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Les Sommer, Tome 2 : Le Cas Victor Sommer



Description ajoutée par TerverChante57 2021-01-31T13:14:02+01:00

Résumé

"Le cas Victor Sommer" qui bien que paru en 2022, se situe chronologiquement après "Les Pyromanes"

---

À 33 ans, Victor Sommer mène une vie discrète et monotone qui lui pèse. Secrètement, il aspire à devenir « quelqu’un » aux yeux du monde. Cette ambition est toutefois entravée par sa mère, une vieille infirme autoritaire et possessive qui l’empêche de proprement exister.

Mais voilà qu’un jour, cette dernière disparaît sans laisser de traces. Livré à lui-même, son fils va devoir faire face à ce monde qu’il n’a jamais appris à connaître. Une fois l’angoisse de la disparition passée, Victor va s’accommoder de cette indépendance nouvelle et la mettre à profit pour enfin réaliser son fantasme : à l’avenir, il existera davantage que quiconque. À ses risques et périls. Car sa mère, sans doute, n’est pas aussi loin qu’il le pense…

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Classement en biblio - 17 lecteurs

extrait

Je lui ai expliqué qu'il y a, selon moi, deux façons d'habiter le monde : on peut vivre, ou l'on peut exister. Vivre c'est tirer le minimum de notre présence sur terre, s'agiter inutilement pour des broutilles, courir à droite et à gauche sans but précis. C'est, en somme, le sort de la plupart des gens. Exister c'est au contraire apposer son empreinte sur le monde, changer sa face et être quelqu'un aux yeux d'autrui. C'est aux "existants" que l'on consacre des livres. Les "vivants", quant à eux, se contentent de les lire.

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Commentaires récents

Or

Lorsque je commence un livre, j'ai pour habitude de ne pas lire la 4éme de couverture. J'ai donc commencé celui-ci sans aucune attente, aucun désir...

Ah si, celui de découvrir la plume de Vincent.

Et quel fut ma surprise, quand après dix pages, je me suis retrouvé engloutie dans la vie ou plutôt dans l'esprit de Victor.

Impossible pour moi de lâcher ce livre.

Il faut dire qu cela lecture est facile, pas de fioritures, de phrases répétitives. L'auteur va à l'essentiel en toute simplicité, cela en est d'autant plus addictif et pour dire vrai, un peu perturbant.

Car Vincent jongle magnifiquement bien entre la psychologie Freudienne et l'aspect malsain, voir malaisant de celle-ci. Jusqu'à en pousser les vices à son paroxysme.

C'est bien simple, je n'ai pas lâché ma lecture avant d'avoir fini.Il est vrai que ce roman n'est pas grand, mais c'est parfait. Tous est dit, dans ces 200 pages.

Et pour terminer, je ne peux as donner mon avis, sans souligner que l'auteur est très jeune et que sa plume est d'une grande maturité.

NB: Enorme coup de coeur pour la couverture

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Lu aussi

Victor vit avec Françoise, sa mère.

Il ne connaît qu'elle, pourtant il devrait sortir, lier des relations.

Mais indirectement (ou pas) elle l'en empêche.

Jusqu'au jour où elle disparaît mystérieusement et où Victor comprend qu'une vie sans Françoise est possible...

J'ai récemment lu "les pyromanes" de Vincent Delareux et après avoir autant apprécié ma lecture je ne pouvais pas passer à côté de son premier livre.

Pour info "le cas Victor Sommer" se passe 33 ans après la fin de "pyromanes", vous pouvez les lire dans l'ordre que vous voulez, bien que je vous conseille de faire comme moi. J'ai eu le commencement, la genèse, et maintenant j'ai bouclé l'histoire des Sommer !

Et quelle lecture les gars.

L'un comme l'autre se sont des ovnis, dans le bon sens du terme.

Pourtant ça me sort de mes lectures traditionnelles, oui ce sont des suspenses, alors plutôt basé sur le psychologique pur des persos mais quand même, mais ce sont aussi des livres où il n'y a pas tant de dialogues que ça, où ce qui fait que je les ai tant apprécié c'est l'ambiance.

Cette ambiance lourde, plombante même, et je vous assure que ce ne sont pas des défauts. Alors oui, peut-être que ça ne plaira pas à tout le monde, mais ici c'est un sans faute.

Il ne se passe pas autant de choses dans "le cas VS" que dans "les pyromanes", c'est plus court, mais pas moins prenant et addictif !

Découvrir cette famille, leur vécu, les raisons pour lesquelles tout à déraper, avoir le sentiment que de génération en génération le mal a gangrené, a pris possession d'eux, les a aveugler, rendus imperméables à la "vraie" vie.

Cette facilité qu'à l'auteur de nous projeter auprès d'eux, de nous faire témoin direct de leur descente aux enfers.

Victor Sommer paraît un peu simple d'esprit, bien trop dans les jupons de sa mère, parce qu'elle l'a voulu comme ça, parce qu'elle l'a façonné comme elle le voulait. Et quand elle disparaît, Victor s'émancipe, Victor devient lui tout simplement.

Et même si j'ai très vite compris où tout cela nous menait, j'ai foncé tête baissée.

J'ai adoré.

J'avoue avoir préféré tout le développement dans "les pyromanes" mais je ne reste pourtant pas sur ma faim avec celui-ci et je ne peux que conseiller ces ouvrages.

Qui montre le mauvais de l'humain. Et qui a un regard très très intéressant sur la parentalité dans son ensemble, parce qu'on fini par suivre plusieurs statuts de parents, mais avec la même dynamique transmise de façon différente.

Je me répète mais quelle chouette lecture !

Ça peut paraître bizarre de dire ça alors que je vous ai plus ou moins détaillé les points principaux de l'histoire mais pourtant c'est le cas.

Je vous dirai de suivre de très près cet auteur qui a frappé très fort et qui j'espère nous régalera de nouveau très bientôt !

En bref, je sais que cet avis peut être un peu brouillon, pas assez clair, mais je fais toujours le choix d'écrire comme ça me vient. L'important c'est que vous soyez intrigué. Est-ce que ça marche ?

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Or

Ce roman me tentait beaucoup depuis sa sortie en mai 2022, j'étais très intriguée par le résumé et la couverture. Lorsque j'ai vu que l'auteur sortait un second roman cette année, j'ai tout de suite acheté son premier, afin de me faire une idée. Je ne suis pas du tout déçue. J'ai lu ce roman en un peu plus d'une soirée et j'ai beaucoup aimé l'ambiance et le suspense qui y régnait. 

J'ai donc fait la connaissance de Victor Sommer, qui est vraiment un cas, le titre est bien trouvé. Il a 33 ans, il vit avec sa mère dans une maison délabrée. J'ai tout de suite pensé à la chanson d'Aznavour "J'habite seul avec maman..." Cette mère est étouffante pour Victor, elle a plus de 66 ans, souffreteuse, elle dirige la vie de son fils. Il ne connait pas son père, il ne reste qu'un vieux cliché jauni auquel il se raccroche. Victor ne travaille pas, n'a pas de petite amie, et pas plus de vie sociale. Sa mère l'accapare, et Victor s'en accommode. Le jour où il répond à une petite annonce pour du travail et fait un jour d'essai, sa mère fait tout pour le dissuader. Il rencontre aussi un jour une jeune fille, il ne dit rien à sa mère, mais celle-ci le devine très vite. Pour avoir désobéi, sa mère va se volatiliser le jour de son anniversaire. Qu'est-elle devenue, où est-elle allée, reviendra-t-elle, et comment va devenir la vie de Victor...ça je ne peux pas vous le révéler, bien évidemment.

C'est une histoire où la tension monte crescendo. L'auteur place ses personnages dans leur contexte, montre leurs personnalités, leurs caractères, pour arriver au point culminant qu'est la disparition de sa mère. Ensuite, on se trouve comme sur un plateau de tension qui ne baisse qu'avec l'épilogue. L'auteur a très bien mené son suspense, a réussi à me surprendre, même si je dois bien avouer que j'ai compris ce qu'il en était. Et ceci à cause surtout du bandeau rouge et de la phrase d'Amélie Nothomb. Sa référence à Psychose dévoile trop l'intrigue et j'ai trouvé ça dommage. J'ai surtout pensé à la série adaptée du film, j'ai même fait un mimétisme entre le personnage de Victor et le héros de la série. J'avais l'impression de le voir lui et de voir la même maison. Je ne veux pas en dire plus, peut-être ne connaissez vous ni le film, ni la série, et dans ce cas là, je vous recommande de les regarder, mais une fois que vous aurez lu ce livre bien sûr. Mis à part cela, je ne m'attendais pas du tout à certains faits, j'ai même été très surprise, tellement l'action arrive sans l'avoir pressentie. C'est pour ça que le fait d'avoir deviné un point ne m'a pas du tout dérangée, le reste est tellement surprenant, que ça efface tout le reste. Je me suis fait avoir jusqu'à la toute fin, qui est magistrale d'ailleurs. Ah ce n'est pas l'envie qui me manque de pouvoir vous en dire plus, ça me titille, mais non. En tout cas, je suis sûre que vous vous ferez avoir aussi. 

Je me suis vite attachée à Victor au début du livre. Par contre, au fur et à mesure, je n'étais plus d'accord avec certaines de ses idées, et je me suis détachée de lui petit à petit. C'est un personnage déroutant et déstabilisant, et j'ai apprécié que l'auteur arrive ainsi à changer l'avis du lecteur sur son héros. Bien sûr, il a de grosses circonstances atténuantes. Vivre trente-trois ans sous le joug d'une mère possessive et exclusive, ne pas avoir de contact social, cela ne peut que laisser des traces. C'est totalement compréhensible. Victor est tenté de mener enfin une vie comme tout le monde, mais toujours cette mère qui lui met des bâtons dans les roues, et pourtant il l'aime. J'ai vraiment beaucoup aimé comment l'auteur a construit ses personnages, leur psychologie prend le pas sur le reste, ils sont très réalistes.  

L'auteur nous fait suivre l'évolution de son personnage en séparant son roman en trois parties. Elles correspondent bien aux changements de Victor. Au début, il subit sa mère, il tente de se rebeller, ensuite, vient la phase où sa mère disparait, il est inquiet, la cherche, a des remords, il est dans une sorte de déni de la situation. Puis vient le moment où il accepte cette disparition, la voit plutôt comme une libération et une possibilité pour lui de mener la vie qu'il souhaite, et il craint même le retour de cette mère et de sa vie d'avant. J'ai beaucoup aimé comment l'auteur a décortiqué tout cela, très finement, avec beaucoup de sobriété et de délicatesse. J'ai vraiment ressenti diverses émotions face à Victor. Je le soutenais, avais envie de l'aider, puis j'avais envie de lui dire d'arrêter, de le secouer, bref, je l'ai regardé évoluer comme si je voyais une personne dans ma vie de tous les jours. 

Et bien sûr, tout ceci est porté par un très bon style de l'auteur. C'est son premier roman, mais quelle plume prometteuse. La fluidité de ses mots fait que la lecture se fait très facilement, sans heurts, sans longueurs. Il va droit au but tout en n'oubliant pas de décrire les lieux et les scènes. Les chapitres sont assez courts, et représentent une sorte de journal, ils commencent par un jeudi, et se termineront par un samedi, trois semaines et demies plus tard. J'ai beaucoup aimé cette construction, très prenante, qui donne beaucoup de rythme à la lecture, qui fait tourner les pages sans s'en rendre compte. J'ai lu les cent trente premières pages d'une traite, presque sous apnée, je retenais ma respiration. J'ai aussi aimé que l'auteur emploie une narration à la première personne du singulier. Cela donne un effet très intimiste, je rentre ainsi beaucoup plus dans la peau du personnage, je ressens encore plus ses émotions. Et c'est parfois pas évident quand Victor pète un plomb, c'est pour ça que je disais plus haut que je me détachais de lui, car je ressentais trop vivement tout ce qui le traversait. On pourrait penser que tout est noir dans ce livre, mais non, Victor a un certain humour qui fait sourire, et qui allège une ambiance parfois tendue. 

À travers ses personnages, l'auteur fait passer plein de messages et de valeurs sur la famille, la relation mère-enfant, le désir d'émancipation parfois mal ressenti par les parents, l'absence et le poids qu'elle peut avoir sur nos vies. Certaines paroles de Victor sont souvent philosophiques et j'ai aimé cette dimension qu'apportait l'auteur. Ce n'est pas seulement un drame psychologique, il y a aussi de très belles réflexions sur l'être humain, sur la vie, sur la mort aussi. Je pense notamment au passage où Victor parle de la vie et de la mort avec un autre personnage, et quand il dit "Si on doit mourir, c'est uniquement parce que la vie nous y oblige", j'ai trouvé cette phrase tellement pertinente, elle m'a travaillé, fait réfléchir, c'est vrai qu'on craint la mort, seulement parce qu'on existe. C'est très basique me direz-vous, mais tellement fondamental. Et il y a plein d'autres pensées comme ça sur différents sujets qui font se questionner, je n'ai pas pu tout relever, mais j'ai apprécié toutes ces pistes que l'auteur donne. 

J'ai beaucoup aimé ce livre, j'ai découvert un nouvel auteur, que je vais continuer à suivre car c'est une plume prometteuse. Son nouveau roman "Les pyromanes" sort le 24 août, j'ai la chance de l'avoir reçu en avance, je vais vite me plonger dedans. Il est beaucoup plus épais que celui-ci, j'ai hâte de retrouver la plume de Vincent Delareux. Une chose est sûre, c'est que je n'oublierai pas Victor Sommer de sitôt. Sa personnalité, sa détresse, ses pensées, font que je le garderais bien en mémoire. Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman noir, où la psychologie est finement travaillée, où les réflexions philosophiques sont nombreuses, et avec un suspense surprenant, car même si j'avais deviné certains points, je me suis laissée totalement surprendre par d'autres. Un livre court, un peu plus de deux cents pages, mais tellement intense, dense et pertinent, que je vous recommande vivement. 

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Bronze

Après avoir lu le second roman de l'auteur, je me suis jetée sur celui ci où l'on retrouve certains personnages du premier... Que dire de Victor ? Le pauvre garçon est entièrement sous la coupe de sa mère et on le voit peu à peu sombrer dans la folie. Honnêtement, sa mère a raison de l'envoyer consulter un psychiatre même si ce dernier va générer un certain nombre d'idées dans la tête du pauvre Victor. Je n'en dirai pas plus mais j'avoue que j'ai apprécié d'avoir lu ce roman en ayant les éléments présentés dans Les pyromanes.

Ce que j'aime : la manière dont l'auteur retranscrit l'ambiance confinée de la maison où vit Victor, la folie dans laquelle il bascule peu à peu.

Ce que j'aime moins : j'ai trouvé certains passages un peu longuets

Pour résumer

Un roman qui nous présente un personnage trouble et troublé et décrit sa plongée dans la folie

Ma note

7/10

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Or

À 33 ans, Victor rêve d’une vie différente. Sa vie actuelle est pesante, monotone, et pour cause ! Il vit toujours chez sa mère de 66 ans, qui lui a donné pour rôle, de lui tenir compagnie. Victor ne travaille pas, car sa mère a trouvée la solution : lui verser chaque mois une somme d’argent pour qu’il reste à ses côtés.

Il n’a pas vraiment de vie sociale et cette dernière, lui met depuis toujours, certaines idées dans le crâne. Il n’a aucune confiance en lui, il culpabilise de tout, et a beaucoup de mal à lâcher prise.

C’est alors que sa mère le pousse pousse à consulter un psychiatre, car selon elle, il serait « renfermé » et même « hostile à son égard ». Parler à un professionnel l’aiderait à « calmer ses humeurs. »

Sa mère disparaît le jour de son 67ème anniversaire, laissant Victor dans un monde qu’on ne lui pas appris à connaître…. Un nouveau chapitre s’ouvre à lui. Mais….

✨ J’ai lu ce roman d’une traite ! Alors certes, il n’est pas très long, mais il est surtout addictif !

Le lecteur est captivé dès le début par cette histoire. La plume est incisive, le sujet est maîtrisé, la tension psychologique est présente à chaque page.

Les chapitres alternent entre les consultations chez le psychiatre et l’évolution de son état d’esprit.

La fin ne m’a pas surprise des masses mais cela ne m’a pas dérangé du tout !! Je l’ai bien aimé.

Je n’ai pas trop envie d’en dire sur le roman, je ne souhaite pas trop en dévoiler, d’autant qu’il est court.

C’est un livre qui a d’abord été publié en auto édition. Je suis ravie qu’il ai eu sa place (amplement méritée) dans une maison d’éditions telles que l’Archipel.

C’est un roman noir psychologique que j’ai adoré lire et que je conseille vivement !!!

Bon moment de lecture assuré, avec en prime, un bon sentiment de malaise !

https://www.instagram.com/p/CouprM6KOku/?igshid=YmMyMTA2M2Y=

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Or

Un roman noir psychologique cohérent et bien travaillé, autant niveau personnages que plume ! Ce n’est pas la destination qui compte ici mais bel et bien le trajet. Si j’avais deviné la fin j’ai éprouvé un certain malaise tout au long du roman et j’ai adoré ça. L’humour noir est présent, on rit même souvent jaune…

L’écriture est à la fois percutante et poétique, c’est surprenant pour un auteur de 25 ans. Une excellente lecture !

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Diamant

Le résumé m’a tout de suite intriguée, mais je ne m’attendais pas à être autant subjuguée par cette lecture. Il faut dire que l’auteur nous propose ici un roman différent et original qui tient captif non pas par une profusion d’actions et d’effets, mais par une tension psychologique qui grandit insidieusement jusqu’à atteindre son point de rupture.

Déroutant et déstabilisant, ce roman l’est, tout comme son protagoniste, Victor, un trentenaire transformé en Tanguy par les caprices d’une mère étouffante, capricieuse, un peu reine du drama sur les bords, et un peu trop tactile au goût de son fils. Pas vraiment la mère idéale donc, d’autant qu’elle a veillé à isoler socialement son fils, construisant autour de lui une prison dont il a fini par s’accommoder.

Victor semble ainsi accepter cette vie en autarcie à deux avec un détachement incroyable, jusqu’à ce qu’il décide soudainement, à trente-trois ans, de chercher un travail et, comble de l’ingratitude, d’accepter de sortir avec une fille. Deux grains de sable dans le rouage d’une vie rythmée par une femme qui a l’habitude d’être obéie sans délai par un fils, pas vraiment aimant, mais incroyablement docile et patient. La sanction du coup d’éclat de Victor ne se fait pas attendre, sa mère se volatilise !

Est-ce que, contrariée par la situation et les velléités d’indépendance de son fils, elle a décidé de lui infliger une petite leçon en lui montrant que sans elle et son argent, il n’est rien et ne peut pas vivre ? Ou la raison de sa disparition est-elle plus obscure et dramatique ? L’auteur introduit un certain suspense et une belle tension autour de cette question, même si, pour ma part, par le jeu des allusions, je me suis assez vite fait une opinion qui s’est révélée être la bonne.

Malgré une ambiance parfois psychologiquement pesante, Victor se montre drôle sans le chercher, son détachement au monde et à lui-même lui permettant d’avoir une approche très particulière de la vie et des événements. N’ayant jamais vraiment vécu sa vie d’adolescent et d’adulte, il se révèle souvent assez naïf, mais sans jamais être enfantin. Victor n’est pas attachant, il n’est pas non plus franchement antipathique, il est juste déroutant, d’autant que certaines de ses pensées et de ses réactions se révèlent imprévisibles et témoignent de son degré d’immaturité émotionnelle et affective. Ce personnage est définitivement à part, peut-être parce qu’il est le résultat d’une vie en liberté sous captivité.

Pour ma part, j’ai apprécié la manière dont Vincent Delareux nous permet de suivre l’évolution de son état d’esprit grâce à un découpage en plusieurs parties. On le voit se rebeller symboliquement contre l’autorité et l’autoritarisme de sa mère, se désespérer de la disparition de cette figure maternelle omnisciente, entrer dans une phase de déni, avant d’entamer une sorte de renaissance où il réalise qu’en sortant de sa caverne et des murs de sa maison/prison, c’est tout un monde qui lui ouvre les bras. Mais après tant d’années en cage, est-il en mesure d’accueillir l’infini des possibles d’une vie dépourvue de barrières ? Comment trouver du sens à sa vie quand depuis trois décennies, elle est régentée de A à Z et du soir au matin, par une seule et même personne ? Créatrice, bourreau et messie réunis en une seule figure qui inspire une réelle ambivalence des sentiments…

Il y a dans ce roman, une sorte de désespérance et de violence latente qui, étrangement, n’assombrit pas la lecture, elle aurait même tendance à l’ancrer dans un questionnement global où l’histoire de Victor dépasse le cadre individuel pour amorcer des questions quasi philosophiques. Il est question, entre autres, des présents et des absents, des absents encore bien trop présents, du sens et du fardeau de la vie et de la nécessité de la mort, de relations familiales étouffantes et profondément malsaines, de la difficulté à s’approprier la liberté et donner une orientation et un but à sa destinée, des fantasmes provoqués par le vide…

Au fil des pages, j’ai noté un certain nombre de phrases parce que je les ai trouvées particulièrement fines ou bien tournées. En plus de nous plonger dans une histoire plus profonde qu’il n’y paraît, l’auteur nous offre, en effet, un exercice de style parfaitement maîtrisé grâce à une plume incisive qui touche au plus près et frappe très fort. Sans envolée lyrique, il vise juste et alterne entre allusions et force des non-dits, et implacabilité d’une vérité dénuée de toute volonté de plaire. Car Victor ne cherche pas à plaire, il est déjà bien trop occupé à tenter d’exister ! Pas une mince affaire quand on a passé trente-trois ans à se contenter de (sur)vivre à chaque journée…

En conclusion, Le cas Victor Sommer est un texte à part, un roman noir qui brille par le travail effectué sur la psychologie d’un personnage qui semble se réveiller d’un long sommeil de trois décennies. Un réveil qui alternera entre cauchemar et espoir, et qui conduira les lecteurs dans une sorte d’entre-deux où ils ne savent pas s’ils peuvent croire au meilleur ou s’attendre au pire. Un roman court et intense, à l’écriture libérée des contraintes de l’émotion où la tension se mêle à l’angoisse de l’absence, à moins que ce ne soit d’une liberté inattendue, mais chèrement payée !

https://lightandsmell.wordpress.com/2022/05/09/le-cas-victor-sommer-vincent-delareux/

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Diamant

Victor Sommer à 33 ans, il vit encore chez sa mère qui a besoin de lui pour l'aider dans de petites tâches qu'elle ne peux plus faire. Victor a été élevé par sa mère possessive et despote qui régente sa vie. Il ne sait quasiment rien de son père, le sujet étant tabou. Victor est le narrateur et l'on sait qu'il consulte régulièrement un psychiatre pour pallier à ses angoisses existentielles. Le jour où sa mère disparaît, il se trouve à la fois heureux et vulnérable devant l'immensité du monde qui s'ouvre à lui. Lui qui n'a toujours vécu qu'une vie faite d'habitudes et de routines, n'a aucun ami et encore moins de petite amie, n'aspire qu'à s'émanciper. J'ai adoré suivre Victor dans cette atmosphère surréaliste où règne un fort potentiel de dérèglement psychologique. La montée en tension se met en place graduellement au fur et à mesure des événements qui arrive à Victor. On sent qu'il y aura un point culminant mais jamais je n'aurai imaginé celui que l'auteur a pensé pour nous. Le personnage de Victor est complexe et attachant, on ne peut qu'éprouvé de la sympathie pour ce jeune homme un peu perdu face aux bouleversements qui l'attendent. Et puis rien que d'imaginer une mère comme la sienne m'a fait frissonner. Trouver un sens à sa vie est le sort commun de toute l'humanité mais pour Victor il semble que cela doive se faire dans la douleur. Un roman noir bien pensé qui utilise tous les codes de la psychologie humaine mais aussi un chemin philosophique où l'inconscient joue un rôle important. En cela l'auteur fait montre d'intuition et sait captiver le lecteur de bout en bout. J'ai aimé le style désuet de l'auteur qui m'a fait imaginer un temps que l'action se situait au début du siècle mais il n'en n'est rien. Un premier roman réussi qui est un coup de cœur. Bonne lecture.

http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/05/11/39445417.html

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Diamant

Pour commencer, je remercie l'auteur pour m'avoir proposer son roman en découverte via le site Simplement Pro.

Victor Sommer à 33 ans et vit avec sa mère. Il ne m a jamais quittée. Il n a pas d emploi, ni de vie sociale et il est célibataire. Sa vie tourne exclusivement autour de Maman. Voilà le début de l histoire...

Ce livre ressemble plus à un journal intime qu'à un roman au sens propre du terme. Mais il a une particularité: Victor a commencé à l'écrire quand il avait 33 ans, âge qu'il avait au moment de son décès. Oui vous lisez bien. Il a ressenti très tard de mettre par écrit son ressenti et pour cause.

On a cette certitude qu'une mère aime son enfant plus que tout et qu'elle est là pour l'aider à grandir, à évoluer et à prendre son envol mais dans certains cas, cette mère peut être égoïste et croit aimer son enfant alors qu'en réalité c'est de la dévotion, l'amour extrême qui peut se révéler nocif voire destructeur. Dans cette histoire, Victor fait les frais de cet amour maternel qui l'étouffe, l'esseule et le détruit petit à petit sans qu'il ne s'en rende compte jusqu'à un moment où son cerveau beugue et oublie certaines choses pour le protéger. Mais un jour, le voile se lève et il voit sa vie autrement et comprend que certains de ses actes ont eu des conséquences irréparables. Je ne peux vous en dire plus sinon je vous raconterais l'histoire complète.

Cette histoire qui pourrait paraître exceptionnelle est certainement plus répandue que l'on ne le croit. Une mère abusive qui veut garder son enfant pour elle uniquement. Oui c'est une mère, pas une maman. Je fais cette différence car le mot "maman" est un mot affectueux qui fait référence à cette personne qui nous aime sans condition et qui nous aide à grandir, à devenir indépendant, à trouver notre voie. Il est difficile d'imaginer ce que Victor a pu ressentir en découvrant l'envers du décor et ce journal nous l'explique avec des mots simples mais douloureux. La douleur transparait tout au long du récit. L'auteur met beaucoup d'émotions dans son récit et permet au lecteur de comprendre ce que Victor a vécu. L'histoire est fluide et ponctuer de moments forts et tristes. Il nous montre que le cerveau sait la vérité mais qu'il peut la cacher pour aider la personne a avancé et quand il sent qu'il est prêt à voir la vérité, le cerveau la dévoile sous forme d'énigme afin que la personne soie moins choquée. mais est-ce possible de rester de marbre face à cette histoire et ses conséquences? Non, le récit m'a émue, bouleversée. Le roman est tout simplement génial. Mais j'ai une question qui me trotte dans la tête: est-ce un simple récit ou y a t il une part de vérité? Car franchement si c'est juste une histoire, c'est fou comme elle donne une impression de réalité tellement les mots sonnent juste.

Douleurs, haine, questionnement sur sa vie et recherche de soi sont les ingrédients de ce roman qui ne m'a pas laissé de marbre et qui je suis sûre plaira à un grand nombre d'entre vous tellement il est très bien écrit. Je remercie l'auteur pour me l'avoir proposé car il est excellent. Surtout n'hésitez à le lire ....

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Or

Victor est un jeune homme qui vit avec sa mère. Tout tourne autour d’elle et Victor n’arrive pas à s’épanouir. Il vit sous son emprise constante. Pourtant, un jour, sa mère va mystérieusement disparaître. Dès lors, comment Victor réussira-t-il à s’adapter à cette nouvelle situation ?

En voilà un excellent roman auto-édité. Quelle écriture ! C’est un roman de qualité que nous offre Vincent. Il m’a totalement bluffée de par sa maturité dans sa plume et par son intrigue profonde et très psychologique.

Dès les premières pages, j’ai senti une tension sous-jacente. Vincent a su créer une intrigue prenante. En très peu de pages, il a réussi à installer une véritable atmosphère et à brosser des personnages qui vont porter un récit qui va devenir de plus en plus pesant au fil des pages.

Ici, ce n’est pas l’action qui primera mais plutôt l’aspect psychologique. Vincent a su retranscrire à la perfection cette relation entre la mère et le fils. Peu à peu, la tension montera, jusqu’au dénouement totalement inattendu.

La plume de l’auteur est bluffante. Avec un style très mature, Vincent m’a totalement bluffée. J’ai été conquise par cette écriture toute en précision et très soignée. Aucune faute, aucune coquille ne subsiste.

Un roman psychologique, servi par une plume étonnante. La tension est présente à chaque page. Une véritable pépite de noirceur et un roman à découvrir sans hésitation.

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Date de sortie

Les Sommer, Tome 2 : Le Cas Victor Sommer

  • France : 2020-07-02 (Français)

Activité récente

Gerry87 l'ajoute dans sa biblio or
2022-03-28T20:39:47+02:00

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lecteurs 17
Commentaires 12
extraits 31
Evaluations 11
Note globale 8.4 / 10

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