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Résumé
Au XVIIIe siècle, la société rurale canadienne-française était organisée selon un mode de production et d’occupation des terres où des cultivateurs autosuffisants redistribuaient une partie de leur richesse aux élites laïque et cléricale. L’intrusion du capital marchand au milieu du XVIIIe siècle, conjuguée à l’essor démographique et aux efforts de colonisation, a constitué un bouleversement immense dans cette société. En effet, à l’époque de la Conquête, plusieurs habitants ont su profiter de la montée du capital marchand en adoptant des stratégies de mariage, de succession et d’accaparement des terres. Ils ont dès lors pu vendre leurs surplus agricoles ou encore pratiquer des activités d’appoint, telles que le commerce des fourrures ou du bois, ou l’artisanat.
L’étude des structures de la vie rurale et de leurs mécanismes de changement dans trois paroisses du bas Richelieu, Sorel, Saint-Denis et Saint-Ours, témoigne des transformations qu’entraîne la rencontre du capital marchand avec une paysannerie de type féodal. Le portrait général de la société rurale canadienne-française qui en émerge a de quoi surprendre, car il ébranle de nombreuses idées reçues faisant des Canadiens français un peuple sclérosé et peu enclin aux changements. Par conséquent, on découvre une image plus riche et plus colorée de la société rurale canadienne-française.
Cette étude est basée sur de nombreuses sources de première main, dont plusieurs se révèlent particulièrement intéressantes, sur le plan tant social qu’économique. C’est le cas, entre autres, des archives Jacobs, une série de documents qui nous renseignent sur les activités d’un marchand d’origine juive qui avait eu le flair de s’installer sur la route Montréal-New York : Samuel Jacobs.
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