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Commentaires de livres faits par Amaranth

Extraits de livres par Amaranth

Commentaires de livres appréciés par Amaranth

Extraits de livres appréciés par Amaranth

date : 08-10-2018
La vessie d’Erynn lâcha. Le liquide chaud coula le long de ses cuisses et une odeur âcre imprégna l’air épais, stagnant. Elle n’y porta pas plus attention qu’à celui, salé, qui dévalait ses joues. Son cœur se serra, petite chose informe qui ne prenait plus assez de place dans sa cage thoracique. La mort venait, mais elle n’était pas prête. La terreur lui lacéra les entrailles. Cette insupportable douleur, provenait-elle de la sorcellerie ou était-elle inhérente à la perte ? Perte de sa famille. Perte de sa vie avortée. Erynn ferma les yeux et supplia la mort de lui épargner la souffrance.
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Quand j’ai eu dix-huit ans j’ai arrêté l’école et suis revenue vivre chez elle, tout ce qui m’intéressait c’était sucer son pognon et me payer bonne tranche sur bonne tranche. Elle ne pouvait plus rien me dire, plus rien me faire, elle n’avait pas assez de volonté pour me virer de chez elle alors j’en profitais un maximum, je la saignais à blanc. Depuis la séparation on vivait dans une ville plus petite et tout le monde me connaissait bien, c’était tout juste si les vieilles ne faisaient pas un signe de croix en me voyant. Les autres filles me haïssaient et je me suis battue plusieurs fois, j’aimais bien les faire chier, et quand je me suis fait mettre enceinte par un touriste Hollandais dont j’ai oublié jusqu’au prénom, j’ai décidé de garder mon bébé rien que pour les faire chier, tous, encore plus. Je l’ai appelé Thomas. Pendant ma grossesse ma mère est devenue dingue, elle me foutait des beignes, me traînait de force chez le gynéco, elle a essayé de monter un dossier pour me faire enfermer chez les maboules et avorter de force, rien n’y a fait, et quand elle a vu Thomas à la maternité elle a pris un coup de vieux définitif, c’était sa pire défaite ce bébé, elle avait perdu toutes les batailles et en prime la guerre, à aucun moment elle n’avait réussi à me mater et ce bébé était la preuve que sa volonté
ne valait plus rien, que son autorité était morte, et cette preuve elle l’aurait chaque jour sous les yeux, chaque nuit, je n’étais pas mécontente de moi.
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date : 19-06-2017
Un coquelicot... Parlez-moi de ce voisin du pavot, aux sépales caducs, familier des étendues à l'infini... ! Décriv­ez-moi cette plante herbacée à l'existence fugitive, d'un rouge incarnat comme les lèvres goulues des jeunes filles en fleur, mais surtout ne prononcez pas ce mot obscène, ce mot froid comme du métal qui provoque des frayeurs inconnues, mouillant les draps fiévreux, ce mot qui ne me dit rien qui vaille pour l'instant.
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Contre les victimes de cette atrocité, les négationnistes commettent un nouveau crime. Non seulement ils soutiennent les meurtriers et les tortionnaires, mais ils effacent et réduisent au silence les victimes du passé. Ils les tuent une fois de plus.
Jusqu'à présent, ils avaient la tâche facile. A moins qu'on ne s'oppose avec vigueur à leur déni, les souvenirs perdaient leur netteté avec l'âge, les voix s'éteignaient dans la mort, et les négationnistes finissaient par l'emporter. Les personnes du présent devenaient les exploiteurs des morts. C'est ainsi qu'on a toujours écrit l'histoire.
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J'écoute les voitures, les mouettes, les gens, les enfants, j'écoute un petit avion passer loin au-dessus de nous, j'écoute une mère gueuler après son gosse, j'écoute des adolescents rire, j'écoute le mélange de tout ça, ce mélange que les cons appellent la vie et qui moi me fait plutôt penser à un stérile tas de fumier, à un tas de merde.
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date : 16-06-2017
En une parodie de fellation, le tentacule s'activa entre ses lèvres déformées, brisant les dents et fracassant le palais. Yeux grands ouverts, la prêtresse ne vit son calvaire prendre fin qu'avec l'éjaculation : la quantité de sperme et la force de cette immonde jouissance lui firent exploser le bas de la figure, projetant des débris de mâchoire inférieures tout autour d'elle.
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La devise de Grisaille lui revient alors en mémoire : « Quid non occiderem occidisti primum », « Ce qui ne vous tue pas est ce que vous avez tué en premier »…
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Le "monstre" vient par définition d'un autre monde, sans rapport avec le nôtre. Brandir ce terme revient à trancher les liens d'affection et d'angoisse, à affirmer notre supériorité, mais on n'apprend rien, on ne découvre rien. C'est simple et lâche. Je sais à présent qu'il faut s'identifier à un homme comme [lui] pour mesurer l'horrible souffrance qu'il a causée. Il n'y a pas de monstre. Le monstre c'est nous.
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La position de Wei, c'est que, sans vraie mémoire, il ne saurait y avoir de vraie réconciliation. Sans vraie mémoire, les individus de chaque nation n'ont pas pu ressentir ni se remémorer là souffrances des victimes. Individualiser le récit que chacun de nous se fait des évènements est un prérequis avant de pouvoir s'extirper du piège de l'histoire. Telle était, dès le départ, la nature du projet.
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Autrement dit, on dispose d'un moyen de positionner un télescope aussi loin de la Terre, et aussi loin dans le passé, qu'on le souhaite. Vous pouvez revoir votre mariage, votre premier baiser, votre naissance à votre guise, mais une fois, et une seule, pour chacun de ces moments révolus.
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J'ai réappris petit à petit à parler. J'avais un ortho pour moi toute seule, et ses cours, quelles parties de rigolade : de vraies leçons de maternelle ! Avec madame Anderson aussi, je m'amusais. Elle, son truc, c'était les dessins. J'avais un peu de mal, parce que j'oubliais toujours de reboucher mes feutres, et ils séchaient. Mais elle n'était pas exigeante, tout ce que je dessinais lui plaisait. Elle hochait la tête d'un air entendu, et elle cherchait des interprétations. Plus c'était naze, plus elle voyait de choses. A la fin, je me contentais de gribouiller ma feuille en noir, et elle disait :
- Bravo, exprime-toi, exorcise ta peur ! Ejecte l'intérieur du placard de ton esprit !
Le jour où j'ai gribouillé la feuille en vert, elle a pleuré.
- Tu as retrouvé l'espoir ! Tu as retrouvé l'espoir ! elle répétait. Ben non, j'avais juste retrouvé un feutre vert qui marchait bien.
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- Tu tictaques, jeune fille, dit-il en penchant la tête vers son épaule. Tu devrais peut-être te faire examiner.
- Non. C'est mon coeur et ça n'a rien d'anormal.
- Je plaisantais.
Ses dents lancèrent un éclair blanc dans le noir.
- Tu es une automate, pas vrai ? Je n'en avais jamais vue d'aussi futée.
- Assez pour oublier que mon coeur fait du bruit.
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Elle tenta d'imaginer ce que le Fumeur d'âmes éprouvait, libéré des tourments de la multitude de vies résiduelles qui chuchotaient en lui, mais trop malade pour apprécier leur mutisme. Si son seul vrai bonheur consistait à gésir sur son méchant matelas de paille, les yeux ouverts, à boire le silence comme un voyageur dans le désert s'abreuverait d'une source, qu'est-ce qu'elle avait à y redire ?
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date : 28-12-2016
Il pleut au fond de moi. Ce cœur que j’ai donné, cette âme que j’ai vendue. L’oubli est impossible, et la mémoire insupportable. Le cyclope darde sur moi son regard de serpent. Je lui roule une pelle. Cette pelle qui va creuser ma tombe.
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date : 28-12-2016
Rouge. La terre est rouge comme une orange sanguine. Rouge tuerie, rouge boucherie, la bave aux lèvres annonce le repas du guerrier. Rouge sanglant, rouge telle une éternité en fusion, tel un lac de lave dans lequel je me baigne et me brûle.
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date : 26-08-2016
Alors, j'aperçois ses veines énormes. Des tuyaux qui courent sous la peau. Un réseau fou de canalisations enflammées. Il y a aussi les ongles de Feyi. Je ne savais pas qu'il les rongeait. C'est horrible, il n'en reste plus rien. Pas même la petite surface dure et brillante. Rien qui rappelle qu'au bout de ces doigts, un jour, il a existé autre chose que la chair à vif.
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Des photos qui font monter des larmes aux vieux tandis que la pluie martèle indéfiniment leurs vitres, leurs murs, aussi lézardés que les ridules qui dévorent leur visage.
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date : 11-05-2016
Le fric vient du trafic, et si y'a des vagues le trafic plonge, alors y'a pas de vague. Le fric circule comme le sang d'un athlète, vite, il irrigue toute la société. Bangkok court le cent mètres trois cents fois par jour ; c'est une ville essoufflée, plus aigre que douce, trempée de transpiration, mais avec un cœur de bœuf, une pompe solide.
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date : 02-05-2016
Nous aimons les gens pour ce qu'ils sont et ce qu'ils nous font ressentir. Nous pouvons d'ordinaire tolérer leurs défauts et les passer sous silence. Mais une fois que nous voyons dans leurs yeux le moindre reflet de nous-mêmes qui n'est pas celui que nous voulons voir, que nous avons besoin de voir pour nous sentir bien, le pilier de l'amour est brisé.
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Je venais de tuer un (ex) ami. Vu le bruit épouvantable de la Winchester dans la nuit calme, adorablement baignée par la lune, il me restait à foncer vers le break ford 2, 3 litres de Jérémie, en priant pour que, comme à son habitude, les clés soient au tableau de bord.
Elles y étaient. Je vis Corinne qui allumait la lumière dans la cuisine et j'entendis le début de son hurlement. Je manoeuvrai à toute vitesse le break, mis pleins phares et traversai la cour en écrasant une table d'été et un vélo de gamin.
J'étais complètement glacé en arrivant à l'Alpine. J'avais beau me dire que Corinne ferait une veuve exceptionnelle, ça ne me faisait aucun bien.
Avec ses bagnoles maquillées, Jérémie les faisait vivre dégueulasse, mais vivre. Il avait juste un défaut : il était le seul à connaître mon adresse, mon nom, ma couverture. Tout, quoi. On peut mourir de ces choses-là. La preuve.
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La théorie de l’esprit est la capacité qui permet d’inférer l’état mental d’autrui et, ce faisant, d’interagir socialement à des niveaux très élaborés. Stone et al (1998) ont montré que les patients présentant des lésions bilatérales des zones orbitaires du CPF ont le même profil de performances que les patients qui souffrent du syndrome d’Asperger (forme légère de l’autisme). Alors qu’une série de tests est réalisée normalement, il existe un test auquel les patients échouent, c’est celui de « détecter la gaffe » (Recognition of faux pas task) dans lequel les patients écoutent des histoires très brèves et sans ambiguïté (une version écrite devant eux évite des oublis). Les histoires sont bien comprises comme le montrent des questions de contrôle, cependant, les 2 groupes de patients (présentant des lésions du CPF orbitaire et des patients Asperger en contraste de patients dorsolatéraux et de sujets normaux) ne reconnaissent pas spontanément la gaffe et répondent négativement aux questions très ciblées. Détecter une gaffe implique d’abord le fait de comprendre qu’une personne sait certaines choses que l’autre ignore et ensuite une « compréhension empathique » permettant d’appréhender quelles attitudes, paroles, etc. peuvent vexer ou blesser une personne. Les deux groupes de patients répondent correctement aux questions qui visent la compréhension empathique (e.g. « comment pensez-vous que X s’est senti quand Y a dit que...?»). Ces données montrent qu’il ne s’agit donc pas d’un manque d’intégration entre l’empathie et l’attribution d’un état mental (manque observé chez le patient autiste). Chez les patients avec des lésions du CPF orbitaire (et les patients qui souffrent du syndrome d’Asperger), il s’agit d’un défaut d’un type d’intégration plus subtile ; c’est une rupture du lien fonctionnel entre leurs propres repères d’inférence de l’état mental d’autrui et la capacité de comprendre l’émotion. La valeur de cette découverte et corroborée sur deux plans. Le premier est l’observation du comportement spontané, qui est constante : « leur performance... est en accord avec leur comportement dans la vie de tous les jours où ils disent des choses inappropriées et analysent de façon erronée les situations sociales » (Stone et al, 1998, p.648) et ils sont incapables de les corriger, même s’ils obtiennent un feedback. Il est probable que le feedback agisse sur l’empathie cognitive qui est intacte. Le deuxième niveau sur lequel s’appuie ce postulat est neuro-anatomique, à savoir les réseaux de connexions du CPF orbitaire avec l’amygdale.
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date : 16-04-2016
La saisissant brutalement par les cheveux, il lui bascula la tête en arrière et sortit sa queue immense, dure et traversée de veines bleuâtres. Il força les globes oculaires avec son gland et les creva. Une purée ressemblant à des glaires s'écoula des orbites violées. La vieille femme hurla, le visage pétrifié par la douleur. La bite fouillait les cavités crevées par des coups de reins à un rythme endiablé.
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date : 08-04-2016
Les corps étaient dans le grand lit. Barbet, pourtant habitué aux cadavres, s'accrocha au chambranle, écoeuré. Le père de famille, visage tourné vers le médecin, semblait le dévisager. L'oeil gauche disparaissait sous une énorme cloque putride dont s'échappait une énorme coulée brunâtre. Le nez était tombé, laissant un orifice à vif, au pourtour rosacé recouvert d'un mucus glauque contournant les lèvres constellées de bubons, figées en un rictus de douleur.
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Être psychothérapeute TCC est tout à fait intéressant et stimulant. Tout d’abord cette approche apporte au psycho- thérapeute des stratégies et des techniques efficaces pour aider ses patients. Voir un patient s’améliorer, se sentir mieux et vivre plus agréablement, en partie grâce au travail que l’on a fait avec lui, est à chaque fois un grand soulagement pour le patient mais aussi une satisfaction profonde pour le profes- sionnel. De plus, les TCC sont des approches en mouvement qui ne cessent d’évoluer au fil des décennies et d’intégrer de nouvelles techniques qui sont autant de perspectives différentes sur la psychopathologie et la psychothérapie, il est donc difficile de s’installer dans une routine professionnelle, à moins d’accepter d’être rapidement dépassé par le progrès ! Par ailleurs la relation de collaboration et de proximité professionnelle qu’elles suscitent entre le thérapeute et le patient est tout à fait motivante et engage patient et thérapeute dans une dynamique commune très enrichissante humainement. Enfin, par leur pragmatisme et leur diversité les thérapies TCC invitent à développer la créativité du thérapeute qui doit régulièrement adapter les techniques thérapeutiques aux spécifi- cités de chaque patient, jusqu’à parfois créer des techniques et des stratégies sur-mesure.
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L'arrivée d'un nouveau était toujours un événement. Ils étaient si différents les uns des autres... Il suffisait de les regarder pour voyager. Et puis c'était tout aussi fascinant de les voir changer petit à petit, d'observer comment la Maison les aspirait pour se les approprier. (p.401)
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Le long du trajet qui me conduisait à Évreux – des champs, des villages, des champs, des villages –, je me demandais si je ne devais pas faire demi-tour et tout bonnement ramener le gars qui gémissait sur ma banquette arrière à l'endroit où je l'avais trouvé plutôt que de le laisser clamser dans ma bagnole. (Ben oui, on peut dire ce qu'on veut, les flics se montrent souvent extrêmement tatillons et soupçonneux avec les gens qui trimballent illégalement des macchabées. Va comprendre…)
— Comment tu… tu t'appelles? souffla tout à coup l'inconnu.
Ah? On se tutoyait?
— Julie, Julie Dumont. Et vous?
— Ben… Benjamin Stein…
— Enchantée, Benjamin.
— Où… où va-t-on?
Je le scrutai un peu plus longuement dans le rétro. Merde. Comment un mec avec la tête défoncée à ce point pouvait-il encore être capable de parler?
— À l'hôpital. À moins que vous ne creviez en route, dans ce cas, je m'éviterais un détour.
Il tenta de sourire, puis gémit à cause de sa lèvre fendue.
— Charmant…
Ben quoi? Quand on est mort, on est mort, non?
— Alors, qu'avez-vous fait pour vous retrouver dans cet état?
Il soupira.
— Des types… me sont tombés dessus quand je sortais d'un club la nuit dernière…
Bizarrement, je n'étais pas plus étonnée que ça. La plupart des ploucs du coin aimaient se bagarrer sur les parkings des boîtes. C'était une sorte de «sport local», d'activité «détente». Toutefois, ils n'allaient jamais aussi loin et je ne me souvenais pas avoir déjà entendu dire qu'ils balançaient les gens des bagnoles et les laissaient pour morts sur le bas côté. Mais bon, évidemment, les mœurs locales pouvaient avoir changé depuis mon départ.
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