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Commentaires de livres faits par MiLn

Extraits de livres par MiLn

Commentaires de livres appréciés par MiLn

Extraits de livres appréciés par MiLn

date : 29-11-2019
Je l'avoue, je ne suis pas
expert en matière de surf.
Et loin de moi l'idée de m'accaparer cette passion.
Voyez plutôt en moi un amateur enthousiaste,
que les grandes figures
du surf inspirent.
Nous avons en commun cette obsession
de chevaucher les vagues,
ce profond respect pour l'océan,
et le coeur brisé.
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date : 28-11-2019
Andy s'apprêtait à expliquer qu'il ne connaissait pas le défunt, lorsqu'il se rendit compte que ce serait affreusement embarrassant. Il ne souhaitait pas attirer l'attention. Et quitter en catimini un service funèbre qui touchait à sa fin serait impoli, voire sacrilège. D'autant que les proches de Christopher Madigan ne se bousculaient pas au portillon. Et quel mal y avait-il à signer un livre de condoléances?
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date : 28-11-2019
La manière dont elle était assise, les jambes glissées sous elle, incita Andy à examiner le reste de sa personne à la dérobée. Elle était séduisante, mais sa beauté avait quelque chose de tranchant ; elle ne donnait pas l'impression d'en tirer le moindre plaisir. Peut-être parce qu' elle n'avait pas eu d'aîné pour lui ouvrir la voie. Comme la sœur d' Andy. Toutes ces éraflures à la proue, là où elle avait dû fendre la glace.
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date : 28-11-2019
Elle avait été renvoyée toute une semaine pour avoir écrit "Fuck the patriarcal" sur le mur près d'un plâtre de Jésus sur la croix.
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date : 28-11-2019
Il m’aimait. Quand je lui appris que j’en aimais un autre, il redevint un véritable camarade. Quand je fus mariée, il m’écrivit de temps en temps. J’espaçai les réponses et je croyais qu’il m’avait oubliée. Pas du tout. Blessé grièvement sur le front du Nord, il est actuellement dans un hôpital et me demande de lui écrire souvent. Mon mari, à qui je n’ai jamais rien caché et qui a toute confiance en moi, me laisse absolument libre… Je ne sais pas ce que je dois faire.
C’est assez délicat et je devine tous vos scrupules. Vous risquez, en effet, en écrivant souvent à ce garçon, de réveiller en lui un sentiment…
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date : 28-11-2019
Toute la grâce, la poésie – avec son cortège de papillons, de fleurs et de fécondations magiques – qu’elle prêtait à l’amour lui étaient retirées d’un seul coup. L’existence lui paraissait lâche, ignoble, vile, monstrueuse. Et Jacqueline ne comprenait pas que les parents aient des enfants si c’est pour les rendre malheureux ; elle a décidé de n’en avoir jamais, parce qu’elle ne veut pas qu’ils le soient.
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« Regarde, je l'ai dressé », dit-elle.
Au chiot, elle lance plusieurs fois le mot « aristocrate ». La troisième fois, il réagit et montre les crocs.
« T'as vu !
- Aristocrate ! » lance Engels à son tour.
Le chiot grogne à nouveau.
« Aristocrate », répète-t-il d'un ton presque agressif.
Le chien grogne plus fort.
« Un chien de guerre communiste. Je l'adopte. Il fait partie des nôtres ! »
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En Irlande, quand la fièvre de la famine répandait ses dais noirs, Charlotte a vu tous les membres de sa famille se presser devant les portes de ces sociétés-là. Société philanthropique du secours à l’Irlande. Société philanthropique des quakers de l’Est. Société philanthropique protestante. Ils étaient des milliers à s’y rendre, crevant de faim et de peur, le visage marqué par la malaria, infestés de gale et de poux, cloqués, fuyant leurs champs en ruine parce que le champignon avait tout saccagé. Le mildiou.
Philanthropie.
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Son centre-ville bourgeois.
La fumée noire qui plane comme une encre liquide.
Les centaines d'usines qui recrachent leur suie.
Les cohortes d'ouvrières soulagées par la cloche. Elles marchent en silence, leurs enfants derrière elles. Les cheveux blanchis et les yeux gonflés par la poussière du coton.
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date : 28-11-2019
-- Réfléchissez : si les femmes pouvaient décider, à leur gré, de porter des enfants ou non, elles deviendraient d'une certaine manière nos égales.
-- En quelque sorte.
-- On les verrait alors partout, se mêlant de tout, certaines se mettraient sans doute en tête de commander et si, par extraordinaire, elles se révélaient meilleurs que nous, imaginez-vous quel enfer deviendrait notre existence ?
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date : 28-11-2019
La femme a un visage enfantin et doux, ses lèvres sont gonflées par le plaisir. L'homme paraît avoir le double de son âge : cheveux longs, frisés, bouc hérissé, face congestionnée. Sous la broussaille des sourcils, ses yeux brillent autant que le gros diamant qu'il porte à l'oreille.
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date : 28-11-2019
- La peinture et le vin s'apprécient de la même façon, pérore Torrentius. Il importe de les aborder sereinement, de s'en laisser pénétrer, de ne point se hâter de professer une opinion... Il convient, dit-il en mirant son verre à la lumière, d'observer les reflets et les ombres. Il faut laisser l'œil et l'esprit s'imprégner du tableau comme la langue s'imprègne des sucs de la vigne...
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J'ai souvent pensé à la mélancolie comme à une sève noire et toxique qui rongeait et empoisonnait chacun des rameaux de notre arbre généalogique.
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- Elle est originale ta crèche!
- Tu ne l'aimes pas?
- Si mais c'est juste que je n'avais jamais vu un Joseph avec des yeux bridés et je ne savais pas qu'un dragon avait veillé le petit Jésus.
Remarque pour le réchauffer, c'est plus efficace qu'un âne!
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Qui eût cru que j'aurais droit à une dernière tranche de vie sur Terre, c'est tellement bien!!!!
En plus, la bêtise est infinie, l'enquête va durer des lustres.
Ah là, j'avoue, t'as été inspirée ma vieille, ah! ah!!
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À 107 ans, j'ai le droit d'avoir peur de mourir sans qu'on me traite d'hypocondriaque, bon sang!!
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date : 18-11-2019
Ils chantent comme si quelque chose en eux n'arrivait jamais à se résoudre, et en même temps comme si tout était en paix, au moins tant qu'ils chantent ensemble.
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date : 18-11-2019
La naissance d'une amitié entre un adolescent et un adulte qui se construit au fil des mois, avec des phases de jeu, de séduction/provocation, d'impertinence. Les premiers échanges à "fleuret moucheté" laissent rapidement place à des rencontres autour de moments de la vie de tous les jours où une amitié va naître en traversant des périodes de doute, de lassitude et/ou d'agacement.
Personne ne va sortir indemne de cette histoire qui nous amène à nous interroger sur la qualité du regard que l'on porte sur ses proches.
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date : 18-11-2019
« L’échec ne réside pas dans la rupture, mais dans l’échec de la rupture. La séparation est le dernier acte de la vie commune. »
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Posséder complètement deux langues, c'est être hybride, porter en soi deux âmes, chacune drapée dans une étole de mots entrelacés, vêtement à revêtir en fonction du contexte et dont la coupe délimite l'étendue des sentiments à exprimer. Habiter deux mondes parallèles, riche chacun de trésors insoupçonnés des autres, mais aussi, constamment, habiter une frontière.
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C'est l'heure où la paix se risque dehors. [...] la paix, minuscule, clandestine, sait qu'il n'y a plus sur les sentiers aucune âme qui vive capable de la capturer. Alors, elle sort saluer les herbes hautes qui redressent l'échine sur les collines, saluer les oiseaux qui sont restés toute la journée la tête sous l'aile pour ne pas assister, pour ne pas se voir un jour sommés de venir témoigner à la barre d'un quelconque tribunal qui ne manquera pas d'arriver, saluer les fleurs gorgées d'eau de la saison des pluies qui peinent à exhaler encore et malgré tout un parfum de la vie là où la puanteur a tout envahi.
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date : 18-11-2019
Les marins qui s’en reviennent de l’amour payant préfèrent la promenade solitaire pour se remettre en mémoire chaque caresse, pour sentir encore le frisson de la peau, et ils réfléchissent silencieusement au mystère de l’excitation, ils répètent chaque geste, ils s’accrochent à l’odeur des draps, avec la salive leur revient à la bouche la douceur des seins, et c’est seulement à la fin qu’ils font le compte, combien de gagné, combien de perdu dans la comptabilité du désir, si le prix était correct, et ils cherchent en eux-mêmes la réponse à leur sensation d’épuisement semblable, par son rythme, à celui de la mer contre les môles du port.
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date : 18-11-2019
L’odeur du pain traversa la place anéantissant les efforts vespéraux des agrumes captifs sur les étals du marché, désireux de laisser une dernière trace olfactive dans la nuit, elle effaça l’illusion de printemps contenue dans le mystère odorant du pomélia, prit possession des carrefours et resta en garnison dans les ruelles et les tavernes afin que personne n’échappe à son étreinte. Elle atteignit le moribond du troisième étage qui, à travers ses râles, prenait congé de sa famille en larmes, et éclaira son agonie d’une involontaire perfidie en lui faisant sentir, à l’instant des derniers spasmes, combien il était atrocement douloureux de se séparer du parfum du pain et de la vie.
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date : 18-11-2019
Jesse réalisa qu’il ne supportait plus la vue du cercueil, des couronnes et des gerbes de fleurs trop criardes pour la solide boîte en pin, un choix que son père n’aurait clairement jamais approuvé. Pas plus qu’il ne pouvait regarder son oncle qui citait la Bible en parcourant l’assemblée de ses yeux perçants. Jesse trouvait l’éloge étrange, il trouvait curieux d’entendre son oncle résumer une existence en quelques minutes, dépeindre un tableau idyllique alors même que son père lui avait appris que la vie était pleine de hauts et de bas, de moments de soleil et de moments de pluie.
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date : 18-11-2019
Au lieu des pins ponderosa sur la colline, des trembles sur la berge, de leurs feuilles sous l'eau encore dorées, constellant le barrage des castors, il voit des troncs calcinés se détachant sur le bleu glacial du ciel telles des pointes de lances noircies.
Même les peupliers ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes, leurs doigts griffus se refermant sur du vide. La terre est carbonisée. Les étangs sont comme huilés, graissés. Il ne reste rien.
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date : 18-11-2019
- Elle détestait les photos. Détestait que je les prenne. Détestait les regarder.
- Midge en a besoin...
- Ça la mettait mal à l'aise, poursuit Taz, la voix aussi tranchante que le verre du cadre. "Elles ne servent qu'une fois que tu es mort. Pour que tout le monde se rappelle à quel point t'étais cool." Voilà ce qu'elle disait.
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