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Star Wars - Medstar, tome 1 : Chirurgiens de l'espace



Description ajoutée par Noone 2015-08-18T11:11:09+02:00

Résumé

La guerre des clones, synonyme d’années sombres pour la République n’épargne ni les Jedi, ni les soldats clones, ni les droïdes…

Au cours d’une bataille acharnée pour le contrôle des usines de Drongar, la planète-jungle, une petite équipe médicale essaie tant bien que mal de soulager les nombreux blessés.

Parmi eux, deux chirurgiens : l’un cherche à combattre son désespoir à grands coups d’humour sardonique tandis que l’autre décide de faire face à la mort et à la misère en trouvant refuge dans la musique. Il y a également cette infirmière qui se consacre corps et âme aux blessés en gardant un œil sur son séduisant maître. Et Barriss Offee, une jeune padawan, qui s’interroge sur le sens de sa mission. Pendant ce temps, d’autres s’efforcent de tirer profit de cette guerre, en développant le marché noir, ou en tentant d’influer sur le cours des évènements. Pourtant, tous seront appelés à faire face à des épreuves individuelles. Et seuls les cœurs compatissants et les esprits sereins pourront espérer combattre un jour de plus…

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Classement en biblio - 21 lecteurs

extrait

Du sang bouillant, presque noir sous la lumière rougeoyante de la salle d’antisepsie, gicla tel un geyser et vint asperger la main gantée de Jos qui jura.

— Hé ! Simple question. Quelqu’un pourrait-il avoir la bonne idée de passer ce pauvre bougre sous le générateur de pression ?

— Le générateur de pression est encore cassé, Doc.

Jos Vondar, chirurgien de guerre de la République, quitta des yeux le champ d’opération, à savoir la poitrine ouverte et ensanglantée du soldat clone, et fixa Tolk, l’infirmière qui l’assistait.

— Ben voyons. Il est cassé, dit-il. Notre meca-droïde est en vacances ou quoi ? Comment suis-je censé remettre sur pied ces saligauds sans un équipement médical digne de ce nom ?

Tolk le Trene, une Lorrdienne qui pouvait lire dans les pensées de Jos aussi clairement qu’un médium pouvait prédire l’avenir, ne releva pas mais son regard fut bien plus éloquent qu’un long discours.

Hé ! Ce n’est pas moi qui l’ai cassé, OK ?

Prenant sur lui, Jos parvint à se calmer.

— OK, OK. Clampe-le. Il nous reste toujours des pinces hémostatiques, n’est-ce pas ?

Mais elle se tenait déjà devant lui, en train de fixer la clampe métallique autour du vaisseau sanguin déchiré tout en nettoyant la table d’opération en l’humectant à l’aide d’une hémo-éponge. Les soldats de cette unité s’étaient retrouvés trop près d’une grenade lorsqu’elle avait explosé. Résultat, cette recrue avait eu la poitrine criblée d’éclats d’obus. La dernière bataille à la forêt d’arbres Pops avait été véritablement très éprouvante – et, avant la tombée de la nuit, les navettes de secours allaient sûrement devoir rapatrier un nouveau contingent de blessés.

— C’est moi ou il fait chaud ici ?

L’une des infirmières mobiles essuya le front de Jos afin d’empêcher la sueur de lui couler dans les yeux.

— Encore un problème de ventilation, dit-elle.

Jos ne répliqua pas. Dans un monde civilisé, il se serait probablement pulvérisé un peu de brumisateur sur le visage avant d’opérer mais cela, comme le reste – les sautes d’humeur y compris – n’était ici disponible qu’en très faible quantité. Même maintenant, aux alentours de minuit, l’atmosphère extérieure dégageait plus de chaleur qu’un H’nemthe amoureux. Et l’air allait devenir encore plus humide et l’odeur encore plus entêtante. En temps normal, l’environnement était déjà extrêmement hostile ; il l’était encore davantage en temps de guerre. Une nouvelle fois, Jos se demanda quel officier de haut-rang avait tout simplement décidé de lui gâcher la vie en prononçant ces ordres cinglants qui l’avaient expédié sur une planète où la végétation n’était que champignons, humus et moisissures à perte de vue.

— Si je comprends bien, tout est cassé ici, c’est ça ? lança-t-il à l’assemblée.

— Oui, à peu près tout sauf ton clapet, on dirait, plaisanta Zan sans quitter des yeux le soldat clone dont il s’occupait.

Jos utilisa une pince cicatrisante pour aller extraire un petit bout de métal de la taille de son pouce, niché dans le poumon gauche du patient. Il lâcha la petite pièce tranchante dans une coupelle d’aluminium. En tombant, l’éclat d’obus émit un tintement métallique.

— Colle une compresse sur sa plaie.

Avec beaucoup d’adresse, l’infirmière disposa le pansement soluble autour du poumon endommagé. La compresse, composée de tissu cloné et d’un certain type d’adhésif créé à partir d’un moule Talusien, vint immédiatement recouvrir la lacération. Au moins, pensa Jos, ils ne manquaient pas de ce genre de matériel ; sinon, il aurait eu à utiliser des broches et du fil à la manière des droïdes médicaux. Ce qui, en plus de l’ennuyer au plus haut point, lui aurait sûrement fait perdre un temps fou.

Il baissa les yeux vers le blessé et, sous la lumière aveuglante des néons du Bloc Opératoire, aperçut un nouvel éclat d’obus qu’il saisit tout doucement. Cet éclat était passé à deux doigts de l’aorte.

— Il y a assez de ferraille à l’intérieur de ce type pour fabriquer deux droïdes de combat, marmonna Jos. Et il en reste assez pour des pièces détachées.

Il lâcha l’éclat d’obus qui, avec un nouveau tintement métallique, vint s’échouer dans la coupelle.

— Je me demande bien pourquoi ils s’embêtent à enfiler des armures.

— Bien vu, rétorqua Zan. Ces trucs-là ne résisteraient même pas aux assauts d’un gamin et de son pistolet à plomb.

Jos déposa deux nouveaux fragments de grenade dans la coupelle puis s’étira et sentit ses lombaires protester contre la position inconfortable qu’il leur avait infligée toute la sainte journée.

— Passe-le au scope, dit-il.

Tolk passa le clone sous le bioscanner manuel.

— Il est clean, répondit-elle. On dirait bien que tu as tout enlevé.

— S’il ne grince pas en marchant, c’est que tout est OK.

Un garçon de salle commença à pousser la civière en direction des droïdes médicaux FX-7 qui s’occupaient des pansements et autres bandages.

— Au suivant ! s’écria Jos péniblement.

Il bâilla derrière son masque facial, et avant même d’avoir terminé, un autre soldat se tenait déjà allongé devant lui.

— Sale blessure à la poitrine, annonça Tolk. Il aura probablement besoin d’un nouveau poumon.

— Il a de la veine ; on fait justement une promo sur les poumons.

Jos opéra la première incision à l’aide d’un scalpel laser. Dans bien des cas, il était plus simple de disséquer un soldat clone – ou, comme le staff de la RMSU-7 avait l’habitude de plaisanter, de travailler sur « la chaîne de montage » – que de recoudre et découper un véritable individu. Les clones provenaient tous du même génome, leurs organes étaient par conséquent totalement interchangeables et ne connaissaient aucun syndrome de rejet.

Il posa son regard sur l’un des quatre autres médecins de chair et de sang qui s’affairaient dans la salle d’opération surpeuplée. Zan Yant, un chirurgien Zabrak, se tenait à deux tables de là, fredonnant un air de musique classique tout en découpant un soldat. Jos savait intimement que Zan aurait préféré s’isoler dans la cabine qu’ils partageaient. Là-bas, il aurait pu jouer de la quetarra en l’accordant de manière à laisser s’échapper une mélodie aiguë typique de sa planète natale. Pour Jos, la musique que jouait Zan s’apparentait, ces derniers temps, à la plainte émise par deux dragons krayt en train de s’accoupler. Mais pour un Zabrak – ainsi que pour la plupart des autres espèces sensibles de la galaxie – cette musique était noble et enrichissante. Zan avait les mains et l’âme d’un musicien mais c’était également un chirurgien émérite, dévoué à une République qui, ces temps-ci, avait davantage besoin de médecins que de troubadours. En particulier sur cette planète.

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