Fracasser le macadam

Le titre ma interpellée avec cette couverture qui montre une ville en flamme devant un homme en scooter.

J’ai apprécié ma lecture, qui s’est faite en un clin d’œil : l’histoire est prenante et palpitante, nous sommes là à nous exalter pour la course. Nous arrivons à nous attacher aux personnages très rapidement grâce à la structure de l’histoire. Et nous nous retrouvons face à des rebondissements qui nous tiennent en haleine dans notre lecture.

Une plume agréable et très limpide, des scènes décrites clairement et des actions à foison.

Un livre agrémenté de violence, d’adrénaline et de manipulation. Il reflète une société qui ne nous est pas si différentes que la nôtre, une histoire régie par des règles bien ficelées.

C’est un thriller que j’ai dévoré et que je vous recommande. Il est assez rapide à lire du fait de ses 119 pages ; vous ne serez pas déçus si vous aimez être surpris.

Fracasser le macadam nous plonge dans une course folle de scooters où la vie et la sécurité de nos protagonistes va être mise à rudes épreuves dans l’espoir de remporter une somme qui pourrait changer le cours de la vie de ces 4 « jeunes de quartiers », habitués à une vie de délinquance.

Avant de débuter ma lecture, je suis persuadée que dès le premier chapitre, chaque concurrent sera sur son scooter et que l’on suivra la course dès les premières pages. Aux vues du résumé, je m’attends à de l’action du début à la fin, surtout que le roman est court.

Finalement, au fil de ma lecture, je découvre le background de l’organisation et le point de vue des parieurs en parallèle de la course. Ça a été une belle surprise et un beau plus qui donne tout son sens à l’aspect thriller du roman. On se questionne aisément sur la relation de chacun à l’argent et la place de l’humanité là-dedans.

En revanche, étant données mes attentes initiales, j’ai regretté qu’il y ait la description de chaque concurrent, de sa vie et de pourquoi il réalise la course sur presque 30% du livre. Ceci a sans doute pour but que le lecteur soit immergé du point de vue organisateur/parieur et qu’il parie donc sur son concurrent. Pour ma part, je n’ai pas totalement réussi à adhérer à cette partie qui m’a semblée un peu longue et je n’ai pas trouvé que des présentations « si détaillées » apportaient un réel plus à l’histoire.

Cette fameuse course commence donc à la moitié du récit et autant dire que ces 50 dernières pages nous tiennent donc particulièrement en haleine. La promesse est tenue, c’est mouvementé et plein de rebondissements. Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises avec une fin inattendue.

La plume de l’auteur est très agréable à lire, une belle découverte. Je m’attendais avant lecture à un texte écrit de manière plus brutale, peut-être plus familier, et ce fut une belle surprise d’y voir une plume mêlant habilement une rédaction accessible à tous et un langage parfois plus crû adapté à l’intrigue.

Je remercie l’auteur de m’avoir proposée de découvrir son roman sur Simplement Pro. Service Presse non rémunéré.

Je commence par remercier l’auteur pour m’avoir envoyé son roman et m’avoir fait découvrir son univers.

A la fois violent, punchy mais terriblement addictif, l’auteur ne fait aucun cadeau à ses personnages et offre ainsi au lecteur tout le loisir de se délecter de leur sort ou de frissonner à chaque infractions.

Car nos quatre protagonistes principaux sont embarqués dans une course contre la montre et la mort, sous couvert d’une réponse, pour satisfaire le bon plaisir de riches parieurs qui s’ennuient et cherchent un peu d’adrénaline dans l’interdit.

L’auteur nous conte rapidement l’histoire de chacun des personnages avec son passé et ses ambitions futures pour gagner la course, histoire de nous faire parier nous aussi sur un des participants et voir jusqu’où il va aller.

Le langage cru, la violence omniprésente et l’appât du gain nous baignent parfaitement dans le monde de la rue et on suit avec fébrilité la progression des quatre hommes en se demandant qui va aller jusqu’au bout. Parce qu’on se doute bien que tous les coups sont permis et qu’il n’y aura qu’un seul vainqueur, alors on guette un signe de faiblesse de l’un ou la ruse d’un autre pour essayer de voir qui va l’emporter.

Les chapitres courts viennent ajouter du dynamisme à l’histoire pour faire vivre au lecteur la course comme s’il y participait.

On se demande jusqu’à la fin qui va être l’ultime vainqueur et à quel prix ? Si l’organisateur va tenir son engagement quant à la récompense promise, si les parieurs vont en venir au main à force de revirements de situations, je me suis posée pas mal de questions mais je ne m’étais certainement pas attendue à ce rebondissement de malade à la fin d’un chapitre qui vient chambouler tout le récit, occultant même la course que l’on suivait jusqu’à présent en nous faisant basculer dans totalement autre chose.

Je ne l’avais absolument pas vu venir, concentrée comme je l’étais dans la course. Bravo à l’auteur, il m’a bien eu !

Pour conclure, je dirais que ce court roman se dévore à une vitesse aussi effrénée que la course qu’il nous propose. Il nous maintient en haleine et nous renverse à la fin en prenant une direction totalement inattendue qui saura ravir ou déconcerter le lecteur mais qui lui procurera certainement une belle dose d’adrénaline.