Fritz Leiber
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Note moyenne : 6.88/10Nombre d'évaluations : 116
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Tout en gardant son style foutraque et baroque, Leiber affirme dans ce dernier tome toute sa maîtrise de la plume. Il y clame aussi haut et fort le côté érotique sous-jacent dans toute la saga, avec notamment une scène S.M. d'anthologie plutôt inattendue. On se perd parfois un peu dans les incessants rappels des aventures passées des deux héros, mais les personnages attachants et les intrigues débridées font qu'on ne s'ennuie jamais.
Afficher en entierEn fait, c’est une relecture d’une série qui m’avait beaucoup emballé, il y certainement près de 25 ans. Le cycle des épées de Fritz Leiber, avec pour héros le souricier gris, voleur et bretteur et le solide barbare du Désert Froid, Fafhrh. J’ai bien retrouvé l’ambiance de d’une saga d’heroic fantasy bien menée sur le monde de Newhon, cohérent et bien imaginé. Ces deux personnages, qui se sont rencontrés dans la légendaire cité de Lankhmar parcourent le monde dans une explosion d’aventures plus étonnantes les unes que les autres créées par le génial Fritz Leiber. Ce cycle constitue, à lui seul, un mythe dans le genre.
Dans ce deuxième tome, les deux héros sont toujours accablés par la perte de leurs amours. Lankhmar leur a pris leurs bien-aimées et ils ont puni sévèrement les assassins. Ils se sont promis de parcourir le monde en quête d’aventures et d’oubli, mais les chemins semblent les rapprocher inexorablement de cette ville. Ils y reviennent et se lient, par faiblesse, à deux exécrables sorciers. Les aventures vont suivre.
Des sorciers, des trésors, des monstres, des périples incroyables, voilà un cocktail qui me rappelle mes jeunes années jeux de rôle. Les après-midi et les longues soirées à jeter des dés, à discuter et à rire, pour simplement le plaisir d’être avec les amis. Ces aventures, nous les avons vécues, peu ou prou, à travers des scénarios sortis de nos imaginations fertiles. Une nostalgie qui me donne le sourire aux lèvres, Fritz Leiber redonne vie à mon adolescence.
Afficher en entierCet ouvrage est dédié aux fins du monde par le nucléaire suite à une guerre.
Les nouvelles ont toutes été écrites par des auteurs américains entre les années 30 et 60.
J'ai beaucoup aimé la construction de ce recueil. Le choix des nouvelles et de leur position dans l'ouvrage ne sont pas anodins. Tout a été pensé. A chaque début de récit une note nous l'explique et le relie au précédent. Cela donne l'impression que toutes ces nouvelles assemblées forment une grande histoire.
Mais j'espérais des fins du monde plus variées. J'ai aussi eu beaucoup de mal avec cette SF vieillie. C'est par ces lectures que je me rends compte que les américains ont des mentalités extrêmement éloignées des nôtres. Malgré quelques textes avec des narrations très intéressantes et des idées qui vaudraient le coup d'être reprises, j'admets n'avoir pas trouvé de nouvelle qui aura été marquante pour moi.
Afficher en entierNorman découvre avec stupéfaction que sa femme pratique la sorcellerie à son insu. A ceci s'ajoute la découverte que toutes les femmes sont des sorcières. D'abord, il rejette le phénomène et convainc son épouse d'abandonner ces pratiques que sa raison réprouve. Puis, le doute s'introduit dans son esprit, renforcés par des faits qu'il aurait considéré comme anodins sans cette connaissance qu'il a obtenue par hasard. le malaise s'installe, fait son nid à son domicile et à son travail et finalement éclate au grand jour, bouleversant sa routine bien ordonnée.
Afficher en entierLa compilation des meilleurs textes d'un magazine produit sur un an est légitimement de meilleur qualité que la production annuelle. Globalement les recueils best of des magazines américains réalisés par les éditions j'ai lu sont bon avec des histoires intéressantes même si certains textes ont franchement vieillis.
Afficher en entierJe recommande régulièrement la collection dyschronique mais on est ici avec le premier que je ne recommande pas. Le pense-bête a de mon point de vue mal vieilli et avec du recul, même pour l’année d’écriture, 1962, certains points devaient déjà faire grincer des dents. Les propos sont particulièrement sexistes, racistes et transphobes. C’est dommage parce que la thématique de la nouvelle et le reste de l'histoire sont vraiment intéressants mais pour cela il faut réussir à s’affranchir de toutes les petites pics gratuites sur les minorités et ça je n’ai pas réussi.
Niveau histoire de base, il est question d’un futur où la quasi intégralité de la population s’est réfugiée dans les sous-sols et où la technologie prend de plus en plus de place. On découvre l’histoire par les yeux d’un irréductible (et infect personnage) qui continue à vivre en surface avec sa petite famille, un peu à l'ancienne. Pour arrondir ses fins de mois, il propose un développement : une aide à l'organisation. L’idée est d’avoir un outil qui libère le cerveau de toutes les taches à se rappeler comme sortir le repas du congélateur par exemple. Vous vous doutez bien que ça va prendre des proportions non anticipées à cause de l’IA mise en place.
L’idée de mettre en avant la perte d’initiative qui découle d’un emploi du temps calibré à la minute par autrui est bonne. Les réflexions sur le moment où une aide passe de bénéfique à néfaste car elle enlève le libre arbitre sous couvert de suppression de charge mentale sont intéressantes mais le fait que le récit soit bourré de petites phrases comme ça en passant mine de rien qui dénigre les femmes, les personnes non blanches, celles avec une religion différente…. c’était trop, je ne voyais plus que ça.
Afficher en entierC'est une super série que j'adore !
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Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Fritz Leiber
et autres évènements
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Editeurs
Pocket : 24 livres
LGF - Le Livre de Poche : 18 livres
Bragelonne : 8 livres
TEMPS FUTURS : 6 livres
Opta : 6 livres
Presses de la Cité : 4 livres
Robert Laffont : 3 livres
Denoël : 3 livres
Biographie
Extrait du Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fritz_Leiber_(écrivain)
Fritz Reuter Leiber, né le 24 décembre 1910 à Chicago et mort le 5 septembre 1992 à San Francisco, est un écrivain de fantasy et de science-fiction.
Il est particulièrement connu pour les romans de « sword and sorcery » du cycle des épées, cycle d'heroic fantasy qui raconte les aventures de Fafhrd et du Souricier Gris au travers du monde de Newhon.
Ses parents étant acteurs de théâtre (il porte le nom de son père Fritz Leiber), il est très influencé par ce monde dans la première partie de sa vie.
En 1928, il obtient une licence de philosophie à l'université de Chicago et rencontre Harry Fischer. Leurs échanges épistolaires sont à l'origine des personnages de Fafhrd et du Souricier Gris, personnages centraux du Cycle des épées.
En 1932, il se convertit à l'épiscopalisme, et devient même brièvement ministre du culte.
En 1936, il épouse Jonquil Stephens passionnée de fantastique. Fritz Leiber explique dans la préface de Épées et Démons (éditions Presses Pocket, coll. « SF » no 5194) que sa femme a envoyé un exemplaire d'une nouvelle de Fafhrd et du Souricier Gris, Le Jeu de l'initié à H. P. Lovecraft qui reconnaîtra le talent de Fritz Leiber et Harry Otto Fischer et contribuera à faire reconnaître Fritz Leiber dans le milieu des écrivains fantastiques. On peut retrouver une partie de la correspondance entre le couple Leiber et H. P. Lovecraft et notamment une lettre datée du 2 novembre 1936 dans l'ouvrage H.P. Lovecraft : Selected Letters 1934-1937 (Éditions Arkham House).
En 1937, il apparaît dans un petit rôle non-crédité au cinéma (dans Le Grand Garrick, aux côtés de son père).
En 1938 naît leur fils Justin.
En 1941, Fritz Leiber, pacifiste, se fait engager dans une entreprise liée à la Défense, ce qui lui évite d'aller se battre.
En 1945, il devient rédacteur en chef de Science Digest (en), à Chicago. En 1958, il s'installe en Californie et vit de sa plume.
En 1969, son épouse meurt et il sombre dans l'alcool pendant quelque temps. Il ne cesse pourtant d'écrire jusqu'à sa mort en 1992.
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