Commentaires de livres faits par melanie83
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Il désinfecta les plaies de sa patiente et répondit, d’une voix égale :
— Pour ne pas que ce couteau se retrouve planté dans le cœur de votre mère.
Eleni grimaça sous l’effet des picotements puis secoua la tête, avec un petit sourire triste.
— J’en aurais été incapable.
— Je n’ai pas dit que vous en auriez été l’origine.
Si Arcana avait cru être au bout de ses surprises, cette fois, elle était complètement ahurie. Quel homme soi-disant « amoureux » aiderait à retrouver l’époux de sa dulcinée ? C’était insensé ! Elle le dévisagea, mais ne découvrit aucune trace de moquerie sur le visage de Salim. Il se tenait droit et fier, comme un homme. Le soleil brillait sur sa peau noire et l’auréolait d’une puissante volonté.
— Je vais le retrouver, réitéra-t-il si sûr de lui que ça en frôlait la promesse.
— Pourquoi ? risqua-t-elle.
Cette fois, c’est lui qui parut surpris. Néanmoins, il reprit son air solennel quand il déclara :
— Pour pouvoir le défier et te gagner.
Arcana leva la tête au ciel, complètement abasourdie.
— C’était déloyal de ma part de t’avoir approchée, continua-t-il. Quand je gagnerai, tu n’auras plus aucune raison de me rejeter.
— Tu n’étais pas même beau depuis la tienne…
Sa voix est basse. Sans émotion. Il prononce mon prénom comme un constat.
— Noone.
Vous semblez… calmée.
— Calmée ? Dans mon monde, une telle phrase est une déclaration de guerre. Ne savez-vous donc pas parler aux femmes ?
Je sais parler aux femmes. Moins aux enfants…
— Allez-vous donc cesser avec ça ?
— Vraiment ? Et quand penses-tu décider, une fois de plus, que je mérite de mourir pour la bonne cause ?
Kasta s’arrête. Il ne me regarde pas tout de suite mais, quand il tourne enfin la tête, c’est avec une petite grimace.
— Une fois, c’était suffisant.
— Pas tant que je serai là. N’ayez aucune crainte, je vous défendrai jusqu’à mon dernier souffle.
Cette promesse, accompagnée d’un regard meurtrier, était un gage de sécurité. Lentement, Plume s’abandonna au sommeil. Avec Élias à ses côtés, elle avait la certitude qu’aucun danger ne pourrait l’atteindre.
— Pas vraiment, non. Elle ne peut pas me maudire deux fois.
— En es-tu certain ? Elle pourrait te métamorphoser en cafard et t’emprisonner sous cette forme pour le restant de ta vie… qui serait assez courte, j’imagine. Tu finirais sans doute écrasé sous le cul de John, la mort la plus déshonorable du monde.
— Remets-toi en cause, pour une fois. Ce sera la chose la plus intelligente que tu feras de ta vie !
— Ah, non ! La chose la plus intelligente que je ferai de ma vie sera de te buter. Quelle épitaphe veux-tu que je grave sur ta pierre tombale ?
— « Mon assassin est une connasse de Donnienne. »
— Parce que toi et moi, nous sommes liés par-delà les mondes ! s’écria spontanément Panama, à bout de nerfs.
— Je vais te nécroser la peau du cul, mima-t-elle avec les lèvres.
— Est-ce que je peux t’aider ? se porta volontaire Aube.
À lui nécroser la peau du cul ? Oh que oui, ma fille.
Dans une autre vie, il lui aurait déjà avoué ses sentiments et lui aurait demandé la permission de la courtiser. Il lui aurait acheté des gerbes de fleurs, des bijoux rutilants, des soieries, des parfums de luxe. Avec son accord, il l’aurait épousée au printemps et aurait veillé à ce qu’elle ne manque jamais de rien.
Dans une autre vie.
— Oui et non.
— Et c’est moi le paradoxe vivant…
— Oui, parce que certaines facettes de votre personnalité m’interpellent. Non, parce que s’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que votre froideur fait partie de la façade que vous vous êtes constituée après votre exil de la Guilde des Ombres. Le feu terrible qui couve en vous pourrait exploser d’une seconde à l’autre. (Il avisa sa chevelure flamboyante, avant de planter ses yeux pareils à des charbons ardents dans les siens.) J’ai dit que vous n’étiez pas mon genre de femme, car je n’en ai pas. Mais si je devais en avoir un, vous seriez sans conteste le modèle de référence sur lequel je me baserais pour choisir toutes mes futures maîtresses.
L’ART DE LA GUERRE : VAINCRE OU MOURIR
Charlie hausse un sourcil avant de regarder autour d’elle.
— Je ne sais pas… Je n’ai pas encore décidé. Le tien, peut-être ?
— Baba, j’ai 100 ans. »
— Si tu me fais pleurer, je te poignarde.
— Alors je vais mettre ça à l’écart, dit Jamshid d’une voix douce en s’avançant vers le plateau d’instruments. Pourquoi ne pas te laver ? Tu pourrais essorer un torchon et faire comme si c’était ma nuque pendant que je parle. »
— C’est ça, ton discours censé inspirer les gens à se rallier à toi ? » L’expression de Nahri s’assombrit lorsqu’il ne répondit pas. « Fais-moi une faveur, dans ce cas.
— Quoi ?
— Apprends à mentir avant que nous arrivions à Ta Ntry. »
Il lui fallut un moment pour réaliser la signification de ces mots, puis il grogna. « Cette histoire va finir par notre emprisonnement, non ?
— Tu voulais quitter Le Caire. Il n’y a pas plus motivant que d’être pourchassé. »
— Va te jeter dans le lac », répondit-elle en arabe entre ses dents. Elle le vit se raidir, mais il ne s’arrêta pas.
Aqisa le frappa au visage avec le plat de sa lame.
« Aïe ! » Ali siffla de douleur et abaissa son zulfikar. Il se toucha la joue, et ses doigts se teintèrent de sang.
Aqisa grogna. « Il n’est pas très sage de s’entraîner lorsque l’on est distrait.
— Je n’étais pas distrait », répondit-il avec véhémence.
— Pour toujours, Zafira. Pour toujours. Tu n’as qu’à demander. »
Nasir s’écarta et le visage d’Altaïr redevint sérieux.
« Tu comprends, mon frère : je suis là. Même dans la nuit la plus noire, je serai là pour éclairer ta route. »