D'ailleurs...

Lorsqu'on m'invite au voyage, je saisis mon sac à dos et je me laisse embarquer au gré du vent, des rencontres, des senteurs, des émotions.

Lorsque j'ai reçu le livre par la poste, le voyage a vraiment débuté par de belles émotions. Le livre est beau comme un coucher de soleil bouleversant; la couverture est sereine comme un ruisseau paisible; l'objet est lourd comme la force d'une vie; le papier est lisse et précieux comme une pierre cachée sous la roche.

Une merveille au toucher et à la vue.

Et puis, je me suis plongée dans ses pages. D'abord par les images seules. La photographie a sur moi un effet d'instantané et de condensé d'émotions vives.

Sans mots, je voyage. Loin. Intensément. Intérieurement.

Les photographies de Jean-François Vallette sont lumineuses. Les visages expressifs invitent à la rencontre et au risque. La Nature y dévoile ses charmes les plus beaux. Et moi, je voyage.... Tant à l'extérieur qu'à l'intérieur.

Et puis viennent les textes.

Pour chaque photo, quelques lignes poétiques.

Et là, malheureusement, je me suis souvent arrêtée en chemin. Perdue. Perplexe.

Si j'aime la poésie en général, le trop-plein de rimes agace mon sens du rythme et de la musique et m'empêche de me laisser séduire par l'intelligence du texte.

Jean-François Vallette est un poète. Mais de cette poésie qui à tendance à m'éloigner et qui ne me touche pas.

Seules quelques rares lignes ont su m'émerveiller. (Vous l'avez compris, ce sont celles qui ne riment pas...)

Celles-là ont su séduire ma part d'âme-artiste. Celle qui fond sous le Beau, qui recherche l'intensité de la sérénité, de la joie, de la tendresse.

J'en aurais voulu tellement plus de ces lignes-magiciennes.