patience et son professionnalisme. Et pourtant, même avec ses propres problèmes elle souhaite toujours aider son prochain. C’est une humaniste dans l’âme et j’aime ça.

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Attention, ce livre ne tend pas vers le mélodrame, au contraire. C’est un livre qui nous parle de l’espoir, du retour vers soi, de la reconstruction. C’est un feel good qui laisse aussi place à des moments de Young Adult avec Sara et Léa et même aussi de la romance mais je ne vous en dis pas plus. Ce sont tous ces petits mélanges qui rendent l’histoire riche, réaliste et vivante. Les dialogues entre eux ont été parfois cocasses, mais aussi touchante. On sent que Charlène est proche de ses filles et qu’entre eux il y a une très belle complicité et un véritable amour.

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Toutefois, même avec tous ces très bons points, je n’ai pas réussi à profiter de ma lecture. Le fait que j’aie lu une pure romance en parallèle à sans doute jouer dans mon impression. La prochaine fois, je ferai plus attention c’est certain ^^. Délias Wilmus est une auteure avec une écriture vraiment fluide. Le récit est du point de vue omniscient. On peut un jour suivre Sara, puis Charlène, Alex un ami, etc. Je n’ai eu aucun mal car c’était maîtrisé et justifié. Chaque personnage a une personnalité, c’est pourquoi le point de vue ne m’a pas dérangé. La lecture était plus intime et moins impersonnelle que celle que j’avais pu ressentir avec l’histoire Les fleurs naissent toujours au printemps.

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En bref, Un puceron sur le nez d’un géant est une jolie histoire avec des messages touchants. J’ai très envie de lire la suite car la fin du premier tome annonce de très belles choses pour le second opus. Je recommande.

J'ai vraiment aimé ce premier tome. Delia possède une très jolie plume. Son langage est soutenu, mais lorsqu'elle retranscrit les mots des jeunes comme, Léa ou Sara, son langage se met à leur hauteur et j'aime ça.

Je me suis très vite attachée à Charlène et à ses filles.

Dans ce livre, nous assistons à la renaissance de Charlène. Suite à la mort, de son mari Alain, Charlène s'est refermée sur elle-même et sur ses filles, mais sa mutation en province va changer sa vie ainsi que celle de sa fille ainée, Sara.

J'ai hâte de connaître la suite.