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Rêve comme si tu vivais pour toujours , Vis comme si tu allais mourir aujourd'hui.
Afficher en entierLa vie est courte, Romps les règles, Pardonne rapidement, Embrasse lentement, Aime sincèrement.
Afficher en entier"Au fond, tu es comme Phobos. Tu sais pourquoi son orbite est considérée comme idéale? Parce qu'elle est assez proche de Mars pour permettre d'en voir la surface en détail avant le largage, et trop éloignée pour que la gravité martienne empêche le cupido de repartir après nous avoir éjectés. Comme toi : assez proche pour me rendre fou, trop éloignée pour que je te retienne."
Afficher en entierLes vieux sont des jeunes pour qui tout a été trop vite.
Afficher en entierIl n'y a que la mort qui soit simple, et éternelle. Parce que tu vois, la vie, c'est compliqué, et c'est terriblement court. On a l'impression qu'on a tout le temps devant soi, mais en réalité c'est comme une séance de speed-dating : à peine entré dans la bulle, c'est déjà le moment de dégager.
Afficher en entierÇa a toujours été la solution, quand tout va de travers. Fuir le monde réel qui fait trop mal pour me réfugier dans mon monde à moi, celui où j’ai l’impression de tout contrôler.
Afficher en entierCueille le jour.
Afficher en entier- Si, quand je te regarde, j'en ai, des idées. Des milliers d'idées. Des millions d'idées. Autant qu'il y a d'étoiles dans l'univers. Certaines, pures comme des comètes de glace. D'autres, brûlantes comme des boules de feu. Quelque chose nous attire et nous dépasse, toi et moi. Je le sais, tu le sais. Nous l'avons su tous les deux dès le premier instant.
La jeune fille se met à trembler.
Elle est si proche de Marcus - si proche d'avouer, enfin !
- Ma peau..., commence-t-elle.
- ... je rêve de la toucher. Je la sens à travers le verre. Je sens la chaleur qui vient de tes paumes. Est-ce que tu sens celle qui vient des miennes ? Tout ce qui nous sépare est de trop : cette cloison, ce vaisseau et tout l'univers ; mes habits, mes tours de magie et mes provocations maladroites ; ta robe, si belle soit-elle, parce que le trésor qu'elle renferme est mille fois plus beau encore. Nous sommes deux petites gouttes de vie au milieu de l'immensité froide du cosmos, qui finit par tout éteindre - les étoiles comme les galaxies. Mais pour l'instant, nous brûlons, Léonor ! Pour l'instant, nous existons ! Cet instant n'appartient qu'à nous, et nous pouvons le faire brûler plus longtemps en nous serrant l'un contre l'autre. Tu n'as qu'un mot à dire... Qu'un prénom...
La sonnerie retentit avant que Léonor ait le temps d'ajouter quoi que ce soit.
Afficher en entierJe ne te raconte pas ce que je veux, dit-il. Je te raconte ce que je sens. Je ne montre pas ce que je souhaite. Je montre ce que je suis.
~Mozart~
Afficher en entierLéonor : « Si tu tenais vraiment à moi, tu respecterais ma règle au lieu de me demander d’y désobéir. Comme les autres prétendants. Comme… Mozart. »
À la mention du nom de Mozart, les épais sourcils de Marcus se froncent : « Aimer, ça ne veut pas dire tout accepter de l’autre, sans question ni remise en cause… »
La caméra zoome sur son visage, sur ses yeux gris aux reflets métalliques, magnétiques : « Aimer, c’est se battre pour ce que l’on croit être le meilleur pour l’autre… même si l’autre ne le sait pas. L’amour que je t’offre, Léonor, c’est une bataille. Celui de Mozart, c’est une capitulation. »
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