« En l’an 2080, alors que le monde tentera de se relever du chaos, un chevalier noir fera son apparition. »

Imaginez le futur, un avenir dévasté par une guerre mondiale, et où certains humains ont trouvé refuge sous terre, pour s’y cacher des mercenaires et d’une despote . Un monde où l’on rêve d’une forteresse, où une prophétie annonce l’arrivée d’un chevalier noir, qui libérera les peuples du joug de la Grand Reine et sauvera le monde.

Et Gabriel, 16 ans, se retrouvera, après l’enlèvement de sa mère, enrôlé dans une quête, celle qui déterminera l’avenir du monde : trouver le fameux chevalier. En chemin, il découvrira tout : le monde extérieur et les peuples qui le composent, l’amitié, l’émoi de l’amour et peut-être même toute sa destinée.

L’histoire est dense et riche, c’est la mise en place d’un nouvel univers. Et même si Gabriel reste le personnage principal, notons la structure singulière du livre, qui contient pas moins de 7 parties, alternant le passé et le présent, nous montrant tous les personnages, afin de comprendre tous les enjeux de l’histoire.

Livre dystopique, fantastique, initiatique, qui convient pour tout âge, et qui commence par une citation de La tour sombre, de Stephen King, reprenant l’idée : « Et le Chevalier Gabriel s’en vint à Solecity... » et qui se termine sur un suspense car, eh oui, c’est un premier tome, faisant s’emballer nos méninges pour vite connaître la suite :)

« L’éternité. Avant, je croyais qu’une telle chose n’existait pas. C’était un mot qui, enfant, m’avait effrayée et même hantée. Désormais, je savais qu’il était bien réel, mais il ne me faisait plus peur. »

Mallory, 17 ans, a vécu jusqu’à ses 13 ans dans un foyer d’accueil violent. Désormais entourée de parents adoptifs aimants, et après avoir fait sa scolarité à domicile, elle trouve le courage de dépasser ses peurs et de passer sa terminale au lycée en compagnie des jeunes de son âge.

Mais Mallory est mutique, une petite souris discrète, habituée à ne pas dire un mot. Les autres, leurs regards, leurs présences l’angoissent au plus haut point.

Pourtant une surprise l’attend le jour de la rentrée, car elle retrouve Rider, le garçon qui l’a protégée des coups durant presque dix ans.

Mais malgré la complicité, l’affection, puis l’amour, peut-on se construire un avenir sur un passé brisé ? Mallory, malgré ses blessures, sa timidité, veut à tout prix avancer. Et si c’était Rider, qui malgré sa joie apparente, son besoin de faire passer les autres avant lui, cacherait des douleurs bien plus terribles ?

En voilà un bien joli livre qui, au final, est beaucoup de chose : un Young Adult, une romance, une livre sur l’amitié, la famille, une mise en garde contre nos système de protections parfois, hélas, défaillants.

Mais c’est surtout une histoire sur la reconstruction, la volonté, la force de chacun de s’en sortir, d’aller de l’avant, grâce à toutes les personnes qui marquent notre vie.

Vivre malgré tout. Avancer. Ne pas sombrer.

Et aimer.

Aussi bien les autres que soi-même.

« Si ma mère était là, elle me dirait : demain est un autre jour. Mais j’aime ce jour-ci, je lui répondrais-je, avec ses nuages, son orage et tout le reste. »

Bret, 34 ans ans, vient de perdre sa mère. Alors qu’elle s’attend à recevoir en héritage le rôle de PDG de l’entreprise familiale (et les millions qui vont avec) Brett reçoit comme héritage une liste d’objectif à réaliser. Une liste écrite quand elle avait… 14 ans ! Une liste de rêve qu’elle a un an pour réaliser, au risque de voir son héritage s’envoler.

Nouer une relation avec son père ? Mais il est décédé ! Acheter un cheval ? En vivant à Chicago ? Adopter un chien ? Faire un bébé ? Mais, Andrew, son petit ami, n’en veut pas ! Le monde de Brett s’écroule. Mais les dernière volontés de sa mère ne seraient-elles pas une libération finalement ?

Trouvé par hasard, ce livre est une jolie surprise. Qu’avons-nous fait de nos rêves ? N’est-il pas trop tard ? Nous sommes-nous égarés en chemin ? C’est un feelgood tout doux, avec quelques larmes, qui m’a fait passé un très bon moment. Quelques rebondissements sont un peu gros, qu’on voit venir de loin, mais ça passe, on est pris dans l’histoire :)

Je me demande juste pourquoi la mère de Brett lui impose ce changement de vie, à elle seule, et pas à ses frères. Car qu’est-ce le bonheur après tout ? Un rêve différent pour chacun d’entre nous, et ne faut-il pas que nous le trouvions par nous-même ?

« Je ne me sentais complètement vivante que lorsqu’il était là, et j’aurais beau savoir que rien ne serait jamais facile avec lui, j’avais aussi la certitude que rien ne serait jamais bon sans lui. »

Rika, 19 ans, se décide enfin à prendre son indépendance et à quitter son petit cocon. Pour s’éloigner d’un milieu qui l’étouffe, et, surtout, de Micheal Crist, celui qu’elle aime depuis toujours, mais qui ne lui a jamais accordé le moindre regard.

Alors qu’elle déménage dans une autre ville, elle reçoit un message d’avertissement. Puis des personnes ressurgissent de son passé, des fantômes coiffés de masques effrayants. Car tout à commencé lors de la Nuit du Diable, 3 ans plus tôt. Le passé la rattrape, et le jeu commence.

Encore une auteure dont je ne cessais d’entendre parler. Pourtant, j’avoue que je n’était pas motivée à découvrir ce livre, car je doute que la Dark Romance soit pour moi, et que, très honnêtement, je n’aime pas du tout la couverture. Mais en passant devant en librairie durant les vacances, je me suis dis « Pourquoi pas », après tout, c’est la période estivale. Et, au vu du titre, je pensais lire un gros pavé de relations compliquée voire toxiques, et des scènes de sexe à outrance.

Eh bien, non, ce roman a été une excellente surprise.

C’est très compliqué de résumer cette intrigue qui s’étale sur près de 480 pages. Au programme ? Une romance à suspense à couper le souffle, une histoire de vengeance, de trahison, de jalousie, de famille, et d’amour. Si vous aimez tous ces ingrédients, ce livre est fait pour vous ! Nous alternons les points de vue de Rika et Michael au présent, mais également 3 ans en arrière, nous permettant de mieux saisir tous les enjeux. Leur relation est compliquée, il faut bien l’avouer, et pourtant je ne suis très vite attachée à tous les personnages.

Alors, oui, il a du sexe, qui frôle le voyeurisme parfois, mais toujours entre adultes consentants, je craignais des trucs plus malsains et non, donc ouf, et pour moi ce n’est donc pas vraiment une dark, mais bon. Notons d’ailleurs que le titre original est « Corrupt » qui convient bien mieux à l’histoire.

Une excellente lecture donc, 480 pages que j’ai lu d’une traite, impossible de lâcher. J’avoue aussi m’être jeter sur la suite, que j’ai dévoré d’une traite également.

"Corps : ta gueule. Cerveau : reprends-toi."

Livre trouvé dans une boîte à don, lu donc par hasard, et qui m'a fait passée un très bon moment après une panne de lecture. L'histoire est toute simple : la fille, le patron sexy et salaud. Ils travaillent ensemble et se détestent, je vous laisse deviner la suite :)

La première moitié du livre est vraiment drôle, et certaines répliques que les deux héros s'envoient à la figure valent vraiment le détour. La seconde moitié est beaucoup plus classique, la relation des personnages évolue, l'action va parfois un peu vite d'ailleurs, mais l'ensemble se lit très bien.

Lu d'une traite en quelques heures, c'est une lecture "détente/pas prise de tête" parfaite pour un après-midi transat ou une soirée canapé.

« La puissance du morceau pesait sur ma poitrine. Il parlait de chagrin, de mort, de colère et de regret. Il parlait d’amour. Si mon cœur avait lâché à ce moment précis, je serai partie en paix.»

Cromwell, 19 ans, est un DJ qui enflamme les foules. Bien que prodige dans son domaine, il n’a plus goût en la musique, et noie sa colère dans l’alcool et les filles de passage. Un soir de concert, une inconnue lui fait le constat implacable : sa musique n’a pas d’âme. Cette inconnue, c’est Bonnie, qu’il retrouvera par hasard sur les bancs de l’université et avec laquelle il sera obligé de travailler. D’abord froid et cruel, Cromwell se laissera peu à peu toucher par la douce et créative jeune fille. Peut-être lui redonnera-t-elle goût à la création... Mais ces deux êtres portent des douleurs qui pourraient interrompre brutalement un bel amour naissant.

J’ai découvert la plume de Tillie Cole grâce à son magnifique Mille Baisers pour un garçon (dont je ne me remets toujours pas). J’ai aussi lu sa saga Hangmen, dont les livres m’ont tenue en haleine, alors que ce sont pourtant des lectures bien trop crues et violentes pour moi (comme quoi :). Ce livre se situe un peu entre les deux, avec un début assez sec et parfois cru, pour devenir beaucoup plus tendre dans sa seconde moitié.

Alors commençons par les 2 petits défauts du livre. Si vous avez lu Mille baisers… vous trouverez une grosse similitude dans l’histoire, et les multiples indices disséminés m’ont fait comprendre la fin du livre très vite. Ça n’a pas gâché ma lecture, mais j’ai trouvé ça un peu dommage, car c’est un très beau livre sur l’amour, la création, l’art, la musique, ses émotions… et ses couleurs (oui, vous avez bien lu^^). Cromwell est un génie créatif, et si beaucoup pensent que c’est une chance, n’oublions pas que ce sont généralement des personnes qui ressentent tout trop fort, et dont l’art, qui nourrit leur vie et dont ils ont besoin pour exister, peut également devenir une grande source de souffrance. Bonnie est ici la lumière de ce garçon rongé de regrets, c’est un beau couple comme je les aime.

Chose rigolote, Bonnie s’appelle Far(r)aday, comme la traductrice (hommage, hasard?), que je félicite au passage pour son travail sur les 2 Young Adult de l’auteure. On oublie souvent de rendre hommage au travail des traducteurs, je trouve sa plume très belle, et sa traduction tout en douceur.

Là où par contre je vais râler un peu, c’est sur le choix du titre et de la couv VF qui ne rendent pas grâce au contenu du roman. « A wish for us » ayant une importance capitale dans l’histoire, quant à la couverture – avec son explosion de couleurs- elle représente l’âme de Cromwell, ce qu’il est, son être et toute sa vie. Je trouve donc la couv en VO incroyablement plus puissante ^^

« On ne peut pas demander à l’amour ce qu’il peut nous offrir, il faut simplement accueillir ce qu’il nous donne dans l’instant. »

J’avoue que la fin de « La première fois que j’ai été deux » m’avait terriblement frustrée. Le choix imposé par Karen à Tom était complètement fou et je demandais bien comment c’est deux là allaient pouvoir se retrouver. Et si j’avais beaucoup aimé le premier tome, j’ai adoré celui-là et l’ai dévoré en deux petites soirées. Notons également la couverture magnifique et le titre juste sublime (oui, je suis une romantique assumée :)

Nous retrouvons ici une Karen qui a grandi et mûri, moins rongée par ses angoisses, jusqu’à ce qu’un évènement remette en doute toute sa vision de l’avenir. Eh oui, de vie nous n’en avons qu’une, alors lorsqu’on a la chance d’aimer et d’être aimé en retour, on ouvre grand les bras à l’amour et on fonce !

Comme pour le premier tome, quel bonheur de découvrir une histoire d’amour sans crise ou clash comme on en voit souvent en littérature pour ados. Ici l’amour est simple et beau. Juste l’amour sincère de deux cœurs qui se sont trouvés, et ça fait du bien de lire cette vision !

Tom est moins présent dans ce livre, mais quand il arrive il est juste parfait (tous les anglais sont ainsi?) Doux et respectueux, ce garçon est juste une perle, nous rappelant que l’écoute et la partage sont primordiales dans toute relation amoureuse.

Le tournant de la vie professionnelle de ces deux-là est par contre pour le moins surprenant, je me demande si on peut vivre ce type d’évènements si jeune, bien que dans les milieux artistiques tout soit possible.

Lecture magnifique donc qui appelle une suite que je lirai avec grand plaisir, pour voir l’aboutissement de l’histoire de ces deux moitiés de cœur qui ne font qu’un.

Cela faisait longtemps que je souhaitais lire un Michel Bussi. Pourquoi celui-là ? Par hasard, c’était en effet le seul disponible à ma médiathèque.

L’histoire ? Clothilde vient passer ses vacances en Corse avec son mari et sa fille.

27 ans pourtant qu’elle n’était pas revenue sur l’Ile de Beauté. Car il y a 27 ans, un tragique accident de voiture à couté la vie à sa mère, son père et son frère. Elle fut la seule survivante.

Arrivée sur place, dans le camping de son enfance, une surprise de taille l’attend. Une lettre. Une lettre de sa mère pourtant décédée.

Mauvaise blague ? Complot ? Secret ? Folie ? Vérité impossible à croire ?

Et l’auteur de nous embarquer dans une histoire tout simplement incroyable qui nous fait tenir en haleine durant plus de 500 pages.

J’avoue qu’il y avait longtemps que je n’avais pas lu une telle histoire depuis L’affaire Harry Querbert de Joel Dicker, ou les mangas de Naoki Urasawa. Nous avons ici un suspens à couper le souffle, impossible de décrocher, l’auteur nous balade et nous balade encore, nous donne un indice avant de le reprendre et de vite nous en offrir un autre, nous fait croire que « Ah ça y est, je tiens enfin le coupable, c’est lui ! » et ensuite nous envoie sur une autre piste ! Les « Oh, punaise ! » « Quoi ??? » « C’est impossible ! » vont fuser pendant votre lecture, mettant vos nerfs à rude épreuve. Car les rebondissements et les révélations n’arrêtent jamais, TOUS les personnages ont quelque chose à cacher et/ou à nous apprendre, jusqu’à la révélation finale (que je n’avais pas du tout vu venir). Vous l’aurez compris, ce livre est d’une construction bluffante. Il y aura juste une phrase d’un des personnages/un mystère qui n’a pas de réponse (ou alors j’ai lu trop vite) J’ai également adoré le style d’écriture de l’auteur que je découvre via ce livre. Bref, j’ai adoré ma lecture, si vous aimez les histoires à suspense où il est impossible de poser le livre, foncez !

Alors qu’elle commence un nouveau travail, Antonia, mariée et maman de 3 enfants, fait la rencontre de Damien (en couple également) qui fait tout pour la séduire. Entre eux l’attirance est immédiate. Antonia, délaissée par son mari, se laissera-t-elle emporter par les envies de son corps ? Mais ne serait-ce pas plutôt son coeur qui lui parle ?

Ce livre est un roman tranche de vie, car nous suivons le quotidien des personnages. Quotidien qui va être basculé de bien des façons.

Alors que je m’attendais à une histoire centrée sur la relation Antonia/Damien, il n’en est rien, car ce livre est un roman à plusieurs voix, et nous suivons une multitude de personnages. Cela ne gène en rien, car ils sont tous liés, et ont tous un bout de leur propre histoire à nous offrir, à nous raconter.

Le rythme de l’histoire est assez lent, mais les pages défilent vite car nous suivons les interrogations, les envies et retournements de situation des personnages.

Ce livre est à la fois une réflexion sur la fin du couple et sur sa construction. J’ai trouvé cette vision assez triste, mais elle reflète en même temps très bien nos sociétés modernes. On s’aime, on se quitte, et on aime à nouveau.

« Tu sais, Karen, que j’ai porté une fée sur mes épaules pour qu’elle devienne une géante. J’y ai repensé ce soir et je me suis dit que pendant le concert nous n’avons fait qu’un. »

« Tom, tu vas sûrement t’en amuser mais pour ma part c’était plutôt « la première fois que j’ai été deux »

Ce livre me faisait de l’oeil depuis longtemps, de part sa couverture toute douce et son titre magnifique, qui résonne dans mon petit coeur de romantique.

D’un côté Karen, 17 ans, vivant dans sa banlieue Parisienne, avec une mère dépressive. De l’autre Tom, un nouvel élève anglais ramené brutalement en France.

Et les deux de se rencontrer. Et de tomber amoureux.

En voilà un bien beau voyage, entre la France et l’Angleterre. Une histoire douce, un éveil à l’amour entre deux jeunes gens, saupoudré de multiples références musicales.

Dans ce livre tout est sincère. Pas de crises ni de duperies, mais de grandes interrogations sur l’amour et l’avenir. Je reste d’ailleurs très surprise par la proposition finale de Karen (à son âge, j’aurais fait tout l’inverse :D) et j’attends de lire la suite pour voir où la vie va emmener ces deux coeurs sincères qui ne font qu’un.