La couverture m'a enchantée et m'a donné envie de m'immerger dans les 6 Couronnes Écarlates. Le début est lent et presque ennuyeux car Shiori est immature - voire agaçante - à ce moment du récit, ce qui m'a rendu difficile de m'attacher à elle. Passé le chapitre 10, l'histoire prend un autre tournant et devient tout de suite plus prenante.

L'univers fantastique, en lien avec la culture asiatique, est bien mené malgré une plume très simpliste et descriptive. Je n'ai pas vraiment ressenti d'émotions car on était plus dans le "tell" que le "show". Cependant, l'intrigue est sympa et le dénouement appréciable bien que commun (l'intégration du point de vue interne met en lumière Shiori plus que le mysticisme de l'univers).

J'ai aimé l'évolution du personnage principal qui subit l'intrigue, ce qui est intéressant car elle est obligée de grandir. Le lien qu'elle a avec ses frères est touchant et m'a aidé à m'attacher à elle.

Gros plus pour le personnage de Takkan, qui est introduit progressivement et se laisse découvrir tendrement.

Bémols : On ne va pas le cacher, l'intrigue est très prévisible, somme toute classique, et le début n'aide pas forcément à entrer dans l'histoire. Par ailleurs, les méchants sont presque caricaturaux, ce qui les rend un peu simplistes (c'est assez manichéen).

Conclusion : J'ai passé un bon moment en compagnie de Shiori et de Kiki, cette petite grue de papier qui m'a fait rire ! Le clin d'œil au conte des 6 Cygnes est agréable et je pense acheter la suite pour découvrir la suite des évènements.

L'histoire est très originale mais également complexe. Même si le livre dispose d'un glossaire à la fin, il n'en reste pas moins qu'on peut vite s'y perdre entre tous les termes utilisés pour décrire le vaste monde de la clairvoyance.

C'est le premier tome d'une saga, donc il est dense et informatif sur l'univers. Peut-être un peu trop, car j'ai eu des difficultés à passer le premier quart en raison de longues descriptions que je n'arrivais pas à visualiser. Une fois que l'action démarre, il est facile de s'immerger dans l'univers.

Les personnages sont nombreux et il peut être difficile de tous les visualiser, car ils sont presque tous aussi importants. Mention spéciale pour Paige que j'ai adorée. Elle n'est ni trop niaise ni trop sûre d'elle. Cependant, je ne me suis pas beaucoup attachée à son histoire, car elle nous en cache une partie jusqu'à ce qu'Arcturus nous en révèle une autre. Quant au consort de sang, j'ai apprécié le mystère qui plane autour de lui, que ce soit ses motivations ou ses intentions au début, et qui se dévoilent petit à petit. Les autres personnages, bien qu'importants pour la suite, nous sont peu détaillés et servent surtout à l'intrigue.

Bémols : Le rythme et la dispersion des informations. Et la scène romantique à la fin m'a semblée quelque peu tombée du ciel.

Conclusion : Une fois passé le quart du livre, vous êtes assuré de passer un très bon moment dans Sheol-I. J'ai eu aussi des petites vibes de Six of Crow avec le gang de Jaxon !

Agréablement surprise par ce second opus. Le premier m’avait moyennement convaincue, mais je me suis laissée tenter par la suite.

Dans ce tome, on est davantage plongé dans la stratégie, ce qui faisait le charme du tome 1. Il y a moins de mystique, et c’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé Zéphyr dans cet engrenage de trahisons et de défis. On en apprend plus sur les liens entre les personnages secondaires comme Choucas, Cigale, Sauterelle, etc. Il y a également plus d’action et moins de temps mort. Même si j’ai toujours trouvé certaines longueurs et que j’ai dû sauter quelques passages, pour moi, le bémol reste toujours le même : les surnoms, qui enlèvent un peu du charme de cette fantasy chinoise, sachant qu’on a leurs vrais noms au début du livre avec les illustrations.

Mais ce qui m’a vraiment plu, c’est le lien complexe entre Zéphyr et Choucas, qui perdure malgré le temps : de la haine ? De l’amour ? Une rivalité ? À vous de vous faire une idée. Mais la fin est vraiment très bien exécutée. On ne tombe pas dans le pathos ou dans quelque chose de merveilleux, non et elle me semble parfaite concernant ces deux personnages.

Un véritable coup de cœur ! J’ai été attirée par la magnifique couverture reliée et, étant dans une période de passion pour la fantasy chinoise, j’ai craqué. Avant de le lire, j’ai eu la chance de regarder l’animé, ce qui m’a permis de situer mes attentes et de me préparer à la complexité de l’univers. En effet, l’univers est bien construit, mais il ne ressemble en rien à ce que l’on peut lire habituellement. Le livre est complet, avec un guide des personnages, de la culture taoïste, des lieux, etc., à la fin du récit (un véritable pavé de lexique/guide).

Pour moi, l’univers est le point fort du livre. Il est si différent que cela fait du bien ! Contrairement à l’animé, ici, nous avons plus de détails qui ajoutent de la profondeur aux personnages, à leurs relations et à l’histoire. En revanche, les descriptions des personnages sont sommaires et heureusement que j’avais en tête leur apparence dans l’animé pour me les représenter. L’intrigue est un bijou et démarre sur les chapeaux de roue, avec des explications claires et précises, bien que complexes.

Chaque personnage se distingue par son propre caractère, ce qui facilite un peu la visualisation. Les interactions sont de qualité, teintées d’humour et de sérieux. Ici, pas de bien ou de mal définis, c’est du "morally grey" ! Le héros en est l’exemple parfait : il a commis d’énormes erreurs mais il n’oublie pas et essaie d’avancer (sans pathos, ce qui est un grand soulagement). Tous les personnages sont attachants, imparfaits, ce qui les rend d’autant plus attachants.

Le duo Wei Wuxian et Lan Wangji fonctionne bien, tant dans leurs individualités que dans leur évolution. Leur lien est crédible, sans tomber dans le niais, tout est bien équilibré. Cela vaut pour l’ensemble des personnages, même secondaires, qui ont leurs propres objectifs et qui avancent même en dehors de notre lecture.

Bémols : Ils sont légers, mais il y a quelques coquilles dans la traduction (oubli d’une lettre dans le nom d’un personnage, erreurs de mise en page...). Cela n’arrive que 2 ou 3 fois, mais cela mérite d’être mentionné.

Conclusion : Un énorme coup de cœur pour cette histoire dont j’attends la suite avec impatience. Elle fait partie de mes livres de fantasy préférés et je suis ravie de plonger dans l’univers de Mo Xiang Tong Xiu ! Mention spéciale pour les illustrations dans le récit et à la fin du livre qui sont juste magnifiques !

Le roman était dans ma WL depuis longtemps, mais j’attendais la sortie en format poche. Je suis satisfaite, mais il m’a manqué quelque chose pour ressentir l’effet "wahou". La plume de l’auteur est assez simple et efficace, mais j’ai souvent sauté quelques passages car ils étaient trop lyriques et le rythme s’essoufflait.

L’héroïne principale est intéressante, déterminée à poursuivre son objectif de sauver sa mère. Cependant, je n’ai pas réussi à m’attacher à elle. La manière dont elle est écrite donne l’impression que l’autrice met une sorte de barrière entre elle et nous ; j’ai encore du mal à vraiment la cerner. Xingyin est néanmoins inspirante, et son développement nous pousse à continuer l’histoire.

C’est une romance avec deux potentiels love interests : Liwei et Wenzhi. D’un côté, le prince du royaume dont les parents ont enfermé la mère de Xingyin sur la Lune, et de l’autre, un grand général.

J’ai eu plus d’attachement pour Liwei, qu’on rencontre dès les premières pages. Sa personnalité me semble plus développée, et la relation qu’il entretient avec l’héroïne est touchante. Je l’ai trouvé plus humain, plus vrai. Les sentiments se développent lentement, d’abord par amitié puis par amour, ce qui est crédible. En ce qui concerne Wenzhi, j’ai du mal à me faire un avis tranché sur lui. Il est énigmatique, et on apprend à le connaître à partir de la deuxième partie. Il a réussi à me surprendre, mais je le trouvais presque inconstant.

C’est un roman avec beaucoup d’ellipses, et le rythme n’est pas toujours constant. Il y a des moments plus calmes, centrés sur les interactions, et d’autres passages d’action plus dynamiques. Cependant, j’avais l’impression de suivre des épisodes de quêtes qui s’enchaînent sans se superposer dans leur ensemble. Au moins, j’ai pu découvrir un peu de la mythologie chinoise !

Bémols : Le rythme, qui rend difficile l’immersion (de l’action puis de longues descriptions), et la romance (oui, je sais, c’est embêtant). Trop de clichés et de facilités scénaristiques dans ce triangle amoureux pour que je sois réellement happée (amour interdit, proximité forcée…). Ce qui est compliqué, c’est que j’avais l’impression d’avoir du "tell" plus que du "show".

Conclusion : C’est une bonne lecture, mais pas la plus évidente si l’on veut essayer la fantasy chinoise. J’aurais aimé ressentir plus d’attachement, de subtilité et d’émotions au cours du récit. Malgré tout, l’univers est fascinant et dépaysant, entre les différents royaumes et leurs histoires. Nous avons un beau pavé de 600 pages. J’ai passé un bon moment et l’aventure m’a fait voyager. Je suis curieuse de connaître la suite car la fin du tome 1 pouvait se suffire à elle-même !

C’est toujours le dernier tome qui, pour moi, décide si une trilogie est bien aboutie. Et comme pour le tome 2, mon avis est mitigé. Le rythme traîne en longueur sur certains passages, puis s'accélère avant de s’essouffler, et ce, tout au long du roman. Pourtant, j’ai adoré retrouver cette petite bande semblable à une famille. Il y a quelques similitudes avec ce qui m'a fait aimer le premier tome, mais pas assez pour que je sois de nouveau conquise. J'avais l’impression que c'était une succession de « Lou n’est pas là, on va la chercher », puis c’est au tour de Reid.

La première partie est, pour moi, une réussite, c’est différent, c’est innovant. Le plus difficile a été de se remettre dans l'action après le tome 2. C’est différent parce que Lou Spoiler(cliquez pour révéler)est soumise à Nicholina et la tension est à son comble, on se demande ce qui arrive à Lou qui a changé et comment elle va reprendre le contrôle de son corps.

Puis Reid décide de Spoiler(cliquez pour révéler)perdre ses souvenirs pour protéger celle qu’il aime, sûrement dans le but de retrouver l’alchimie qui avait fait le succès du tome 1. Pour moi, ça m’a refroidie, ça sentait le réchauffé. Je n’avais pas envie de revivre ce qui s’était déjà passé car Reid Spoiler(cliquez pour révéler)devient le chasseur qui veut tuer Lou mais n’y arrive pas car il l’aime sans l’avouer. Et pour ma part, c’était long.

La bataille finale m’a semblé brouillonne, je n’arrivais pas à la visualiser, et presque un peu trop facile. Il se passe beaucoup de choses partout et il faut suivre.

Au moins, les personnages secondaires deviennent un peu plus intéressants et j’ai apprécié découvrir le passé de Coco, son cheminement avec Beau. Tout comme Célie avec Jean-Luc.

Bémols : Dans l'ensemble, j'avais l’impression que l’autrice n’avait plus d’idées ou s’est dépêchée d’en finir pour boucler ce dernier tome. Il n’y a pas de suspense, tout est assez prévisible.

Conclusion : Le tome 3 rattrape un peu mon sentiment sur le tome 2 mais n’est pas à la hauteur de l’engouement que j’avais pour l’univers depuis le tome 1. C’est une trilogie satisfaisante qui a réussi à me faire voyager mais dont le rythme fluctuant ainsi que les longueurs ont pu freiner ma lecture. Peut-être qu'une duologie aurait simplement suffi, je ne sais pas.

Ici, nous sommes davantage dans le registre du roman historique, bien que teinté de fantasy. En effet, Zhu s'inspire du fondateur de la dynastie Ming, celui qui a régné sur la Chine après la domination mongole. Hormis cet aspect, le récit est très intéressant, fait de manœuvres géopolitiques, d'alliances et de complots. C'est un véritable échiquier politique où chacun place ses pions.

La plume de l’auteur est soignée et extrêmement recherchée (on sent le travail en amont), avec des images qui m'ont vraiment frappé lorsque je lisais les lignes. Le style, quant à lui, est particulier, demandant une lecture lente pour s'en imprégner, mais cela rend le roman singulier dans son atmosphère.

La psychologie des personnages est bien travaillée, même si au fil de ma lecture, tous m'ont paru plus ou moins antipathiques, même l’héroïne qui devient ambitieuse et presque cruelle pour réaliser ses objectifs ! C'est un changement intéressant et appréciable. La voix narrative de chacun est singulière tant dans le ton que dans la forme. Les relations entre les personnages ne sont pas manichéennes, nous sommes dans une nuance morale. Car tout est prétexte à se battre pour réaliser ses désirs

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Le rythme est fluctuant, prenant le temps de nous présenter Zhu, qui n'a pas de nom au début du récit, jusqu'à ce qu'elle prenne l'identité de son frère. On y voit une métaphore de la condition féminine de l'époque, née pour servir, effacée, sans caractéristique propre. Puis, elle commence à adopter entièrement le nom de son frère, pour se faire passer pour lui et embrasser son destin. Ensuite, les plans d'attaque s'enchaînent et le rythme devient plus dynamique.

Un grand plus pour le personnage de Ouyang, général eunuque au service des Mongols, qui aspire à quelque chose de plus grand également.

Personnage complexe aux desseins assez sombres, il exerce une sorte d'attraction malsaine et dérangeante lorsqu'on lit son point de vue, mais c'est aussi le personnage que j'ai le plus apprécié, tant sa psychologie est fine. Il fait écho à la femme, à son désir de se soustraire de sa condition, et avec Zhu, ils forment une sorte de cohérence parallèle jusqu'à entrer en collision.

Remarque : Si vous vous attendiez à un roman purement fantasy, attendez-vous à beaucoup d'histoire !

Bémol : Quelques redondances dans la lecture (notamment sur le thème du destin) et beaucoup de descriptions qui peuvent en rebuter certains.

Conclusion : C'est une lecture à la fois intrigante et originale, que j'ai appréciée même si elle est très différente de ce à quoi on peut s'attendre. L'univers est bien construit et l'apport historique est un changement bienvenu. Je suis intriguée par le tome 2 !

J’avais placé de grandes attentes dans le tome final et je n’ai pas été déçue… enfin, presque. Mais je reviendrai sur ce point plus tard. Ce tome maintient la même qualité d’écriture et d’immersion que les précédents. Il convient de noter qu'en début de livre, on trouve des arbres généalogiques et d'autres informations pour se remettre dans le bain !

D'habitude, il me faut du temps pour me remettre dans un univers, mais ici, cela n'a pas été nécessaire. J'ai été immédiatement happée avec Imari et Jéric, entre les conflits politiques, les créatures fantastiques et les différences de coutumes plus que marquées. On retrouve notre petite bande juste après qu'Azir ait obtenu le pouvoir du Grand Imposteur, cachés avec des Liagés, espérant les rallier à leur cause. Et là réside le principal enjeu de la première partie de ce tome : sur qui compter ? Amis ou alliés ? Comment changer les mentalités pour faire face à un ennemi commun ?

La deuxième partie se concentre davantage sur l’action pure, un véritable page-turner, une fois de plus, avec de nombreux rebondissements et du suspense. Mais la romance n'est pas en reste, Jeric et Imari sont touchants et plus matures (Imari m’a moins irritée que dans le tome 2, je la trouve plus réfléchie). Ils ne renoncent pas et avancent pour prouver qu’on peut surmonter le passé.

Les personnages secondaires apportent leur charme au récit, alliant humour et tragédie. J'ai particulièrement apprécié le développement de Nia et Chez.

Points négatifs : Spoiler(cliquez pour révéler)La fin... Oui, la fin est clichée et cela m'a dérangée. Un Happy End ne fait certes pas de mal, mais j'ai trouvé qu'il y avait des facilités scénaristiques qui auraient pu être évitées. De plus, les méchants meurent très rapidement et je n'ai même pas ressenti un véritable danger pour les protagonistes, aucun sacrifice de leur part non plus (Plot armor ?).

En conclusion, je sais désormais que cette série a été un coup de cœur pour moi, même si les tomes 1 à 3 s'en rapprochaient déjà beaucoup. Je suis tombée amoureuse de l'écriture, de l'univers et des personnages. À mon avis, si une série comme "Gods of Men" réussit à me convaincre que c'est une formidable fantasy, c'est parce que le monde est complexe, presque inatteignable au début, mais devient compréhensible et bien présent dans mon esprit à la fin. C’est là que je reconnais le talent de l'autrice et la qualité d'un bon livre. Honnêtement, les éditions RIVKA ne m'ont jamais déçue, je recommande cette saga les yeux fermés !

Dès l'instant où j'ai ouvert les pages du deuxième tome de "God of Men", j'ai été happé par l'univers déjà familier qui m'avait tant captivé dans le premier opus. Avec une plume toujours aussi fluide, descriptive et envoûtante, l'auteur a su maintenir la qualité qui m'avait tant séduit auparavant. Et une agréable surprise, j’ai eu le plaisir de découvrir un petit lexique pour simplifier la lecture ainsi qu’un petit récapitulatif du tome précédent !

Le début peut sembler plus lent, notamment en raison de la séparation géographiques des deux protagonistes, mais les péripéties qui s'ensuivent et les réunissent rapidement. Cette série se révèle être un véritable page-turner, impossible à lâcher une fois commencée. Les intrigues politiques, les complots et les rebondissements s'entremêlent habilement jusqu'à leur climax, Pas le temps de s’ennuyer en somme !

Dans ce tome, j'ai particulièrement apprécié l'évolution des personnages, notamment celle de Jeric et de sa meute. Leur complicité, mise en avant avec légèreté et humour, les rend encore plus attachants. Imari, quant à elle, gagne en maturité au fil des pages, bien que ses actions impulsives à la fin du récit m'aient parfois agacé. Cependant, sa quête pour mieux comprendre son peuple m'a touché, ajoutant une dimension supplémentaire à son personnage. Les nombreux protagonistes, qu'ils soient principaux ou secondaires, sont tous richement développés, jouant un rôle significatif dans l'histoire.

La romance trouve une place plus importante à mon plus grand plaisir car elle est très bien dosée. C’est un slow-burn très doux et exquis, et cela fait du bien quand les étapes ne sont pas précipités – puis il ne faut pas oublier que le danger plane.

La magie, élément clé de cette sage, est plus présente dans ce tome et j’ai adoré découvrir l’histoire du Shah, les différents types de Liagés et leurs pouvoirs.

En conclusion, ce deuxième tome est une véritable réussite, frôlant presque le coup de cœur. J'ai hâte de découvrir le dénouement de cette saga captivante. Si une adaptation en série ou en film voit le jour, je serais au rendez-vous, car l'histoire de "God of Men" est véritablement vivante et mérite d'être portée à l'écran.

Le livre m’attirait depuis un moment avec sa couverture et son résumé captivant. J’ai été agréablement surprise d’avoir frôlé le coup de cœur. Pourquoi ? Parce que l’univers est très bien construit mais complexe. Il faut savoir se dire « Ok, je comprends pas maintenant, peut-être plus tard… ? », car il n’y énormément de termes inconnus, et d’informations géographiques et géopolitiques.

On s’aventure à l’aveugle avec Sable et Jéric, et honnêtement, bien que cela m’ait déroutée au début, j’ai adoré qu’on ne me prenne pas par la main en m’expliquant tout dès le début mais que cela soit plus implicite.

Une fois passée le petit ¼ du roman, j’ai été embarqué avec Sable, notre personnage féminin, tellement courageuse, débrouillarde avec ses remarques acerbes. Et, en face d’elle se trouve, Jéric/Le Loup, fils cadet du roi de Corinthe, tueur de masse des pays voisins sous ordre de son Père puis de son Frère.

L’alchimie entre eux deux fonctionne très bien de mon côté. J’ai aimé que Sable ne se laisse ni avoir ni démonter. Elle a ses fragilités mais je la trouve plus robuste. Et l’autrice a réussi à rendre Jéric beaucoup plus attachant une fois à ses côtés – j’ai eu plus de mal avec son POV quand il est sans Sable, mais c’est mon avis. Un bon ennemy-to-lover. Ensemble, ils se complètent très bien.

La magie, quant à elle, ne se révèle que vers la moitié voire les 2/3 du roman. Et c’est assez original de savoir qu’elle tourne autour de la musique pour notre héroïne, offrant une certaine sensorialité à l’histoire.

Bémols : L’histoire et l’univers sont très denses, ce qui peut décontenancer. Il faut savoir s’accrocher pendant les premiers chapitres avant de découvrir l’originalité du livre.

Conclusion : Une superbe fantasy immersive – malgré quelque clichés - qui frôle la perfection pour moi ! C’est sombre, l’ambiance devient plus oppressante au fil des pages, abordant des thèmes qui sont encore actuels aujourd’hui. Vraiment un début qui m’a séduite et dont j’attends réellement d’en découvrir davantage dans le tome 2.