Michel Peyramaure

Les récits de Michel Peyramaure sont toujours de formidables voyages. Quelle que soit l'époque- ici c'est la France sous l'occupation- il raconte une histoire dans l'Histoire; c'est un peu sa marque de fabrique.

Ses talents de conteurs m'ont rendu "accro".

Alors, bon, ce n'est pas le meilleur mais tant pis; j'ai bien aimé.

J'ai trouvé l'histoire trop longue à se mettre en place. Des mots de vocabulaire inconnus m'ont freiné dans ma lecture. La quatrième de couverture était prometteuse mais je suis restés sur ma faim. Dommage.

Sans intérêt pour moi, je n'ai vraiment pas accroché avec ce livre, j ai abandonné avant la page 100.

Ce n'est certainement pas le meilleur de Michel Peyramaure. Cet auteur, récemment disparu dans sa centième année, m'a, plus d'une fois, "embarqué" dans des récits historiques fabuleux. Là je n'ai pas vraiment réussi à m'immerger; peu importe c'était quand même bien.

Les bals de Versailles par Michel Peyramaure

Publié en 2003

292 pages

J'ai lu ce livre au format ebook.

Les hasards des rues de Paris mettent en relation Nicolas Chabert, jeune homme intelligent et secrètement ambitieux, et Paul Scarron, l'illustre auteur du "Roman comique", et donc avec Françoise d'Aubigné, son épouse.

En s'attachant au destin de celle qui sera Mme de Maintenon, Chabert observe les intrigues et les passions de la cour - toute cette tragicomédie d'ombres et de lumières qui se joue dans les coulisses et sur le théâtre de Versailles. Il voit passer les grandes favorites : Marie Mancini, Louise de Lavallière, Mme de Montespan, Mlle de Fontanges - et disparaître selon la fantaisie du Roi. Seule, discrète et obstinée, Françoise d'Aubigné, devenue marquise de Maintenon, creuse son sillon dans cette folle société. Jusqu'à devenir l'épouse de Louis XIV…

Un récit romanesque éclatant des lumières d'une fête perpétuelle.

Mon avis

J'ai passé un bon moment de lecture à découvrir le récit de la vie de Françoise d'Aubigné, veuve Scarron, marquise de Maintenon, épouse morganatique du roi Louis XIV.

Au travers des mémoires de Nicolas, son secrétaire, nous apprenons à découvrir cette femme au destin exceptionnel. Et quand je dis exceptionnel je pèse mes mots.

Michel Peyramaure a su capter mon attention dés les premières pages. La plume est fluide, rapide et hyper intéressante.

Nicolas, le narrateur, est attachant par bien des cotés. Son dévouement à sa maitresse et la manière dont il raconte les évènements est géniale.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant apprécié un livre de l'auteur.

Je le recommande vivement.

Bon roman qui dépeint la capitale parisienne du 19e siècle et les débuts de l'impressionnisme avec réalisme et une volonté de mettre en avant la vie des danseuses de l'opéra difficile et frôlant, voir même tombant dans la prostitution aisément.

J'ai aimé me plonger dans l'atelier de l'artiste Degas et dans sa tête pour mieux comprendre un chef d'œuvre connu à l'international, même s'il faut le rappeler que c'est un roman fictif, basé sur des faits réels)

Le dernier chapitre est un peu long (bien qu'il y ait quelques longueurs également dans le reste du roman). Je dirais que là est la plus grande faille de ce roman.

Le dénouement que l'on nous propose est banal, mais pas rédhibitoire à la lecture du roman tant il ne sert pas à l'intrigue.

Les fêtes galantes par Michel Peyramaure

Publié en 2005

400 pages

J'ai lu ce livre au format papier

On retrouve toute la verve de conteur et le talent de peintre inspiré de Michel Peyramaure dans ce deuxième volume de la trilogie qu'il consacre à l'histoire de l'Ancien Régime. Après «Les Bals de Versailles» et avant «Le Parc aux cerfs», le lecteur plongera avec fascination dans cette période fastueuse et atroce ou germaient les premiers ferments de la révolution.

Mon avis

Enfin un autre titre de l'auteur avec lequel je passe un bon moment de lecture. C'était devenu très rare depuis un petit moment.

L'époque de la régence de Philippe d'Orleans est une période que je connais très peu. J'ai apprécié découvrir ce personnage hors du commun qui était "l'abbé" puis "le cardinal" Guillaume Dubois.

Le titre de ce roman porte très bien son nom. Même si certaines scènes sont assez explicites cela ne m'a pas trop dérangée.

Nous découvrons la vie au temps de la régence et je dois dire que Philippe d'Orléans est un homme très sympathique.

Nous parcourons cette période au travers des yeux d'Etienne Maillard, notre personnage principal.

Je dois dire que dans ce livre la plume de l'auteur est plus dynamique que dans d'autres romans de l'auteur et c'est génial.

Je retrouve le style de Michel Peyramaure que j'aime et cette lecture fut vraiment un délice.

Je ne peux que conseiller la lecture de ce livre.

Les amants du maquis par Michel Peyramaure

Publié en 2018

245 pages

J'ai lu ce livre au format papier

Adrien est fonctionnaire à la préfecture, il est marié et a deux enfants : son quotidien est bien réglé. Pourtant, il mène en parallèle une vie secrète depuis qu'il a rejoint le rang des Résistants. Lors d'une opération, il rencontre Hélène, une agent hors du commun dont il tombe très vite amoureux. Le destin de la France va changer, et il se pourrait bien que la vie d'Adrien prenne elle aussi un tournant inattendu...

Mon avis

J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce titre.

Dans ce roman de terroir, on retrouve tout ce que j'aime dans la plume de l'auteur. Sa connaissance de la région, sa plume précise, ses descriptions de la mentalité de l'époque etc etc

Tout est réuni pour en faire un petit chef d'œuvre.

Les deux personnages principaux sont très attachant malgré leur caractère opposés.

Dans ce livre, Michel Peyramaure a voulu nous faire découvrir en détail la vie des maquisards mais pas que.

C'est ma dernière lecture de 2023.

En 2024, je continuerais à lire cet auteur que j'apprécie dans la plupart de ses titres.

Au 17 ème siècle en Périgord le paysan sont accables par les Impôts ,certains vont entrer en résistance et combattre l'armée royale .

Un roman qui nous parle de la vie de ces paysans et de le bourgeoisie qui les méprise

Après avoir visité les châteaux cathares il y a quelques années et revu Carcassonne tout récemment, ça fait plaisir de se plonger dans l'histoire de la croisade des albigeois, dans un récit détaillé et fidèle de cette guerre de quasiment 40 ans qui a détruit des villes et éteint une religion.

Seul bémol pour le moment (à part les paragraphes entiers racontant en beaucoup trop de détails les atrocités subies par les habitants des villes conquises, et je pense en particulier à une dame noble de Béziers dont la mort a failli me faire vomir) : l'auteur n'explique pas la religion cathare. Elle est là, déjà bien établie dans le Languedoc au début du récit, et la papauté s'efforce de la faire disparaître car elle la considère comme hérétique. Oui, mais pourquoi ? Parler des croyances cathares, de leur vision de notre monde matériel, de la réincarnation perpétuelle jusqu'à la perfection, le rejet de la féodalité, le végétalisme, l'absence de Dieu, tout ça aurait été un bon ajout au rapport (presque) complet qu'est ce livre de cette période lointaine.