Plonger dans la fin des années 60 et surtout les années 70, couplé à un récit sous forme d'interview, je ne pouvais qu'être attirée par ce livre. Comme tout le monde, j'ai vu Taylor Jenkins Reid passer sur tous mes réseaux avec une autre histoire. Je n'ai découvert que plus tard l'existence de celle-ci et je ne saurais plus dire comment j'ai fini par en entendre parler.. Mais quand ça traite de musique, ça finit quasiment toujours dans ma pile à lire.

L'autrice nous plonge dans un univers qui paraît vraiment réel. Avec l'interview, la sensation que tous ces personnages aient vraiment existés est vraiment présente. À tel point que j'ai été tentée plus d'une fois d'ouvrir google pour faire quelques recherches sur eux, surtout après les avoir suivi des débuts des Six jusqu'à la fin de Daisy Jones and The Six. Même avec leurs défauts, ils sont attachants. Ils ont beau être têtus, parfois agaçants, et, pour certains, plongés dans la drogue, ils n'en restent pas moins forts et sensibles. Je dois bien avouer avoir eu un coup de cœur pour Daisy et Billy et ce n'est certainement pas étonnant.

Avec ce format d'écriture, et certainement avec les années qui sont censées être passées entre les événements et leur récit, nous avons droit à des divergences sur certains points. Parfois sur de petits détails, parfois sur le déroulé de certains moments. Au final, on ne sait pas qui dit la vérité, mais en soi, peut-on dire qu'il y ait des mensonges ? Je ne pense pas. Et je tends à croire que cela accentue ce sentiment de réalité.

Je dois bien avouer avoir encore du mal à mettre des mots sur cette lecture, même si j'ai attendu quelques jours pour le faire. À mon sens, c'est une expérience à vivre et je ne peux que vous conseiller de vous lancer.

Entre la couverture que je trouve sublime, le résumé qui m'a directement attiré et les avis élogieux que j'ai vu passer sur les réseaux, je m'attendais à ce que cette lecture soit un coup de cœur. Je l'espérais. Mais ça n'a pas été le cas. Dès le début, j'ai su que ça pouvait finir par être une bonne lecture, mais que ça n'allait pas aller plus loin entre lui et moi.

Pour commencer, j'ai déjà eu beaucoup de mal avec Aristote, mais j'ai adoré Dante que j'ai trouvé beaucoup plus attachant que son acolyte. Je peux comprendre qu'Ari ait de la colère et de l'incompréhension en lui, et peut-être que, adolescente, j'aurais aimé la construction de ce personnage, mais j'ai justement trouvé qu'il en manquait. Avec quelques jours de recul, je me demande si la construction et le rythme de l'histoire n'ont pas eu un gros impact sur mon ressenti.

Nous avons droit à des chapitres très courts, ce qui, en soi, n'est pas toujours une mauvaise chose. Mais pour ce roman ça nous donne un enchaînement trop rapide d'événements, parfois graves, qui auraient mérités qu'on s'attarde un peu plus sur eux. J'ai tendance à être très sensible face à mes lectures, mais cette fois, des situations qui auraient pu me faire pleurer en temps normal ne m'ont rien fait ressentir d'aussi fort. Pour tout dire, j'ai même soupiré à plusieurs reprises en me disant que ça n'avait vraiment rien d'intéressant puisque ça paraissait bâclé.

J'en ressors avec une grosse déception. L'histoire aurait pu être bien meilleure si seulement il y avait eu un peu plus de sentiments et des chapitres un chouïa plus long. Pour une fois, je m'étais déjà procuré la suite, mais, finalement, je ne prendrais pas le temps de la lire.

J'ai souvent du mal à me plonger dans une histoi dont j'ai découvert l'adaptation avant le livre. Dans ce cas-ci, j'avais aussi peur du fait que ce soit une dystopie sortie il y a presque quinze ans. Mon premier visionnage des films ne date pas vraiment, et surtout, je les ai revu récemment donc j'avais l'histoire bien en tête au moment d'entamer ma lecture. La surprise fut grande, surtout agréable, quand j'ai été absorbée par les pages qui défilaient devant moi. Je m'attendais à ce que ce soit moins bien écrit, à une plume moins fluide et une histoire qui avait, finalement, un peu trop vieilli. Ce n'est pas le cas.

À aucun moment on manque d'action. Même avant d'entrer dans l'arène, il se passe bien assez de choses pour que nous n'ayons pas le temps de nous ennuyer. Et je ne parle pas seulement des actes, mais aussi de ce qui peut bien se passer dans la tête de Katniss, notre héroïne. Il faut croire qu'elle aime nous laisser aucun moment de répit, ou presque. En revanche, j'aimerais pouvoir me prononcer sur la fin de ce premier tome, vous dire si c'était attendu, ou non, mais pour cela, il aurait fallu que ce soit une découverte totale. Je suis certaine que des personnes ayant découvert l'histoire avant de voir l'adaptation seront bien mieux placées pour donner leur ressenti sur ce point.

Par contre, je peux vous dire que j'ai toujours autant de mal avec un personnage. Gale. J'ai vraiment espéré l'apprécier un peu plus à l'écrit, mais non. Pour tout vous dire, j'ai même préféré Haymitch (qui pourtant n'a pas une description très valorisante), qu'à lui. Cependant, et je m'y attendais, mon amour pour Katniss et Peeta n'en est que plus fort. Je peux aussi ajouter Cinna à la liste. En tout cas, je serais mauvaise langue en disant qu'ils ne sont pas tous bien construits.

Que vous ayez déjà vu les films, ou non, je ne peux que vous conseiller de foncer tête baissée. Il y a peu de chances que vous soyez déçus.

Je fais partie des personnes ayant eu un gros coup de cœur sur "Et ils meurent tous les deux à la fin". C'était donc impossible pour moi de passer à côté de cet antépisode. J'ai été aussi curieuse de découvrir les débuts de Death-cast que de me laisser emporter par Orion et Valentino. Mais cette fois, mon cœur n'a pas été atteint avec autant de force.

Dans ce livre, on nous donne plus souvent des points de vue autre que ceux de nos deux protagonistes. Et je dois bien avouer avoir eu un maigre espoir d'avoir plus d'informations sur la façon dont Death-cast fonctionne, même si je devais m'attendre à ce que cela ne soit pas le cas. Après tout, il n'y a aucune raison qu'on nous dévoile leur secret. Mais du coup, j'ai eu l'impression que les moments passés avec Joaquin Rosa, le fondateur, étaient un peu trop nombreux par rapport à ce qu'on a pu apprendre de lui. Tout comme ceux passés avec Rolando, Frankie, Gloria et Pazito. J'aimerais d'ailleurs savoir ce qu'ils sont devenus après cette fin à laquelle je ne m'attendais pas du tout.

Cette fin inattendue compte évidemment pour Orion et Valentino. Je me suis fait plusieurs scénarios et finalement aucun n'a été le bon. Et en parlant d'eux, j'aurais aimé les voir un peu plus souvent encore, même si ça m'a suffi pour m'attacher à eux.

En revanche, je garde une préférence pour les protagonistes de "Et ils meurent tous les deux à la fin". Dans un sens, la relation d'Orion et Valentino n'avait pas grand-chose de nouveau. Je pense que j'aurais préféré voir une histoire de famille plutôt qu'une romance sur ce coup, même si elle reste bien exploitée.

Je reste tout de même curieuse de découvrir l'autre histoire que l'auteur compte écrire avec Death-Cast puisque, de ce que j'ai cru comprendre, on devrait changer de style.

La première moitié du roman se fait tout en lenteur, mais ce n'est pas désagréable de se laisser simplement emporter par cette plume si agréable. Cette plume qui nous guide donc lentement dans un univers qui veut macabre et qui se dévoile au fil des pages. Mais, à mon sens, le nombre de pages n'est pas assez élevé pour qu'on passe plus de la moitié du récit à se demander quand l'action va vraiment finir par arriver. Je n'ai aucun mal à apprécier des romans contemplatifs, mais dans ce cas, je pense que le plot manquait d'originalité pour que ça m'emporte vraiment dans l'ambiance.

Nous avons affaire à une orpheline prénommée Olivia dont j'admire la force de caractère. C'est elle qui m'a vraiment fait apprécier la lecture de ce livre. J'ai été curieuse de découvrir ce qui allait bien pouvoir lui arriver dans ce manoir où je ne serais certainement pas resté longtemps à sa place. Mais, même si j'ai adoré l'idée, je vais me répéter en disant qu'elle manque un peu d'originalité pour moi. Dès que ça peut s'apparenter à de l'horreur, je deviens très exigeante et il en aurait fallu plus pour m'horrifier ou me surprendre vraiment. J'ai donc eu du mal à être dans l'ambiance à fond.

Sans risquer de spoiler toute l'histoire, je ne saurais en dire beaucoup plus, si ce n'est que ça vaut le coup de tenter l'expérience. Ne serait-ce que pour la plume de l'autrice.

On ne peut pas dire que je sois la plus friande de contes et de tout ce qui s'en approche, et pourtant, cela fait un moment que j'étais tentée par L'enfant Pan. Quand on peut plonger dans une autre période de la vie de personnages que l'on connaît tous, ça devient tout de suite plus intéressant (pour moi). Finalement, suite à ce coup de cœur, j'ai désormais envie de lire le conte original qui pourtant, lui, ne me tentait pas tant que ça avant cette lecture.

J'ai vraiment adoré suivre Peter, en apprendre plus sur lui, comprendre d'où il vient et surtout comment il en est arrivé là au fil de ses malheurs et des rencontres qu'il a pu faire. De plus, on en apprend finalement plus sur d'autres personnages importants de cet univers.

Bien que le livre soit court (un peu plus de 200 pages), l'histoire n'est pas bâclée, au contraire. Et, surtout, elle ne manque pas de réalisme, ce qui fait que j'ai failli finir en larmes à un moment donné. Une fois qu'on y plonge, il est difficile de relever le nez du livre. La plume y est très certainement pour quelque chose. (Pour tout vous dire, les autres livres de l'auteur ont directement rejoint ma wishlist.)

Que vous aimiez les contes, ou non, je ne peux que vous conseiller de lire cette histoire. Et pour ceux qui auraient peur de se lancer dans le fantastique, à mon sens, il fait également une excellente entrée en matière.

Le début a été difficile pour moi. Par manque de temps, j'y allais quasiment chapitre par chapitre ce qui m'a donné une sensation de manque de transitions. Elle s'est dissipée quand j'ai pu me plonger plus longuement dans l'histoire, mais, résultat, j'en ressors sans vraiment savoir si ce n'était qu'une impression ou si elles pouvaient être plus fluides.

Pour rester dans le "négatif" avant de passer au positif, il manquait un petit peu de magie. J'ai apprécié le don dont on nous parle, et même si, en soi, il est présent tout du long mais j'aurais aimé en avoir plus. Cela aurait peut-être ajouter encore un peu plus de tension à l'ensemble du récit. À moins que ce soit le wordbuilding qui, à mon sens, manque un peu de profondeur qui aurait pu apporter cette vivacité.

J'ai tout de même passé un très bon moment de lecture, et les personnages y sont pour quelque chose. Je les ai tous trouvés très bien construits, Myra ne manque pas de force et de courage même après avoir vécu des événements plus que traumatisants. Et je dois bien avouer m'être un peu reconnue en August avec l'anxiété qui vient le frapper à plusieurs reprises.

J'ai également apprécié qu'on ne romantise pas la maladie. Cela arrive bien trop souvent dans bon nombre d'histoires, et comme ce roman cible un public adolescents, je dois admettre que j'ai été vraiment agréablement surprise par ce point.

La fin m'a intrigué puisqu'elle est, bien évidemment, ouverte. De quoi nous donner envie d'en avoir plus alors que ce n'est apparemment pas prévu.

C'est vraiment une belle découverte que j'ai faite avec ce roman. Appréciant le style steampunk, je n'ai pas lu beaucoup d'ouvrages sur ce thème pour autant et aucun sur le clockpunk. La magie a opéré sans difficulté. Mon intuition a été mise à rude épreuve du début à la fin de cette histoire. Je n'ai tout simplement rien vu venir et ai été surprise jusqu'au bout. En ajoutant à l'action la romance parfaitement dosée, il est impossible de s'ennuyer ou de passer un mauvais moment à Automa. Pour tout dire, je n'ai eu aucun mal à imaginer chaque lieu grâce à cette plume si vivante et fluide.

Ajoutons à cela les personnages haut en couleur que nous suivons dans cette histoire et nous pouvons donc former un cocktail parfait. Je n'avais qu'une envie, rejoindre Mahéra, Oswald, Cyrus, Camille et tous les autres pour les aider. Bon, je n'aurais certainement pas été d'une grande utilité, mais comment ne pas avoir envie de plonger avec des personnages aussi attachants ? Bien évidemment, ils ne le sont pas tous, et l'antagoniste ne manquera pas de vous faire râler plus d'une fois (c'est ce que j'ai fait en tout cas).

En toute honnêteté, je ne peux que vous conseiller d'aller découvrir cette histoire. Je suis certaine qu'elle intéressera même les personnes qui ne sont pas particulièrement friandes de steampunk ou ceux qui ne connaissent pas ce genre et ses dérivés.