Comment je n'ai jamais réussi à attraper le Père Noel

Ce roman est dingue, drôle et complètement décalé. Bref, de quoi passer une agréable moment.

Complètement loufoque ! Les scènes sont irréalistes, c'est drôle, c'est léger, rafraichissant et complétement décalé !

Dans la petite bourgade de Trou vit une famille peu ordinaire.

Dans la famille Lachance, demandez :

Le père, chercheur émérite qui passe plus de temps au travail pour le confort de sa famille.

La mère, catastrophe ambulante dont les maladresses laissent des traces de son passage, quand elle ne met pas sa vie en danger où celle des autres.

La fille, surdouée qui dès l’âge de deux ans fabrique des machines pour attraper le père Noël.

Et je ne vous parle pas des animaux domestiques tout aussi farfelus.

De quoi effrayer tous les « Trouillards », habitants de Trou.

Un petit livre amusant et bien écrit pour passer un moment drôle car les situations surréalistes, un peu tirées par les cheveux parfois, toutes plus loufoques les unes que les autres. On ne peut s’empêcher de sourire.

Je note que pour un livre écrit seulement en huit jours, l’auteure Laurence LABBE a vraiment assuré. C’est avec plaisir que j’irai découvrir les autres livres de l’auteure.

Hilarant ! Un livre qui vous mettra le cœur en joie et ensoleillera votre moral !

Bernadette Lachance, l’épouse, est une catastrophe ambulante. Avec elle la plus simple des activités se transforme en cataclysme pour notre plus grand bonheur. Jusqu’au chat Gaspard qui doit régulièrement être sauvé par les pompiers car adepte de l’escalade des arbres, il ne sait pas redescendre et miaule désespérément pour qu’on aille le récupérer. Les choses ne font que se compliquer avec la naissance d’une petite fille : Lisa. Heureusement, Bernadette a l’heureuse idée d’acheter un chien, Apollon, qui devient la nounou attitrée de la petite Lisa qui apprend très tôt à se tenir loin de sa mère, véritable aimant à catastrophes, suivie en cela par Apollon et Gaspard. Lisa ne rêve que de jouets de garçon et a en horreur la couleur rose. Persuadée que le Père Noël ne peut avoir des idées aussi ringardes que celles de ses parents sur ce qui est bon pour une petite fille, elle décide de l’attendre le 24 décembre au soir pour échanger ses jouets de fille contre ceux de garçon. Elle invente alors la « machine à donner des baffes » pour ne pas s’endormir à l’heure fatidique. Puis d’autres inventions suivent toujours dans le but de mettre enfin la main sur le Père Noël.

Laurence Labbé joue avec les mots : les Lachance, le village de Trou dont les habitants sont les trouillards. Les inventions de Lisa pour essayer d’attraper le Père Noël sont toutes plus drôles les unes que les autres, d’autant plus qu’elle échoue toujours dans sa quête pour des motifs à mourir de rire. Lorsque Lisa a atteint ses seize ans, c’est l’occasion pour l’auteur de nous offrir une peinture au vitriol de la société tout en restant aussi drôle.

Ce livre a été l’occasion d’une cure de rires et je la recommande à tous ceux qui ont envie de passer un excellent moment de détente, de s’évader du quotidien, de s’amuser, d’ensoleiller leur moral…

Bernadette a épousé Bertrand Lachance bien avant que celui-ci ne s'aperçoive qu'elle n'était pas miss Catastrophe, ni Calamity Jane, mais plutôt un plaie ambulante! Le pire étant qu'elle ne semble même pas se rendre compte du désastre qu'elle est. L'époux lassé et sans doute un peu lâche prend la fuite vers Paris "pour son job" où il réside dans une petite garçonnière avec les avantages y afférent, ne revenant que le w.e pour voir sa fille grandir et gérer les conséquences de la poisse purulente que se traîne Madame. Lisa leur fille s'adapte comme elle peut, fomentant chaque année un plan ingénieux pour choper le Père Noel qui s'évertue à lui apporter les mauvais cadeaux...

C'est sans doute la lecture à ne pas prendre au premier degrés tant les déboires de Bernadette sont ubuesques, mais c'est raconté avec tellement de naturel et d'entrain qu'on se laisse porter par la fougue de Laurence Labbé. Ça se lit tout seul, le sourire aux lèvres, et pourtant j'ai trouvé les situations un peu too much ou pas assez déjantées pour en rire, car il est bien évident qu'il ne s'agit pas du tout d'une histoire vraie! Cependant j'ai ressenti comme un désequilibre entre l'ensemble du récit évoquant les mésaventures de Bernadette puis de Lisa, et la fin qui arrive bien trop rapidement, sans que le filon qui s'annonçait juteux ait été suffisamment exploité. Je suis sans doute passée à côté de ce que l'auteur livrait sans toucher du doigt le pourquoi du comment, l'ensemble n'en demeure pas moins agréable pour autant