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Chroniques de Molochville



Description ajoutée par Shaynning 2023-09-18T21:17:04+02:00

Résumé

Que se cache-t-il dans les bois de Molochville ? Quel est ce mal qui rôde à travers les rues de cette banlieue étrange ? D'où vient cette malédiction qui semble s'étendre sur ce patelin ? Lorsque la fête vire au cauchemar, qui doit-on blâmer ? Les aînés de la ville propagent de troublantes légendes urbaines à propos de la municipalité. Et si ces rumeurs étaient vraies ? Les quatre histoires que vous vous apprêtez à lire sont absolument terrifiantes. Les noms des personnes concernées ont été remplacés afin de respecter leur anonymat. Soyez les bienvenus à Molochville... Oserez-vous y passer la nuit?

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Classement en biblio - 4 lecteurs


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Commentaires récents

Commentaire ajouté par MissDupont 2023-09-30T21:07:18+02:00
Argent

Si l'envie vous dit de lire un peu d'horreur à l'occasion du mois d'octobre, alors pourquoi ne pas y aller avec de recueil de 4 histoires sommes toutes différentes, mais avec quelques éléments qui se raccordent les eux aux autres ?

Petites préférences pour les clowns cauchemardesques de Patrick Isabelle et pour les hallucinants champignons de Jocelyn Boisvert.

À lire.. lorsque la nuit tombe 😉

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Commentaire ajouté par Shaynning 2023-09-30T06:43:22+02:00
Or

Incontournable Septembre 2023

Version courte:

Petite ville québécoise où le sinistre côtoie la pauvreté, Molochville n'a pas volé son nom. La nuit y est terrifiante, mais le jour y est traitre. Il s'y passe des évènements étranges, certains issu d'heureux mariages entre comportement à risques et forces maléfiques latentes, d'autres à la frontière de la psyché et du "monde en dessous" (#bienvenuauxenfers). On ne sait pas très bien où se situe le cauchemar du véritable crime, où le surnaturel et le réel s'amusent à se chevaucher. Certains évènements trouveront des réponses, mais pas tous. Bienvenue à Morlochville, là où les adolescents ont une espérance de vie en chute libre et une santé mentale en péril! Un roman terrifiant en quatre temps par huit mains habiles de la plume du registre épouvante de la littérature jeunesse adolescent québécoise. De quoi intriguer nos amateurs de sinistre, de frissons et de récits sanglants.

Version exhaustive:

Dans un premier temps, je mentionne que pour une fois, j'aime beaucoup la couverture de l'un des livres de la maison Les Malins. En matière de couvertures pour les romans Horreur, c'est une de leur force. Par contre, je déplore une faiblesse notable sur l'objet: Le roman est très mou et sa couverture a une texture fragile sans le moindre vernis ou renforcement cartonné, deux points faibles qui me rappellent les romans de Parc d'En Face, leurs plus récentes éditions pour les jeunes adultes, elles aussi molles et fragiles. Disons que je m'inquiète quand à leur durabilité.

Récit en quatre temps, donc, pour ce recueil de nouvelles. Elles prennent toutes place dans la même petite ville paumée et défigurée par une zone inachevée ( Oh, sympa comme idée!). Et aucun personnage ne s'en sort indemne. Du moins, indemne physiquement ET mentalement, si ce n'est pas carrément mort. Tous des adolescents et des adolescentes. Certains détails reviennent dans les autres histoires, ce qui implique un degré minimal de sinistre collaboration entre ces quatre plumes horrifiantes. Certaines histoires sont plus ou moins explicables, mais certaines comportent des éléments sans réponses (Oh, petits frissons!). À travers les éléments gores et les entités machiavéliques, on a un peu de tranche-de-vie, nos ados ne sont donc pas juste des agneaux à abattre dans un gros jeu sanglant, il y a de la substance chez eux.

Plus en détails, mais sans divulgâches:

INVASION ( Patrick Isabelle):

Lennox a seize ans et depuis près de trois ans, lui, sa sœur aînée et leur mère vivent dans cette ville glauque de Molochville, dans son centre-ville. À comprendre: ils habitent les quartiers pauvres. Shelby, ladite grande sœur, a échoué sa cinquième secondaire par un malheureux cours de math, et la maman se remet de son divorce. C'est donc pas trop la joie entre leurs murs restreints, disons. Halloween approche et en principe, Lennox doit le passer avec sa meilleure amie et complice meilleure amie Kayla, même si le plutôt-con-mais-plutôt-cute Étienne Dubé l'a invité à un party qui se compose du gratin de la population ado ( Pas difficile: Tout le monde y est présent). Seulement, quand Lennox rejoint son appartement, où sa soeur vit une petite déprime et où sa meilleure amie le félicite ensuite d'avoir bien réagit. C'est alors que Shelby pousse un cri: Dehors, cinq personnes en chienne de travail orange, portant des masques de clowns et des outils contondants, les regadent à travers la fenêtre. Et pour ne rien aider, Etienne Dubé, dans son costume de Thor, sonne à la porte, en disant à travers elle: "Ouvre moi s'il te plait. 'Y a du monde bizarre dans ton coin".

Avec cette nouvelle là, impossible de dire si on nage dans un délire particulièrement sadique ou dans un jeu particulièrement sadique d'entités malveillantes, mais c'est glaçant, quand même. Ça sort de nul part, sans raisons particulières, sans autre finalité que celle de faire du mal. Beaucoup de mal. Le côté horrifiant me semble venir du fait que c'est de la pure cruauté gratuite ou une psychose troublante, même si je penche pour la première option, et que peut importe ce qui est "vrai", le fait est que des gens sont morts et qu'ils ne seront jamais vengés ou même commémorés.

AUTOURS DU GOUFFRE ( Véronique Drouin)

Rosalie chancelle au bord de sa vie. Sa mains tremble, son coeur se noie, la pression l'asphyxie. Enfant unique poussée toujours plus loin sur le long et dur chemin de la gloire musicale, Rosalie ne vit pas comme les autres ados. Il faut que l'investissement paie, après tout. Le seul rayon de lumière dans sa vie est son chien, Macadam ( comme la noix!). Elle habite le secteur inachevé de Molochville, autant dire que sa famille est isolée du reste du monde. Dans ce secteur fantôme, elle trouve refuge souvent dans la forêt, pour promener son chien. Dans cette forêt se rassemble aussi son ancien ami proche, le grand Jacob, et ses deux "amis" plus décoratifs que réellement fraternels, dont le pas très fréquentable et stable Liam. Mais il y a aussi une drôle de brèche nauséabonde et très...organique? Qui, comme par hasard, semble de trouver non loin de l'endroit où Rosalie a vu son précieux chien, avant de le perdre subitement en jouant à la balle. Dans ces bois, Rosalie va côtoyer la monstruosité, peu importe sa forme...

L'enfant piégé par des parents ambitieux et hélicoptères, au point de devenir transparent et sans gout, ça m'a toujours semblé d'une grande cruauté. Traiter son enfant comme une compagnie, ça ne devrait même pas exister, mais ça existe. Rosalie se désincarne, ni plus ni moins, à travers un instrument de musique, devenu aussi lourd qu'un boulet. Ça c'est le volet psycho noire de la nouvelle. Pour le second, on est dans les bois, avec ce trio dépareillé et cette brèche avide de vie. Un parallèle à faire, s'il en est, entre l'avidité sans limites des humains et celle de cette chose sans nom qui draine tout ce qui vit dans la forêt? Je veux bien le croire. Il existe aussi un certain degré de corruption dans cette histoire, avec le personnage de Liam, lui aussi désincarné, mais qui le manifeste d'une manière totalement différente de Rosalie et pour qui, le rem;de à sa souffrance semble trouver réponse dans plus de souffrance... chez autrui.

DEMAIN LES TÉNÈBRES ( Jocelyn Boisvert)

Eli est trainé de force ( façon de parlé) par son meilleur chum, Danyck, au party du "gars populaire auto-proclamé" Louis-Simon Durocher ( qui est d'ailleurs cité dans les autres nouvelles, ouvrez l'oeil). Ce dernier leur propose des macarons fait maisons assaisonné de "champignons magiques" ( champignons qu'on a entraperçu dans "Autour du gouffre", juste sur le bord de la brèche vorace et maléfique, ça vous sonne une cloche?). Éli, Danyck et deux filles, Jeanne, plus jolie fille du coin à ce qu'on dit, et son amie Marie, sont les quatre ados choisi par L-S.D pour essayer les macarons, mais Éli en a prit un sans savoir au préalable qu'ils étaient "enrichies". Le quatuor quitte pour flâner dans les rues et le trip commence. Délires transcendants, hallucinations miraculeuses, émotions et béatitude, c'est la totale! Sauf que la contre-partie est dure sur le système. Éli a du mal à rester éveillé, c'est la dérape à l'école et son corps proteste ouvertement contre le traitement que la drogue lui inflige. Sauf que ça, ce n'est que le début. La suite est pour sa part l'exact opposé de la première partie ultra-trippante. Durant les prochaines heures, ce n'est pas que ses yeux qui lui envoient des images de plus en plus morbides, mais les quatre autres sens aussi. Comment se repérer quand le monde autours devient littéralement "l'enfer sur terre"?

C"est un "lendemain de veille" difficile pour nos ados intoxiqués, mais qui prend la tournure contraire du premier "trip". On vit la psychose de l'intérieur, au final. Y a d'ailleurs pas de hasard dans le nom du gars responsable de la distribution des macarons aux champignons, "L-S.D", la drogue hallucinogène qui porte la même forme contractée ("diéthyllysergamide" de son petit nom), un psychédélique hallucinogène et psychostimulant. On oublie de dire que les hallucinations ne sont pas que visuelles, elles sont aussi sonores, olfactives, gustatives et tactiles. Ça fout quand même la chienne de savoir que les cinq piliers qui nous permettent de se repérer dans notre environnement sont rendu détraqués. Ici, Eli a même des hallucinations dans son sommeil, son répit n'est nul part, tout est une menace en permanence et tout le monde est une menace potentielle. Ce vaste délire au psychédélique démoniaque a de quoi remuer, surtout quand, pendant ce temps, dans la vie réelle, il y a des répercutions directes à leur comportements à eux trois. Je dis "trois" parce que l'un d'entre eux n'est pas intoxiqué...et ça lui coutera cher...

"UN MILIEU OU IL FAIT BON VIVRE" ( Sandra Dussault)

À une époque, Molochville devait accueillir un tout nouveau quartier pour combler les besoins d'un essor économique dans la région. Cela dit, c'est sans compter les prédispositions nébuleuses et maléfiques qui semblent gangréner la ville de toute part, dont les nouvelles antérieures sont des exemples probants. Le contracteur a disparu, le projet est tombé à l'eau, les maisons, qui ont la beauté très relatives des projets médiocres mais accessibles, ne sont même pas toutes terminées. Il y a donc un quartier fantôme dans la ville réputé pour ses manifestations sinistres, pas de quoi fouetter un chat! Non?

On se réveille avec Romy, elle même réveillée par des coups. La mémoire lui revient par bribes et elle saigne de la tête. On l'a enfermée quelque part. Dans les séquences temporelles, on apprend par fragments que Romy est de ces ados blasé qui font des niaiseries un peu parce qu'il n'y a rien de mieux à faire. Leur plan foireux? Passer une nuit dans chaque maison inachevé du quartier inachevé, pour un total de 17 nuits. Il n'en reste qu'une, après des nuits tranquilles passées dans les autres maisons. Romy n'est pas spécialement enthousiaste, mais il y aura la présence d'une certaine jeune fille qui lui plait alors...Une dernière maison. Une dernière maison qui s'avère meublée. De meubles. Et de gens. Des gens plus très "frais", si vous voyez ce que je veux dire.

Attention, divulgâche repéré!!

Je l'avais vu venir celle-là et l'habituée des romans d'horreur espérait quelque chose de plus novateur. Pour le coup, des "tueurs en série fous", ça ne m'atteint plus beaucoup, d'abord parce que c,est très surfait, mais aussi parce que la folie a le dos large, surtout en matière de meurtres en série. La réalité, en revanche, est bien plus perturbante que ça. N'empêche, c'est Sandra Dussault, sa plume est efficace, la structure en fragment fait travailler le thriller bien mieux qu'une structure classique et continue, et reste que c'est une bonne idée de départ que de dormir dans ce très sinistre quartier délaissé et à moins terminé. Je dis juste que ça aurait pu être beaucoup d'autres choses qu'un repaire de tueur fou.

Honnêtement, on pourrait continuer les chroniques de cette ville où tout ce qui est malveillant converge commodément, telle la cours arrière du Diable. Avec de nouveaux auteurs peut-être? Avec des rappels des 4 histoires présentées ici? C'est chouette, les rappels, ça donne un filon de continuité et de cohérence entre les nouvelles, c'est plus important comme détail qu'on veut bien le croire.

À la maison Les Malins: Bon travail pour la couverture!

Comme il s'agit de nouvelles québécoises, ne vous étonnez pas d'y trouver des expressions et des termes courants propres à la province, autrement, ce ne serait pas très crédible, surtout avec la charge émotive des personnages. J'aime beaucoup le traitement du papier, qui semble veillit et parcouru de fines rainures de papier plissé, ainsi que les pages de garde noires, ça confère au recueil un air plus sinistre.

Alors, avez-vous envie de vous glissez entre ces quatre histoires lugubres au risque de compromettre la sérénité de vos nuits?

Pour un lectorat initié aux romans d'horreur de 12-15 ans, sinon aux 15-17 ans et +.

Pour les bibliothécaires et profs: On a la présence de termes injurieux, de scènes graphiques sordides et de diverses formes de violences ( sexuelle explicite exclue).

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