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Commentaires de livres faits par amghost

Extraits de livres par amghost

Commentaires de livres appréciés par amghost

Extraits de livres appréciés par amghost

Ce recueil de poésies de Constantin Marafet est un très joli cadeau d'anniversaire de la part de Gabrielle Danoux, et une belle découverte de poésie roumaine contemporaine.
Écrit en vers libres, comportant de nombreuses métaphores, les textes sont intimistes, destinés avant tout à sa bien-aimée et évoquent le sentiment amoureux sous différentes formes.
Comme dans l'extrait que j'ai cité, l'auteur fait référence de très nombreuses fois à la nostalgie engendrée par ces instants passés avec sa bien-aimée, déclarant son amour, faisant référence au désir, parfois à la séparation avec l'être aimé ou encore la solitude.
Ces textes décrivent un monde autarcique clairement dirigé vers le moi-intérieur (comme l'indique si bien le titre "une ville sans fenêtres"), ou suffirait à son bonheur seulement la présence de sa bien aimée. L'auteur mentionne très souvent la nature, la présence des autres très rarement.
Combien d'émotions, de pensées peuvent se cacher dans un "soupir" (ce mot si joli qui apparaît si souvent tout au long de ces vers)?
À vous de le découvrir en entrant dans le monde métaphorique et poétique de ce recueil de Constantin Marafet.
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Premier roman auto-édité de Jaëlle, cette fiction historique est une véritable et très belle découverte.
D'abord, parce que ce roman auto-édité est un pied de nez aux détracteurs de l'auto-édition en général. La qualité de mise en page, les annotations pour les mots en norrois ou en vieux français sont indiquées de manière professionnelle (et l'ayant lu sur ma liseuse, les hyperliens renvoyaient directement aux définitions se trouvant elles-mêmes à la fin du livre). Le travail réalisé de correction, de relecture est soigné - par exemple les éventuels anachronismes ont été évités grâce à l'aide d'une auteure spécialisée dans les romans historiques - et n'a rien à envier à celui réalisé pour un livre édité par une maison d'édition.
Ceci dit, ensuite, l'auteure construit l'histoire de manière complexe en suivant différents destins, celui de Mabelle bien sûr, le personnage principal ici, mais aussi de son frère Dacien, d'Hermodr (Normand qui est devenu moine) et de bien d'autres personnages qui s'entrecroisent et dont les péripéties se complètent.
Comme l'indique le titre, tout ce petit monde est lié d'un point de vue familial (de sang), voir par amour (de cœur).
Les personnages peuvent paraître parfois manichéens, il n'en reste pas moins que leur personnalité est approfondie, et leur point de vue mis en valeur, par des intermèdes dans le récit, où Jaëlle décrit directement ce qu'un personnage pense.
Au passage cette fiction est bien ancrée dans l'époque qui est assez particulière (puisque l'auteur s'appuie sur la période où le royaume de Charles le chauve subissait les invasions des peuples du nord de l'Europe).
Certains rites païens tout comme des scènes de la vie quotidienne de l'époque sont particulièrement bien décrits. Attention, certaines scènes peuvent être relativement violentes, mais bon, cela correspond bien à ce qui aurait pu réellement se passer au Moyen-âge et ces scènes en particulier ne sont jamais gratuitement ajoutées au récit.
Pour finir, l'auteure nous emmène donc dans les aventures de Mabelle, maniant à merveille les temps calmes et les temps forts de son histoire.
Les évènements se précipitent pour le dénouement final, qui ouvre sur différentes possibilités ce qui je l'espère amènera encore une meilleure suite à ce premier ouvrage, que j'ai trouvé vraiment prometteur.
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Soulagement, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit. Pas parce que le livre est mauvais, vous me direz, pas du tout au contraire !
C'est un soulagement de l'avoir terminé, vu que j'ai commencé à le lire encore en août 2022.

Pourquoi cela m'a-t-il pris tant de temps ?
Eh bien pour trois raisons: la première est mon manque de temps disponible pour la lecture. J'ai un peu plus de temps juste avant d'aller dormir, en général vers 22h. Tout comme ma femme, je dois me réveiller assez tôt pour aller au travail, ça laisse donc une petite heure maximum et souvent dans l'obscurité. Je préfère donc lire sur ma liseuse, sans garder la lumière allumée (et sans réveiller ma femme).
La deuxième raison est la longueur du livre et sa richesse d'écriture (je l'ai lu en version originale : "Księgi Jakubowe" aux éditions "wydawnictwo literackie" - un très beau livre en passant, avec de magnifiques reproductions d'extraits de livres, de peintures, d'anciennes cartes et d'illustrations diverses...). Couplée à la première raison, vous comprendrez qu'il faut avoir du temps, l'esprit reposé et pouvoir se concentrer sur sa lecture.
La troisième raison est tout simplement liée à l'histoire en elle-même et la multitude de personnages secondaires qui m'a fait perdre le fil plusieurs fois d'affilée, surtout dans la première moitié de ce roman historique qui avait du mal à démarrer pour moi - j'avais l'impression, après 200 pages d'en être encore à l'introduction.
Il faut dire que ce roman en un peu plus de 900 pages (912 pour être plus précis dans la version originale polonaise) traverse tout un siècle d'Histoire.
La deuxième moitié du roman (à partir du "livre de la comète") au contraire a été beaucoup plus intéressante pour moi, et je l'ai lue relativement rapidement.
"Le livre de la comète" en particulier, la partie centrale de ce roman, est une sorte d'apogée de tout ce mouvement frankiste, et les évènements importants s'y succèdent (la dispute avec les rabbins à Lwów, le baptême des frankistes, l'épidémie, le procès de Jakób Frank menés par les inquisiteurs après la trahison des siens et son emprisonnement à Częstochowa).

Pour revenir à la multitude de personnages, je n'ai pas réussi à accrocher au personnage principal: Jakób Frank est passé un peu comme un fantôme pour moi tout au long du récit, il ne m'a pas vraiment marqué et même m'a laissé un sentiment d'antipathie latent au final.
Par contre, je me rappellerais sûrement de personnages comme Antoni Kossakowski alias Moliwda, de Piotr Jakubowski alias Nachman, cet érudit étudiant le Zohar qui ont touché une corde sensible et m'ont ému quelque part, ou encore Jenta narratrice, observatrice entre la vie et la mort, peut-être la plus proche de cette vérité absolue tant recherchée.

Mêlant les petits histoires à la grande Histoire, passant d'un point de vue à un autre avec facilité, Olga Tokarczuk narre tout cela de manière extrêmement minutieuse et formidable. Et je dois dire que j'adore lire cette auteure.
La fin de ce roman historique met en valeur toute l'influence qu'a eu cette secte en Europe et c'est là que l'on mesure l'ampleur du travail accompli par l'auteure.
Pour conclure, à la vue de celui-ci, je pense que le prix Nobel était bien plus que mérité.
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date : 02-03
C'est le premier livre de Thierry Moral, que je lis, et ce ne sera pas le dernier, assurément.
Pas de quartier est un recueil poétique, qui aborde la vie d'un petit patelin quelconque, le bien nommé Pas de quartier ou PDQ (en abrégé).
Le quartier d'une ville comme une autre, d'un coin de banlieue coupé au milieu par une voie ferrée, comme on pourrait en voir beaucoup. Et pourtant, à travers la description de ce microcosme urbain et une succession de portraits originaux, interrompus par des poèmes, qui sont racontés avec beaucoup d'humour, une touche d'absurde, de fantastique, et surtout avec de la poésie, toute la vie de ce Pas de quartier est racontée de manière magnifiquement satyrique par l'auteur.
La richesse des expressions, du vocabulaire argotique, les jeux de mots embellissent ces petites histoires, qui permettent d'aborder des thèmes sociaux avec un certain décalage, ce qui les met en valeur.
L'harcèlement scolaire, le suicide, l'alcoolisme et la dépendance, l'anorexie, la violence quotidienne dans un endroit qui semble abandonné par l'état (sauf lorsque quelqu'un veut récupérer à son avantage un évènement) sont autant de sujets abordés par le biais de petits et grands drames hauts en couleurs, abordés avec empathie, parfois avec tendresse, toujours avec une touche d'humour qui les rend supportables - à la lecture - et qui fait réfléchir.
J'ai eu un coup de cœur pour "Jacou", "Le cas cendre" et "Le baluchon", même si c'est tout l'ensemble de ce recueil qu'il faut acclamer et apprécier à sa juste valeur.
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Sur la Terre dans un futur relativement proche, prenez une jeune femme qui vient de larguer son petit ami qui la trompait, un androïde en quête de sens à donner à son existence, un pilote de vaisseau spatial malchanceux, un musicien lassé de sa vie de rockstar intergalactique, qui travaillait en tant que magasinier dans un garage, faîtes les se rencontrer et vous obtenez une histoire absurde, loufoque et surtout rocambolesque.
Je dois dire que j'ai lu ce livre au bon moment, il m'a permis de me distraire et de m'évader un peu après des journées de travail relativement difficiles ces derniers temps.
La narration est menée par un observateur extraterrestre qui est souvent dérangé par ses voisins.
Le principal atout de ce roman est son humour de situation, décalé, avec des quiproquos qui rajoute à l'absurdité de toute l'histoire. Je dirais que c'est un humour proche des Monthy Pythons ou des Nuls.
Ça se lit très vite, l'histoire est vivante même si en s'approchant de la conclusion, j'ai ressenti que le tempo s'essoufflait un peu.
Peut-être la fin m'a-t-elle laissé sur ma faim, me direz-vous : eh bien non, car l'auteur Ludovic Salmon, a réussi à ouvrir l'histoire de nouveau (de manière absurde et décalée bien entendu) et j'imagine donc, que cela annonce une suite.
Pour finir, j'ai vraiment eu pitié pour le banc de la couverture, mais si vous voulez savoir pourquoi, je vous invite à lire le roman.
Pour les fans de science-fiction, d'humour décalé, qui ont bien apprécié par exemple les romans de Douglas Adams.
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Mon année 2024 sera philosophique, et en grande partie nietzschéenne.
Ainsi parlait Zarathoustra : c'est une relecture pour moi -Je l'avais lu déjà un peu plus de vingt ans déjà ( je ne rajeunis pas )-, un retour sur une oeuvre philosophique qui m'avait marquée à l'époque.
Cette oeuvre de Friedrich Nietzsche est assez particulière, je dirais même originale dans la forme, pour présenter la conception et les idées de l'auteur.
Divisée en quatre parties, écrites sur quelques années, on suit une espèce d'ermite vivant dans une caverne, un sage, presque un demi-dieu, en tout cas un personnage mythique qui descend parmi les hommes dans le but, dans un premier temps de diffuser ses idées afin de les libérer et d'ensuite dans un deuxième temps de trouver un surhomme qui fondera un nouveau monde meilleur que l'ancien.
Dans la première partie, on peut dire que la diffusion des discours de Zarathoustra n'est pas en réussite.
Il retourne donc dans sa caverne et médite.
La deuxième partie est plutôt une suite de mise en garde, par rapport à ce qui empêche l'homme ordinaire de s'élever (et tout y passe ou presque), peut-être la partie où l'on ressent le plus d'aigreur de la part de l'auteur.
Dans la troisième partie, Zarathoustra décide de reprendre son chemin et repart dans les contrées loin de ses îles bienheureuses à la recherche de compagnons éclairés d'où viendra le "surhomme". Bien évidemment, il ne les trouve pas et de désespoir retoune dans son pays.
Dans la quatrième partie, patient, il attend lorsqu'un cri de détresse retentit, il se précipite et trouve des hommes qui l'ont entendu et viennent à sa rencontre pour recevoir sa sagesse. Comme quoi, il valait mieux savoir attendre et récolter maintenant les fruits de ses discours qui ont fait leur propre petit chemin dans la tête de ses futurs apôtres.
En s'appuyant sur le personnage mythique de Zarathoustra (ou Zoroastre, prophète et fondateur du Zoroastrisme, ayant vécu entre 1500 av. J.C et 500 av. J.C.), Friedrich Nietzsche a développé ses idées et sa conception philosophique, complètement à contre-courant des enseignements de ce prêtre, qui défendait les prémices d'une religion monothéiste, fondée sur le dualisme moral du bien et du mal.
Dans ce roman, sous forme de paraboles, métaphores , assez poétiques parfois, c'est plutôt un appel de la part de l'auteur à se libérer du carcan de nos préjugés sociaux, religieux, politiques, de nos valeurs morales, de tout ce que l'on nous a inculqué, étant enfant, par-delà le bien et le mal.
Ayant défini ce qui nous entrave, c'est par notre volonté que l'on acquiert la liberté.
Une fois libres, nous nous retrouvons dans un état supérieur proche de l'innocence de l'enfance, avec l'expérience de nos années passées et la conscience de s'être délesté de toutes les choses qui nous maintenaient dans cet état inférieur et négatif. Ainsi, en tant que "surhommes", on s'octroie enfin le pouvoir de créer les nouveaux fondements d'un monde supposé meilleur.
Chaque chemin est individuel et il y a donc plusieurs façons d'accéder à cette conscience supérieure.
Ainsi parlait Zarathoustra est une œuvre majeure ; de par son influence, elle a façonné notre monde moderne. On peut y adhérer ou pas, ce n'est pas là la question, on ne peut pas nier cette influence.

Bon, une fois que j'ai écrit tout ça moi, c'est ce que j'en ai compris plus ou moins et je suis nul en philosophie (j'ai eu 6 au baccalauréat), je suis d'ailleurs plutôt poète (enfin, en toute humilité, je préfère composer des poèmes que donner mon avis ici).
Donc, voici un poème, extrait de mes Écueils de poésies", illustrant ce que m'a inspiré la philosophie de Friedrich Nietzsche - il y a plus de vingt ans déjà, comme indiqué au tout début - et en particulier, ce que m'a inspiré ce livre:

"L’HOMME LIBRE (à Nietzsche)

Ainsi parlait l’homme libre
Comme celui qu’on prend pour un fou
Chacune de ses paroles vibre
Du sentiment réel et doux

Ainsi voulait l’homme libre
Quelle puissance, quelle volonté !
Il aimait sa façon de vivre
Zarathoustra l’avait libéré

Ainsi vécut l’homme libre
Incompris de tous ces esclaves
Qui n’avaient jamais appris à vivre
Que dans les vertus, selon les tables

Que par des faiseurs de morale
Qui leur disaient comment vivre
Âmes perdues dans les dédales
Du labyrinthe de givre

Ainsi parlait l’homme libre"

Aussi, en conclusion, voilà une dernière citation:"les poètes sont des menteurs".
Ainsi parlait Zarathoustra.
À bon entendeur, je vous salue.
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Mon carnet de citations d'amour est un petit recueil composé par Camille Jerry.
Depuis longtemps dans ma pile à lire, je crois que j'ai choisi l'un des meilleurs moments pour le lire.
Bien sûr, ces citations parlent d'amour, un sujet quasi inépuisable.
Ça n'empêche pas le fait que ça évoque aussi d'autres sujets comme la liberté (d'aimer, de se sentir libre à travers le sentiment d'amour), le respect de soi, de l'autre, la sincérité dans une relation à l'autre qui se vit comme une épiphanie lorsque ce sentiment rêvé se concrétise.
Les textes sont brefs et concis (des citations), écrits avec simplicité, mais une simplicité qui est profondément remplie d'émotions (d'autant plus palpable à la lecture, quand le lecteur a lu précédemment le récit autobiographique La femme aux cheveux clairs de la même autrice, qui ajoute le contexte de ces textes).
Parfois, on pourrait apparenter la forme à des haïkus, sans toutefois la définir ainsi.
En conclusion je me suis laissé emporter par un très bon recueil, simple et sincère, avec des mots à citer à sa/son bien-aimé/e, des qui peuvent donner des inspirations pour une carte de Saint Valentin, des mots que l'on peut aussi offrir, pourquoi pas.
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Le désert de quartz est un recueil de poésies composée par George Schinteie.
Il m'a été généreusement offert par Gabrielle Danoux, qui en est la traductrice. Encore mille mercis !
Nous avons ici tout d'abord un merveilleux objet, un livre avec des illustrations suggestives. D'abord la version originale en Roumain, ensuite nous trouvons la traduction qui démarre à la page 145.
Écrits en vers libres, les poèmes de Georges Schinteie exigent du lecteur une certaine attention, un petit effort au niveau de la lecture, car sans aucune ponctuation, il faut en premier lieu trouver le début de chaque phrasé (j'utilise ici ce terme car il y a une certaine musique dans ces mots). Pour cela, en tout cas, pour moi, il a fallu que je puisse les lire de manière silencieuse, sans que quelqu'un ne puisse me déranger, pour en apprécier toute la valeur poétique.
Aussi, ce n'est pas de la poésie à conseiller à un lecteur ou une lectrice dilletante de ce genre.
Ces poèmes à travers leurs métaphores filées, m'ont laissé des impressions, ont fait dériver mes pensées, avec une certaine nostalgie - ce dor auquel Gabrielle Danoux alias Tandarica, nous fait part dans sa postface - vers une réflexion sur le temps qui passe, qui transforme les souvenirs que l'auteur a vécu, aurait vécu?... avec une certaine détresse face à la solitude, lorsque la fin de sa vie approche.
Ce sont des poèmes autobiographiques, où l'auteur joue et associe des mots avec une grande maîtrise, et ils représentent une sorte de testament.
Pour conclure, j'aimerais revenir enfin sur la préface de la professeure Cristina Sava qui offre des pistes pour mieux comprendre les vers de George Schinteie, ainsi que la postface de Marian Odangiu qui explique le contexte historique de l'auteur ce qui aide à décrypter parfois des sentences assez hermétiques.
Enfin, je ne peux oublier la postface de Gabrielle Danoux qui par deux exemples de traduction démontre toute la finesse et l'exigence que représente le travail de traduction en particulier lorsqu'il s'agit de poésie.
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date : 04-11-2023
Autobiographie d'Alrick Trueba, La résonance des notes est tout simplement le manifeste d'amour de l'auteur pour la musique.
Musicien puis s'occupant de l'organisation de concerts (métier passion pas toujours récompensé à sa juste valeur comme la plupart des métiers du spectacle), Alrick Trueba nous montre avec sincérité toute sa passion pour la musique, comment il a tracé le chemin de sa vie au travers des groupes qui ont forgé son expérience musicale et influencé ses choix.
Étant moi-même fan de ce genre de musique - le métal - (je connaissais la plupart des groupes dont l'auteur parle ; Tool et Guns n' Roses font bien partie de ma discographie par exemple), c'est aussi intéressant de voir qu'il démonte aussi certains préjugés. Même si vous n'aimez pas ce genre, ce livre n'est pas que pour les fans, et amène une belle ouverture d'esprit : c'est une expérience de vie à découvrir, à apprécier avec cette amour de la musique en fil rouge.
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date : 02-11-2023
Roman classique de Science-fiction, mais bien plus que cela pour moi.
Si j'avais une place de plus dans mon sac à dos, je l'emmènerais sûrement sur une île déserte avec moi.
Une invitation à un voyage interstellaire, dans un monde inconnu, incompris et incompréhensible,
des descriptions complexes (parfois assez longues et difficiles ce qui pourrait rebuter certains, je l'admet, même si ces paysages m'ont laissé parfois dans un état presque second...) et fantastiques, des descriptions presque poétiques de figures géométriques que cet océan offre aux yeux des visiteurs humains (je vous invite à découvrir les mimoïdes, les symétriades et autres anti-symétriades),
une étude, une expérience scientifique pour communiquer avec une entité complètement étrangère à toute conception humaine (qui est le cobaye?),
une séance de psychanalyse face à ses propres démons, miroir de ses propres non-dits, de ses pensées les plus enfouies,
une réflexion métaphysique à la limite presque d'une vision religieuse,
une tragédie romantique,
c'est un peu tout ça et ça ne dépend que de vous qui lirez ce livre et deviendrez un solariste comme Kelvin, Snaut, Sartorius ou même moi à la fin de la lecture de ce livre exceptionnel de Stanisław Lem (lu en version originale dans la langue d'Adam Mickiewicz).
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À partir d'une situation familière inspirée par l'épidémie de Covid que nous avons traversé de 2019 à 2021, l'auteure (ou l'autrice - je crois qu'on peut dire les deux si je ne m'abuse) a créé un roman dystopique sombre dont l'atmosphère devient de plus en plus pesante et tendue au fil des pages.
Première partie d'une duologie, ce roman nous décrit donc les premiers jours de l'épidémie d'un virus nommé Mokola - virulent cousin de la rage avec des symptômes dignes d'un film d'horreur - la mise en place par le gouvernement de mesures de santé publique, d'un confinement, de couvre-feu, de mises en quarantaine pour assurer la santé et la sécurité de la population. Ceci est accentué par le titre des chapitres qui jouent sur la dimension temporelle (avant/après le jour J)
Au fur et à mesure, la situation dégénère avec clairement un effet de bascule vers l'inacceptable. Noémie Bourgois prend un malin plaisir à serrer la vis, faire monter la tension des lecteurs et des lectrices au fil des pages.
Ce livre aussi nous offre plusieurs pistes de réflexion - à travers le destin individuel d'Aedan Nolan - sur les effets psychologiques du confinement, la séparation forcée avec les êtres chers, jusqu'où peut-on accepter de perdre sa liberté individuelle pour des questions de bien commun et comment sous couvert d'union nationale, la situation politique peut complètement se retourner contre les citoyens en tombant dans une dictature à peine déguisée, où il est trop tard pour revenir en arrière.
Le style de l'auteure est efficace, l'histoire équilibrée au niveau des descriptions des dialogues, entre les moments de réflexion et d'actions, avec justesse. En lisant les remerciements, j'ai aussi remarqué qu'en tant qu'auteure auto-éditée, elle a su s'entourer de bêta-lecteurs et d'une correctrice hors-pair.
Les pages défilent jusqu'à la conclusion tragique finale, qui est une transition idéale et nous laisse l'envie de lire la suite MKV, tome 2 : Furie.
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date : 06-10-2023
En lisant Haïkaï de Bashô et ses disciples, j'ai été emporté par la dimension épicurienne (au plus noble sens de l'adjectif, pas à cette fausse interprétation des hédonistes), à savoir la capacité du poète à cueillir le jour, vivre l'instant et en capter l'essence pour l'exprimer avec brièveté et profondeur dans trois vers.
Là est toute la difficulté, mais aussi la magie de ces poèmes.
Bien sûr, il ne s'agit ici que d'un échantillon parmi les milliers d'haïkus écrits par Bashô et ses disciples, et bien sûr la traduction est passée par là (je pense que pour un traducteur ou une traductrice, traduire de la poésie est ce qu'il y a de plus compliqué).
Bien sûr, j'ai préféré les haïkaï ou les haïkus de Bashô, par rapport à ceux de ses disciples (bien que certains sont magnifiques).
Cependant, ce sont des poèmes que je relirai sans doute avec joie et bonheur. À bon entendeur...
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date : 18-09-2023
En allant faire un tour à la bibliothèque municipale de Sulejów, j' en ai profité et j' ai trouvé Pozytronowy Człowiek (le titre en polonais) d'Isaac Asimov et Robert Silverberg.
Je reviens un peu vers un genre que j'avais délaissé ces dernières années, et bien m'en pris. Sauf pour ma pile de livres à lire à la maison...
Alors qui ne connait pas les trois lois de la robotique ?
1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger.
2. Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la première loi.
3. Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'est pas en contradiction avec la première ou la deuxième loi.
Dans ce livre, c'est surtout l'occasion de l'aborder du point de vue du droit, mais aussi d'aborder d'un point de vue plus philosophique, la question de la condition humaine.
À travers l'histoire de NRD-113, alias Andrew Martin, un robot un peu particulier, dont l'histoire au fil des ans, des générations futures se transforme en quête de reconnaissance de sa condition humaine (paradoxal vous dites? Lisez le livre et je pense que vous comprendrez), cela donne l'occasion aux auteurs d'aborder avec anticipation une possible histoire de l'Humanité, une version plutôt positive, "civilisée" et il me semble malheureusement assez utopique (surtout quand je regarde les actualités ces temps-ci, puisque d'après moi l'Humanité avec ce grand H se dirige tout droit dans le mur en ce moment).
Faisant écho aux problématiques éthiques sur l'intelligence artificielle (et c'est une question qui est somme toute d'actualité), je disais donc que la question de la condition humaine est abordée avec une grande intelligence dans ce livre, en suivant l'évolution de ce robot, capable de créer, de penser, de pouvoir interpréter les situations, d'avoir des sentiments, de se transformer physiquement, jusqu'à à en devenir pratiquement à bien des égards presque plus "humain" que les êtres humains eux-mêmes, quand les êtres humains, grâce aux avancées technologiques seront de plus en plus proches des robots (en développant la science prothétique par exemple).
Avant de m'attaquer à un classique du genre Solaris de Stanisław Lem (en version originale), Tout sauf un homme m'a fait passer un agréable moment de lecture.
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date : 13-09-2023
Lu en très peu de temps, Chicha et autres nouvelles de Virginie Vamos est parfait pour passer un bon moment, en particulier pour vous remonter le moral si vous avez un petit coup de cafard.
Le style de l' auteure est moins mordant qu'à l'accoutumée, plus doux et plus adapté aux petites histoires dont les thématiques principales sont la tolérance, l'acceptation de soi, réaliser ses rêves sans se renier soi-même, s'ouvrir aux autres et accepter ses différences mais aussi des thèmes de société comme la reprise de ses études à un âge plus avancé par exemple.
J'ai une préférence pour la première nouvelle Chicha, qui est la plus triste et a une fin douce-amère.
Écrite du point de vue d'un chaton, elle met en relief une vision différente de la vie de sa maîtresse qui perd peu à peu ses points de repère, tombe dans la solitude, la dépression et l'alcool (pas folichon je l'admets, néanmoins, l'angle choisi nous met dans la peau d'une boule de poils, observatrice impartiale, qui ne comprend pas toujours pourquoi cela se passe ainsi, cherche des réponses, des solutions et réagit avec une grande empathie).
Les autres récits sont beaucoup plus joyeux.
En conclusion, ce livre offre un bon moment de détente, quoique un peu court (c'est son seul petit défaut, une ou deux histoires auraient pu compléter le tableau).
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date : 03-09-2023
Très beau roman, rempli de non-dits... J'y ai ressenti l'amour pour ces rudes paysages d'Islande, beaucoup d'émotions pour des personnages tourmentés que l'auteure Marina Carrieu décrit avec une plume talentueuse et qui nous les fait aimer ou détester à travers son écriture.
Enfin, il y a la musique de Nina Simone qui sourd entre les lignes de cette histoire d'amour compliquée et pleine de force.
J'ai adoré lire cette histoire prenante et émouvante, bien plus qu'une simple romance (et je ne suis pas fan de ce genre en général), qui mérite de recevoir mes cinq étoiles.
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date : 15-08-2023
Ce roman de Max Blecher m'a touché pour deux raisons : d'une part par sa description très poétique de Berck-Sur-Mer, ce qui m'a fait ressentir une certaine nostalgie de ma région natale le Nord-Pas-de-Calais, d'autre part, par l'histoire d'Emmanuel, atteint du mal de Pott.
Il faut bien dire que le récit clinique de l'auteur au sujet de cette maladie est parfois assez difficile à lire. Être gravement malade - et je parle aussi par expérience, ayant eu un lymphome d'Hodgkin en 2020 - ça laisse quelque part des stigmates, des cicatrices comme l'écrit Max Blecher, pas seulement sur le corps, mais aussi sur l'esprit et le cœur du patient. La maladie parfois repousse les gens en bonne santé (on ne veut pas voir la maladie, particulièrement visible lorsque les touristes en été viennent au sanatorium et que le propriétaire des lieux séparent les malades à part), affaiblit, blesse et détruit aussi bien le malade que les relations avec ses proches - tout comme par exemple la relation qu'Emmanuel a avec Solange elle-même guérie dans ce même sanatorium et qu'il abandonne de manière assez lâche.
Cette ville et la maladie sont liées intimement à travers le récit d'Emmanuel, qui une fois guéri, ne pense qu'à quitter ce lieu où il a perdu tant de compagnons d'infortune et qu'il veut oublier en partant le plus loin possible. Mais est-ce suffisant pour oublier l'empreinte que le mal de Pott a laissé sur lui?... Une question sans réponse à la fin de ce roman, et c'est à vous lecteurs et lectrices qui lirez ce livre de vous l'imaginer.
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date : 05-08-2023
L'art de la guerre de Sun Tzu est un classique par bien des aspects, sa philosophie n'est pas spécifiquement et seulement applicable aux activités belliqueuses (car ses principes peuvent être extrapolés dans bien d'autres domaines et il est intéressant de constater que des chefs d'entreprise peuvent considérer ce livre comme une référence).
Je l'ai acquis en version numérique, version agrémentée des commentaires historiques et ceux de Jean Lévi. Et, j'ai un avis mitigé.
D'après moi,le texte en lui-même se suffit.
La structure du livre est assez académique :
D'abord le contexte, puis la présentation de l'auteur et son influence de l'époque des Printemps et des Automnes. Vient ensuite le texte original traduit en français sans commentaire, puis sa version commentée. Pour finir, un répertoire des noms propres et des ouvrages, suivi de la liste non exhaustive des autres ouvrages disponibles de l'éditeur pour conclure sur la table des matières.
Si j'avais su que la plupart des commentaires même historiques ne font que paraphraser l'original, j'aurais évité d'acheter cette version et me serais contenté de la version traduite en français originale.
Autre petit bémol aussi mais dont je suis en partie la source, j'aurais aimé que le contexte historique soit plus expliqué et plus illustré par des cartes (seulement deux illustrations juste avant le texte original). Pourquoi en suis je la source ? Tout simplement, car ma connaissance de l'Histoire Chinoise avec un grand H ne fait pas partie de mes hobbies. Et cette méconnaissance du contexte historique m'a empêché d'apprécier pleinement la qualité des commentaires. Il faut donc que je cherche des films sur youtube de Notabene (que je conseille au passage) par exemple pour me remettre à jour. Je suis sûr que ça m'aurait aidé.
Peut-être aussi qu'en version brochée, j'aurais pu mieux naviguer entre les différents chapitres et revenir en arrière s'il le fallait.
Au fur et à mesure que les chapitres deviennent plus concrets, les exemples se font plus nombreux dans ces commentaires, ce que je trouve plus pertinent que simplement de la paraphrase.
Si je devais conseiller de lire ce livre, ce serait à un public connaisseur de l'Histoire Chinoise ou qui a bien révisé ses cours pour en apprécier pleinement la partie commentée.
Il n'en reste pas moins que même sans commentaire, la force du texte de l'art de la guerre de Sun Tzu réside dans la pertinence de son contenu qui reste valable encore dans bien des aspects de l'actualité (je pense ici à la guerre en Ukraine par exemple), sans tenir compte évidemment de certains conseils anachroniques et désuets (notamment du point de vue de l'organisation des troupes) et qui ne sont plus valables vu les avancées technologiques contemporaines.
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date : 18-07-2023
Le système de l'autrice Maud Servignat est assurément le meilleur roman que j'ai lu en 2023.
Alliant les thématiques de la nature, de la seconde guerre mondiale et ses atrocités, de la tolérance, distillant avec soin et brio des éléments fantastiques qui donnent envie d'en savoir plus, l'histoire est tout simplement magnifique, prenante de bout en bout, se terminant à la manière d'un film de M.Night Shyamalan.
La structure du roman est parfaitement construite, originale, démarrant par les deux personnages principaux qui se racontent l'une à l'autre, ce qui plante littéralement le décor. Ensuite l'autrice évoque comment elles s'apprivoisent et apprennent à se faire confiance petit à petit, puis comment elles doivent faire face à leurs démons intérieurs et découvrir comment elles ont atterri là au cœur de la forêt noire, dans des chapitres relativement courts et équilibrés.
Le style de l'autrice est efficace, colle parfaitement à l'histoire de manière poétique parfois et fait la part belle à la description de cette forêt, refuge nostalgique de ces deux femmes que tout semble opposer au départ...
Décidément, une autrice à suivre, un roman à lire, absolument.
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Après la femme aux cheveux clairs, je retrouve avec plaisir l'auteure Camille Jerry dans un genre complétement différent, à travers ce roman fantastique/fantasy qui se passe dans un monde parallèle au nôtre : la terre de sang.

En résumé, Caroline est une jeune adolescente en dernière année de lycée qui vit une vie normale, tout autant qu'elle peut l'être. Elle a bien sûr ses problèmes : Sa maman, sa sœur et elle ont déménagé après que sa mère se soit séparée de son père. Le nouveau compagnon de sa mère s'est installé chez elles, il est alcoolique, ce qui représente un poids financier non négligeable pour le budget de sa famille. Elle protège tant bien que mal sa petite sœur de cet homme qui a un comportement bizarre, voire parfois agressif.
Heureusement, elle a gardé malgré tout sa meilleure amie Mélanie qui la soutient et elle tente d'aller de l'avant.
C'est alors que Mélanie déménage en lui laissant un message énigmatique et Caroline se retrouve seule avec ses problèmes. Elle a l'impression aussi d'être suivie par un inconnu qui lui fait peur et à la fois l'attire.
Voulant savoir ce qui s'est passé avec sa meilleure amie, elle finit par discuter avec ce jeune homme mystérieux qui s'appelle James et lui donne un bracelet et un carnet mystérieux...
Attirée et curieuse, par la magie de ces cadeaux, elle se retrouve emportée dans ce monde parallèle dont la terre a la couleur du sang...

Je m'arrête là pour ne pas vous dévoiler toute l'histoire.

Le style de Camille Jerry est aéré, les paragraphes sont clairement séparés ( certains lecteurs ou certaines lectrices pourraient trouver cela relativement scolaire, moi ça m'a surtout permis de pouvoir couper la lecture lorsque j'en avais envie sans perdre le fil de l'histoire ce qui est un plus indéniable lorsqu'on a peu de temps à consacrer pour cette activité dans la journée), les mots, les phrases, les chapitres s'enchaînent et une fois que l'histoire prend son essor, j'ai rapidement été absorbé : les pages se tournaient sans s'arrêter finalement.

Destiné à un public plus jeune (que moi même si je ne me considère pas encore comme un vieux pépé gâteux), un public adolescent/jeune adulte, ce roman relativement assez court (un peu plus de 150 pages) est une bonne introduction au monde de la terre de sang et décrit les fondements de ce monde, par petites touches amène certains thèmes qui pourraient être plus développés par la suite.

L'auteure a en outre, bien maîtrisé le suspense jusqu'à la fin et m'a donné envie de lire la suite. Décidément un roman que je vous invite à découvrir.
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date : 28-05-2023
Meurtre au camp d'Elie Allaf restera pour moi une lecture mitigée.
Tout d'abord, il s'agit d'un thriller dont le scénario, l'histoire est vraiment bien menée, surtout dans la deuxième moitié du livre lorsque les personnages se retrouvent tous enfermés dans un escape game sombre et sanglant.
Pour revenir un peu en arrière, une bande d'adolescents marquée par l'assassinat d'un membre de leur groupe lors d'un camp de scouts en 2007, se retrouvent une dizaine d'années plus tard, au moment où un maître chanteur les contacte et les menace: l'un d'eux est le meurtrier, chacun a des secrets...
Elie qui était exilé en Australie, a été contacté par ce monsieur X tout comme les autres et il revient donc dans son pays natal le Liban, revoir ses anciens amis et mène l'enquête.
La description des personnages est approfondie, la structure du récit qui va et vient entre un passé traumatisant et le présent inquiétant est une véritable réussite.
En outre l'auteur maîtrise les fausses pistes à merveille et dévoile petit à petit toutes les facettes du récit.
Néanmoins, la première partie pour moi a été relativement lente à se mettre en place, j'ai trouvé certains passages redondants, certaines tournures de phrase récurrentes tout au long du récit (l'usage répétitif du verbe quitter sans complément d'objet direct dans le texte m'a dérouté pour ainsi dire et parfois j'avais l'impression que la phrase était incomplète, même si après vérification dans le Larousse, il peut être utilisé en tant que verbe intransitif, surtout en Afrique?). C'est peut-être un détail mais cela a nuit à ma lecture qui est restée summa summarum mitigée.
Je vous conseille malgré tout de découvrir ce roman qui a une histoire prenante et qui maintient le suspense jusqu'à la fin (avec quelques surprises).
En tout cas, je serai partant pour lire le premier livre - intitulé "La mort funeste"- de cet auteur auto-édité qui mérite d'être plus lu.
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date : 05-05-2023
Fêtes sanglantes 2 est un recueil de nouvelles écrites par un collectif d'auteurs et d'auteures, sorti pour les fêtes de Noël par Évasions Éditions.
Ce n'est pas spécialement la saison pour le lire, donc aussi pas nécessairement l'ambiance qui va avec. Cependant comme fin avril et début mai étaient encore frisquets le matin et mon temps de lecture est limité, j'ai décidé de lire ces recits plus courts afin d'en lire au moins un par jour.
Voilà donc un livre que j'ai lu assez rapidement malgré ces quelques 328 pages en version numérique.
Certaines nouvelles sont absolument excellentes et sont celles qui m'ont le plus marquées: je pense par exemple à "Fucking Christmas" de Lélia Caplan (alias Jessica Cousin dont j'ai déjà découvert Le père un roman policier) et "le plus merveilleux des noëls" de Marina Carrieu dont j'avais beaucoup aimé le roman Le regarder en face.
La première nouvelle citée décrit le réveillon de Noël d'une femme qui désire se venger de sa maman qui ne l'a jamais aimé et ce réveillon dérape en carnage jubilatoire, décalé et déjanté.
La deuxième nouvelle citée s'appuie sur les évènements tragiques qui ont eu lieu à la Dozier School For Boys, un récit mené avec suspense dans une trame temporelle millimétrée.
Certaines nouvelles sont plutôt bonnes comme la toute première "Quelque part dans la garrigue", "Joyeux Noël, Alicia", "Le village de Noël ", "Capucine et les lutins farceurs de Noël", "Krampusnacht" (avec une légende que je ne connaissais pas et qui a du potentiel).
Néanmoins, les autres récits ne me laisseront pas vraiment un grand souvenir et c'est bien dommage.
Même si j'ai bien aimé l'idée de retourner le sujet des fêtes de fin d'année en version beaucoup plus horrible voire gore, je trouve que les idées s'épuisent vite du fait des limites du sujet en lui-même.
Un livre à lire pendant les fêtes de Noël, pour les accrocs aux frissons et à l'hémoglobine.
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date : 05-05-2023
Neil Gaiman est un fabuleux conteur et ce livre Stardust : le mystère de l'étoile en est un merveilleux exemple.
Avant d'avoir lu ce conte, j'ai découvert d'abord le film que j'avais adoré en grande partie grâce à la performance de Michelle Pfeiffer en sorcière cruelle et sans âge, ainsi que et surtout celle de Robert De Niro en corsaire un peu "fofolle" qui m'avait fait rire à maintes reprises.
J'ai toujours eu envie de lire ce roman fantasy, une fois que j'ai su que c'était une adaptation.
Bien m'en a pris, car j'ai trouvé l'histoire du roman plus riche, plus adaptée à la lecture bien au chaud sous la couverture le soir avant de dormir.
Bien que la trame principale soit la même, il n'en reste pas moins que l'adaptation au cinéma a fait la part belle à l'action et à la course poursuite jusqu'à cette ville de Mur, frontière entre le monde réel et imaginaire.
Difficile de dire si j'ai préféré le film ou le livre au final.
J'ai par exemple trouvé que la fin du livre était plus douce amère (ce n'est pas une franche "happy end" par rapport au film), avec une certaine morale, mais avec moins de suspense que pour la version cinématographique. Tout dépend de ce que l'on aime ou pas.
Petit plus par rapport au livre, j'y ai lu le prologue écrit par l'auteur qui n'avait pas du tout l'intention de raconter l'histoire de Tristran Thorn et Yvaine au départ.
En conclusion, j'ai apprécié les deux - livre et film - tout autant, malgré et grâce à leurs différences. Et je vais continuer de découvrir les talents de Neil Gaiman dans un futur proche.
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date : 28-04-2023
Les maux des mots est un thriller écrit par l'auteure R.G. Memory qui raconte l'histoire de Jack Shields, un tueur en série qui s'attaque aux haters sur la toile.
Narré à la première personne du singulier, ce "je" crée une sorte de proximité immédiate avec le lecteur.
Jack s'adresse à nous directement, nous prend à témoin, nous titille, fait preuve d'un humour potache (vous ne souhaiterez plus vous faire un smoothie après avoir lu ce livre), assez noir souvent, parfois nous insulte, non sans être quelques fois méprisant ou bien même lourd dans sa répétition (un peu trop d'après moi, mais ça fait partie du personnage après tout et de toute manière, c'est lui qui raconte son histoire comme cela lui chante). L'auteure réussit à nous emmener dans la tête de ce type qui a des facettes attachantes tout comme d'autres assez dégoûtantes, s'en donnant à cœur joie avec un côté assez jubilatoire.
Le récit raconte comment Jack a découvert sa vocation, comment il a décidé de créer ce "projet" scientifique - un peu par hasard ou bien "sérendipité" comme il l'explique si bien - où sont étudiés (et découpés) des cobayes qui déversent leur haine bien au chaud derrière leur écran d'ordinateur. Jack répond par la violence physique à la violence des mots, un peu pour d'une certaine manière, rendre la monnaie de leur pièce à des gens qui manquent cruellement d'empathie. Une violence qu'il a connu tout jeune, encore bien avant l'époque des facebook, Instagram et autres twitter...
Car voilà, à travers cette histoire, le thème central de la violence verbale sur les réseaux sociaux est bien décrite, une violence bien souvent gratuite et stupide. Certaines réflexions sont d'une justesse millimétrée.
Au final, les maux des mots est un récit dérangeant écrit par un tueur en série dérangé. À lire pour les fans de thriller qui n'ont pas froid aux yeux et pour les fans d'humour noir.
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date : 22-04-2023
Voici une petite merveille de roman noir écrite par Gabrielle Danoux, alias Tandarica, que je connais plus à travers la traduction de la littérature roumaine (surtout la poésie que j'adore lire et parfois écrire).
Ce roman raconte une succession d'évènements dramatiques liés les uns aux autres par le narrateur Charles Maucler.
Mais, devrais-je dire plutôt que tous ces événements se suggèrent, se déduisent entre deux chapitres, où sont dépeints les portraits de personnages à la fois banals et originaux.
Le chemin du fort est un témoin silencieux et garde quelque part ses secrets.
Et Brichamps ce microcosme particulier permet à l'auteure d'observer avec humour, avec ironie et sarcasme, les travers de la société actuelle, en filigrane tout au long des digressions du récit.
Suivi d'une nouvelle où l'auteure déploie tout son talent pour mener le lecteur par le bout du nez, c'est un livre qu'il faut lire absolument, et pourquoi pas à emmener sur une île déserte.
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Cette année, je me suis inscrit à la bibliothèque municipale de Sulejów, au lieu de vider ma pile à lire... J'y ai trouvé La terre des morts de Jean-Christophe Grangé (en polonais).
Je ne connaissais pas spécialement l'auteur, ma seule référence était le film "Les rivières pourpres" que j'avais bien apprécié, il y a quelques années de cela (ça ne me rajeunit pas).

Voilà un thriller, écrit à la troisième personne, où le narrateur suit Stéphane Corso commandant de police, qui mène l'enquête dans les milieux interlopes de la ville de Paris.
Divisé en trois parties, le rythme est soutenu, voire très haletant (surtout dans la deuxième) et j'ai tourné les pages avec facilité. Les chapitres sont courts et acérés.

La première partie se concentre au travers des meurtres de deux stripteaseuses du même bar (le squonk), sur l'enquête dans les milieux pornos et BDSM de Paris. L'ambiance est glauque et macabre, l'enquête piétine jusqu'à ce que l'équipe de ce policier obstiné et casse cou, aux allures de voyou s'en charge. Miné par un divorce qui s'annonce mal pour lui, Corso a besoin de redorer son blason de bon père grâce à cette affaire dont tout Paris parle. Il n'hésite pas à prendre des risques suivant son instinct, à travailler sur le fil du rasoir, presque de manière illégale (en commettant des erreurs).
Très vite, trop vite il trouve un suspect en la personne de Philippe Sobieski, un ancien détenu, qui s'est refait une réputation respectable comme peintre d'art (vu comme un bel exemple de rédemption et de resocialisation).
Obnubilé par ce suspect trop parfait, intelligent et pervers, la deuxième partie devient une course poursuite, un jeu du chat et de la souris entre ces deux protagonistes.
Elle se termine par l'arrestation de Sobieski.
La troisième partie se focalise sur le procès de ce monstre, fanatique des peintures de Goya, et l'apparition d'une avocate aux allures de femme fatale, Claudia Muller, qui le défend.
Je m'arrête là, car j'ai presque raconté toute l'histoire et je ne veux pas dévoiler la fin.

J'ai beaucoup aimé le personnage principal Stéphane Corso, avec une personnalité très marquée, ses problèmes privés, son histoire, ses qualités et surtout ses défauts qui lui donnent de la substance et certains personnages secondaires comme Barbie (alias Barbara Chaumette), son bras droit.
Ces milieux un peu tapageurs sont décrits sans trop de détails racoleurs, et offrent un décor qui convient tout à fait à cette histoire.

Par contre, outre le fait que certains détails étaient prévisibles et amenés de manière abrupte, j'ai trouvé la fin tirée par les cheveux. Les ficelles étaient trop grosses et la conclusion a été d'après moi un peu "bâclée". D'où mon évaluation, dommage...
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date : 21-03-2023
J'ai terminé de lire ce court roman autobiographique le 8 mars, journée internationale de la femme, qui à moins que ce ne soit qu'une coïncidence, est tout comme un symbole.
La plume de Virginie Vanos est toujours aussi affûtée et son humour parfois noir, surtout acide est à couper au couteau.
C'est ce qui contraste le plus avec le sujet de ce livre, où par le biais de l'humour, elle raconte deux années cauchemardesques avec son petit ami de l'époque qui était très loin du prince charmant espéré.
Sans tabous, tous les chevaux lâchés, elle raconte sa descente aux enfers, puis la reprise en mains de sa propre vie, tout en sachant qu'elle a été très proche d'y laisser sa peau, et enfin elle y raconte sa liberté retrouvée.
Écrit tour à tour comme une joute oratoire, un combat à points, puis une partie d'échecs, elle décrit comment elle est tombée dans le piège, les erreurs qu'elle a commise (malheureusement elle ne s'en est rendu compte qu'après coup), le soutien de sa famille qui l'a aidé à reprendre pied, à s'en sortir et même en quelque sorte à se venger au final.
Les futurs lecteurs et lectrices peuvent être décontenancés par le style, ce qui ne m'empêche pas de vous conseiller de lire ce livre qui est écrit avec beaucoup d'authenticité et qui décrit des situations qu'encore aujourd'hui trop de femmes peuvent souffrir, sous des apparences bien souvent trompeuses...
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