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Commentaires de livres faits par Kizuna

Extraits de livres par Kizuna

Commentaires de livres appréciés par Kizuna

Extraits de livres appréciés par Kizuna


A moitié endormie, je tressaillis lorsque quelque chose me chatouilla l'épaule.. Cela recommença et je roulais instinctivement sur le côté. Le chatouillement revint, traversant mon dos. Oh. Ce n'était pas une petite brise, ni une plume échappée de mon oreiller.
Il s'agissait de baisers.
Les yeux toujours fermés, je souris à moi-même alors que Maxon chassait une mèche de cheveux pour trouver un nouvel endroit à embrasser. Me réveiller avec la sensation du souffle de Maxon sur ma peau me rappela comment nous avions fini entortillés dans ces draps.
Je ris lorsque sa bouche toucha un point sensible sur ma nuque.
« Bonjour, chérie », murmura-t-il.
« Bonjour ».
« Je me demandais, » commença-t-il, murmurant les mots contre ma joue alors que je me tournais. « Comme c'est mon anniversaire, penses-tu que nous pourrions passer la journée entière au lit ? »
Je souris et forçai mes yeux endormis à s'ouvrirent.
« Et qui dirigera le pays? »
« Personne. Laissons-le tomber en pièces. Tant que j'ai mon America dans mes bras... »
Ses cheveux étaient un parfait fouillis, et il était si chaud que chaque partie de mon corps ne désirait rien d'autre plus que rester là avec lui. La façon dont l'amour grandissait me fascinait. Je pensais que j'avais trouvé le moyen de lui donner tout ce que j'avais lorsque soudain j'apprenais une nouvelle chose, entendais une nouvelle histoire, passais par de nouvelles expériences, et mon coeur se gonflait d'amour.
« Mais la fête ? Nous avons passé des semaines à l'organiser », me plaignis-je.
Il appuya sa tête contre sa main.
« Hmm. D'accord, nous ferons une pause de dix minutes pour voir et nous reviendrons aussitôt ici. »
Maxon enroula ses bras autour de moi, et je me mis à rire alors qu'il me couvrait de baisers.
Nous étions si distraits que nous n'entendîmes pas le majordome ouvrir la porte.
« Votre Majesté, il y a un appel de... »
Avant qu'il ait pu finir, Maxon lui jeta un coussin et le majordome se replia dans le couloir, fermant la porte derrière lui. Il y eut une pause avant qu'une voix étouffée ne nous parvienne :
« Excusez moi, Sire ».
Je m'étais habituée au manque d'intimité depuis que je vivais dans le palais et, de tous ces moments embarassant, celui-ci était l'un des meilleurs. Je couvris ma bouche, tentant de contenir mon rire et quand Maxon vit mon hilarité, il sourit aussi.
« Eh bien, j'imagine que ça répond à ma question ».
Je m'assis pour l'embrasser sur la joue et sentis aussitôt une nausée me prendre. « Oh! »
« Tu vas bien ? »
« Mmhm », marmonnais-je, couvrant ma bouche. « Je me suis assise trop rapidement »
Il passa sa main dans mon dos et je m'appuyai contre lui.
« A quelle heure est la fête ? »
« Six heures. Tout le monde vient, même ma mère. »
« Oh, alors ce sera vraiment une fête ! »
Je lui donnai une petite tape.
« Est-ce que tu vas toujours y revenir ? Ca n'est arrivé qu'une fois! »
« Elle a dansé dans la fontaine pendant la fête du nouvel an, America », dit-il, un amusement enfantin brillant dans ses yeux. « Je ne l'oublierai jamais. »
Je soupirais.
« Dans tous les cas, ne sois pas en retard. Je vais m'habiller. Je te vois au petit-déjeuner. »
« D'accord. »
Je tirais le drap en me levant, l'enroulant autour de moi.
Il retomba sur le dos et me regarda partir.
« De toutes tes robes, c'est celle que je préfère. »
Je mordis ma lèvre en lui jetant un dernier regard avant d'ouvrir la porte qui menait à mes appartements. Jamais je ne pourrais en avoir assez de lui.
Mary m'attendait, bien sûr. Elle avait l'habitude de me voir revenir de la chambre de Maxon, ou de le voir sortir de la mienne, mais c'était toujours le même sourire qui me prenait à chaque fois.
« Bonjour, Votre Majesté », me salua-t-elle avec une révérence. « Vous avez passé une bonne nuit? »
« Enlève ce petit sourire de ton visage! », je l'avertis, lui jetant le drap pour courir à la salle de bain.
Je m'étais inquiétée à propos de la coupe de ma robe mais elle m'allait parfaitement bien. Les têtes se tournèrent sur mon passage alors que je me dirigeais vers la fête, et j'essayais d'accepter gracieusement ces attentions. Même après deux ans de mariage, être sous le feu des projecteurs m'était toujours un peu difficile.
May se précipita vers moi.
« Tu es radieuse, Ame ! »
« Merci. Tu es très jolie toi aussi. »
Je touchais une de ses mèches parfaitement bouclées et m'émerveillai de la façon dont elle s'était accoutumée à vivre comme une Première. Non que cela me surprenne. Elle avait toujours été charmante et prétillante, et presque juste après le déménagement de ma famille à Angeles, May était devenue le chouchou des médias. Des tas de photos de moi seront imprimées demain, mais il y en aura le double de May.
« Est-ce que tu te sens bien ? » me demanda-t-elle.
« Je suis juste un peu distraire. Va t'amuser. Je dois vérifier que tout fonctionne bien. »
« M'amuser ? Compte sur moi ! »
Elle s'échappa, discutant avec des personnes que j'étais certaine qu'elle ne connaissait même pas, s'arrêtant partout. La fête battait son plein à présent, et les invités semblaient s'amuser. Le décor était simple, la lumière parfaite, et les musiciens faisaient un excellent travail. J'espérais que cela plaisait à Maxon.
Je me faufilais à travers la foule, chipant quelques hors-d'oeuvre sur le chemin, bien que la nourriture ne me fasse pas très envie. Les mets préférés de Maxon n'étaient pas forcément les miens. J'espérais juste que chacun appréciait la sélection.
Je me haussais sur la pointe des pieds, scrutant la salle. Si Maxon m'avait écouté, il devait être quelque part dans le coin. Je ne le trouvais pas, mais je vis Marlee. Elle se rua sur moi dès qu'elle m'aperçut, laissant Carter parler avec quelques gardes.
« Le fête est géniale, America », complimenta-t-elle, en m'embrassant la joue.
« Merci. J'essaie de trouver Maxon. Est-ce que tu l'as vu ? »
Elle se tourna pour chercher avec moi.
« Je l'ai vu arriver, mais je ne sais pas du tout où il est maintenant. »
« Hmm. Je vais devoir faire un tour. Comment va Kile? »
Elle sourit anxieusement.
« Bien. J'essaie de m'habituer à l'idée de laisser une nurse s'occuper de lui. »
Kile avait tout juste un an, et Marlee l'adorait – tout comme moi. Il était le seul homme qui passait régulièrement du temps dans le Boudoir sans demander la permission.
« Je suis sûre qu'il va bien, Marlee. Et ça te fera du bien de passer un peu de temps seule avec Carter. »
Elle acquiesça.
« Tu as raison. Nous nous amusons tellement tous les deux. Mais attends un peu et tu verras. C'est dur de les laisser, même pour un petit moment. »
Je souris.
« Je ne peux qu'imaginer. Allez, va profiter un peu de la nourriture. Je te vois plus tard. »
« Bien. »
Elle me donna un autre baiser et rejoignit Carter.
Je me promenais dans la salle, cherchant mon mari. Quand je le vis finalement, mon coeur fit un bond. Pas simplement parce que j'étais heureuse de le voir, mais parce qu'il parlait avec Aspen.
Aspen n'avait plus besoin de cane à présent, mais il lui arrivait de boiter, surtout lorsqu'il était fatigué. Nous considérions tous comme un miracle qu'il ait retrouvé la santé si vite, mais si quelqu'un pouvait guérir grâce à sa détermination, c'était bien Aspen.
Ils paraissaient absorbés dans leur conversation, et je me rapprochais, restant derrière eux.
« Est-ce que ça a été dur la première année? Beaucoup de gens disent ça, mais ça a eu l'air de bien se passer pour tous les deux », dit Aspen.
Lucy et lui avaient projeté de se marier peu après nous mais quand le père de la jeune fille tomba malade, tout fut repoussé. Il guérit finalement, mais même après cela Aspen traîna les pieds plus qu'il n'aurait du. A mon avis, il craignait que Lucy ne change d'avis, et je me considérais comme coupable de cette peur. Ils allaient si bien ensemble, il n'avait aucune raison de douter. Lorsqu'ils franchirent finalement le pas, j'étais aussi heureuse qu'au jour de mon mariage.
Maxon soupira.
« Difficile à dire. Je ne pense pas que c'était le fait d'être mariés qui était dur, mais plutôt les devoirs. C'était beaucoup lui demander que d'accepter son rôle de reine alors qu'elle s'habituait tout juste à celui de princesse. »
« Vous disputiez vous? »
« Vous plaisantez? C'est ce que nous faisons le mieux! »
Ils éclatèrent de rire. Je voulais me sentir offensée, mais c'était vrai – nous étions doués pour nous disputer. Pourtant, nous nous étions toujours réconciliés.
« Je ne sais pas pourquoi ça me paraît si dur maintenant », dit Aspen, son rire s'éteignant. « Nous voulions nous marier depuis si longtemps. Pourquoi cela paraît-il si accablant maintenant que nous le sommes? »
« C'est le titre. » Maxon prit une gorgée de champagne. « C'est effrayant d'être un mari. Cela donne l'impression qu'il y a encore plus à perdre qu'avant. Je crains plus ce titre qu'être appelé roi. »
« Vraiment ? »
« Vraiment. »
Aspen resta silencieux, réfléchissant à cela.
« Ecoutez, » commença Maxon. « Je ne cherche pas à vous mettre dehors. Vous serez toujours les bienvenus ici. Mais peut-être que vous et Lucy devriez trouver votre propre chez-vous. »
« Quoi, une maison ? »
« Cherchez un peu. Allez voir avec Lucy si vous trouvez un endroit qui vous convient, quelque chose sur lequel vous puissiez travailler ensemble. Faire une vie à deux sera peut-être plus facile si vous avez un endroit qui est vraiment le vôtre. »
« Marlee et Carter sont heureux ici. »
« C'est un couple différent. »
Aspen baissa la regard, et je pus voir que quelque chose dans cette solution lui donnait l'impression d'avoir failli.
Maxon le gratifia d'une tape dans le dos.
« Je vous fais confiance comme à peu d'autres personnes. Vous avez fait beaucoup pour moi, et pour America. Allez juste voir. Si quelque chose vous convient vraiment, considérez le comme un cadeau de notre part. »
« C'est votre anniversaire. C'est vous qui êtes supposé recevoir des cadeaux, » protesta Aspen, mais il souriait.
« J'ai tout ce dont j'ai besoin. Un pays en pleine ascension, un mariage heureux, et de bons amis. Santé, sir. »
Aspen leva son verre avec un sourire et ils burent. Je chassais mes larmes de bonheur et les rejoignit, tapotant l'épaule de Maxon.
Il se retourna et m'adressa un sourire rayonnant.
« Tu es là ma chère. »
« Joyeux anniversaire! »
« Merci. C'est vraiment la meilleure fête que j'ai jamais eue. »
« Tu as fait du bon boulot, Ame, » acquiesça Aspen.
« Merci à tous les deux. » Je me tournais vers Maxon. « J'ai besoin de t'enlever un moment.
« Bien sûr. Nous parlerons plus tard, » promit Maxon à Aspen avant de me suivre dans la pièce.
« Par-là, » ordonnai-je en prenant son bras.
« Parfait! » s'exclama-t-il alors que nous entrions dans les jardins. « Une pause loin de la folie. »
Je gloussai, posant ma tête sur son épaule. De lui-même, il nous conduisit à notre banc et nous nous assîmes, lui faisant face à la forêt et moi au palais.
« Champagne? » proposa-t-il en me tendant son verre.
« Non merci. »
Il prit une gorgée et soupira de contentement.
« C'était un choix parfait. Vraiment, America, c'est le meilleur anniversaire dont j'aurais pu rêver. Enfin, le deuxième meilleur. L'option dont j'ai parlé ce matin me plaît toujours autant. »
Je souris.
« Peut-être l'année prochaine. »
« Je retiens. »
Je pris une profonde inspiration.
« Ecoute, je sais que nous avons toute une nuit devant nous, mais je veux te donner ton cadeau d'anniversaire.
« Oh, chérie, tu n'avais pas besoin de me donner quoique ce soit. Chaque jour avec toi est un cadeau. » Il se pencha et m'embrassa.
« Eh bien, je n'avais pas prévu de te faire un cadeau, mais ensuite quelque chose s'est présenté. »
« Très bien, » dit-il en posant son verre par terre. « Je suis prêt. Où est-ce ? »
« C'est le problème, » commençai-je. Je sentis mes mains se mettre à trembler. « Il n'arrivera pas avant encore sept ou huit mois. »
Il sourit tout en fronçant les sourcils.
« Huit mois ? Qu'est-ce qui peut bien prendre ... »
Alors que ses mots s'échappaient, ses yeux firent de même, quittant mon visage pour faire leur chemin jusqu'à mon ventre. Il semblait attendre que je sois différente, que je sois déjà grosse comme une maison. Mais j'avais fait de mon mieux pour tout cacher : la fatigue, les nausées, le soudain dégoût pour la nourriture. Il continuait à me regarder, et j'attendis qu'il se mette à sourire, à rire ou à sauter dans tous les sens. Mais il restait assis là, immobile au point que cela commençait à m'effrayer.
« Maxon ? » appelai-je. « Maxon, est-ce que ça va ? »
Il acquiesça, son regard toujours rivé sur mon ventre. Ses yeux se remplirent de larmes lorsqu'il parla.
« Est-ce que ce n'est pas remarquable ? Je t'aime tout d'un coup mille fois plus, » dit-il, d'une voix à la fois douce et craintive. « Et je ne pensais pas qu'il était possible d'aimer quelqu'un que je ne connais pas encore. »
Il leva finalement les yeux vers moi.
« Allons-nous vraiment avoir un bébé ? »
« Oui, » soufflai-je, me mettant moi aussi à pleurer.
Ses yeux s'éclairèrent.
« Est-ce que c'est une fille ou un garçon ? »
« Il est trop tôt pour le savoir, » dis-je à travers mes larmes de joie. « Le docteur ne peut pas dire grand chose, à part que quelqu'un est bien là. »
Maxon plaça doucement sa main sur mon ventre.
« Nous allons réduire ton travail, bien sûr, ou nous pouvons le supprimer tout à fait si nous le devons. Et nous pouvons avoir plus de bonnes. »
« Ne sois pas bête. Mary et Paige suffisent amplement. De plus, tu sais que ma mère voudra être là, et Marlee et May seront dans les parages. J'aurai trop de monde pour s'occuper de moi. »
« Comme il se doit! »
Je rejetai ma tête en arrière et ris, mais je le regardais de nouveau, je vis que son expression était devenue sombre.
« Et si je suis comme lui, America ? Et si je suis un horrible père? »
« Maxon Schreave, c'est impossible. Si tu dois être quelque chose, c'est trop généreux. Nous devrons avoir les nurses les plus sévères pour corriger ça ! »
Il sourit.
« Pas de nurses sévères. Seulement de joyeuses nurses. »
« Si vous le dites, mon Royal Epoux. »
Maxon s'éclaircit la gorge et essuya ses larmes.
« J'imagine que c'est notre secret? »
« Pour le moment. »
Il sourit, rayonnant.
« Bien, maintenant j'ai vraiment l'impression de fêter quelque chose. »
Il me souleva dans ses bras pour se ruer à l'intérieur. Je ne pouvais pas m'arrêter de rire. Je jetai un coup d'oeil à son expression, si pleine d'espoir et d'excitation, et je sus que nous venions tout juste d'entrer dans la meilleure partie de nos vies.
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date : 11-11-2014 par Spell
— Tu es un voleur, Loan Milano.
Mon compagnon écarquille les yeux, surpris. Ses expressions sincères sont magnifiques. Mon regard doit pourtant exprimer autre chose que de l’émerveillement, vu comment il me détaille avec incompréhension.
— Mon cœur m’appartenait, tu me l’as pris, dis-je. Mes pensées étaient à moi, tu t’es incrusté dedans sans me le demander. J’avais une vie réglée et tranquille, tu l’as chamboulée. Tu m’as volé mon quotidien. Tu as fouillé dans mon cœur et tu t’y es fait une place entre ma mère et mes sœurs. Tu m’as rendue dépendante, Loan. Comme droguée à toi, à ta présence. Ça m’a beaucoup contrariée, sache-le.
Mon compagnon, interdit, m’entend lui reprocher l’amour qu’il me porte.
— Tout ce que je te demande à présent, c’est d’assumer tous ces délits. Je veux que tu assumes pleinement ton rôle de voleur de cœur. Jusqu’au bout.
Après un court silence, j’ajoute :
— Ça veut dire que je t’aime. Je crois.
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Il ne résiste pas .Lorsqu'il glisse une main sous mes jupes,je perds complètements la tête et j'enfonce mes ongles dans son dos
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— Je refuse de sauter dans tous les sens pendant une heure.
— Tu peux aussi courir dans la maison et monter et descendre les escaliers.
Il s’interrompit. Quand son regard croisa le mien, son sourire se fit malicieux.
— On peut aussi coucher ensemble. J’ai entendu dire que ça faisait dépenser beaucoup d’énergie.
Je le dévisageai, bouche bée. Une part de moi aurait voulu lui rire au nez. Une autre se sentait offensée qu’il puisse suggérer une chose aussi ridicule. Mais la dernière appréciait l’idée. Ce n’était vraiment pas drôle.
Daemon attendait ma réponse.
— Tu peux toujours rêver, mon pote. (Je fis un pas vers lui en levant un doigt.) Même si tu étais le dernier… Hé ! Je ne peux même pas dire « le dernier homme sur terre » !
— Kitten, murmura-t-il doucement avec une lueur de menace dans le regard.
Je n’y prêtai pas attention.
— Pas même si tu étais la dernière chose qui ressemble à un humain sur Terre. Compris ? Capiche ?
Quand Daemon inclina légèrement la tête, ses cheveux lui tombèrent sur le front. Il sourit. La façon dont ses lèvres s’étaient soulevées était inquiétante, mais j’étais incapable de m’arrêter.
— En plus, je ne suis pas attirée par toi. (Mensonge. Ding ! Ding ! Mensonge.) Pas du tout. Tu es…
Daemon apparut soudain en face de moi, à quelques centimètres de mon visage.
— Je suis quoi ?
—  Un attardé, répondis-je en reculant.
— Quoi d’autre ?
Il avança à son tour.
— Tu es arrogant. Manipulateur. (Je fis un autre pas en arrière, mais il empiétait toujours sur mon espace vital.) Et tu… tu es un salaud.
— Oh, je suis sûr que tu peux faire mieux que ça, Kitten.
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-Et si on se prenait en photo ? s'enthousiasme Élise.
-Quelqu'un a un appareil photo ? je suis une vraie pro quand il s'agit de photographie, affirme Celeste.
-Maxon en a un !
J'attrape une feuille de papier.
-Attendez, on va lui écrire. Bon, je commence.
"Votre Altesse Suprêmissime, les gentes demoiselles de l’Élite exigent, séance tenante, l'usage plein et entier de vos appareils photo pour..."
-Oh ! Un exercice de diplomatie féminine appliquée. Silvia serait ravie, rigole Elise.
-C'est une blague ou quoi ? demande Kriss.
-Blague ou pas, l'important c'est de se marrer, non ? lance Celeste en rejetant sa crinière en arrière.
Le message est envoyé. Une vingtaine de minutes plus tard, Maxon frappe à la porte et passe la tête par l'entrebâillement, un appareil photo à la main.
-Je peux entrer ?
Kriss se précipite vers lui et lui arrache des mains l'objet de toutes les convoitises.
-Non. C'est ça qui nous intéresse.
Et elle lui claque la porte au nez.
Avez vous apprécié cet extrait ? +18
date : 24-07-2013 par x-Key
Ils pensaient qu'il ne faut pas tourner le dos à la chance lorsqu'elle sourit enfin. Ils auraient dû se méfier, il faut toujours se méfier des sourires.
Avez vous apprécié cet extrait ? +10
Voici le lien d'un extrait du livre :

http://www.nathan.fr/feuilletage/default.asp?isbn=9782092535332

Bonne lecture !
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
- Est-ce que nous nous sommes embrassés, hier soir ?
- Oui.
- Eh bien, ça n'avait rien de mémorable ; je ne m'en rappelle absolument pas.
Alex éclate de rire.
- Je rigole. Non, on ne s'est pas embrassés. Quand on le fera, tu t'en rappelleras. Toujours.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
- Sois honnête, Alex. Colin Adams est mignon, c'est le capitaine de l'équipe de football et le héros de Fairfield. Toi, tu te prends pour Danny Zuko dans Grease. Tu fumes, tu fais partie d'un gang et tu es sorti avec les pires tigresses du coin. Brittany, elle, ressemble à Sandy... une Sandy qui ne se montrera jamais au lycée en veste de cuir noir, avec une clope au bec. Oublie ce fantasme.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
C'est un passage très proche de la fin. A ne pas lire pour ceux qui veulent garder la surprise.

p.275

Cette courte explication semble l'épuiser, il a l'air de souffrir le martyre. Il se penche en avant et émet un sifflement de douleur.
-Maxon?
-Je ne peux pas... c'est insupportable. America, aidez-moi ôter mon manteau.
Il tend le bras et je saute sur mes pieds pour lui apporter mon aide. Il fait glisser son manteau, qui tombe par terre, et s'apprête à défaire les boutons de sa chemise. Lorsque je veux le faire à sa place, il me saisit par les poignets.
-Vous êtes incapable de garder un secret, vous l'avez prouvé tout à l'heure avec les carnets de Gregory Illeà. Mais celui-là, vous l'emmènerez dans la tombe. Votre tombe, et la mienne. Est-ce assez clair?
J'acquiesce, pour la forme. Maxon me relâche, et je défais lentement les boutons de sa chemise. Un frisson me parcourt l'échine. J'ai vu un jour, dans un livre, une sculpture représentant un athlète lançant un disque. Je m'étais dit à l'époque que seul un artiste pouvait distinguer une telle beauté dans l'être humain, le représenter dans toute sa splendeur. Le torse de Maxon est aussi ciselé que cette sculpture.
La magie se brise lorsque j'essaie de retirer la chemise. Elle colle à son dos. J'ai beau tirer dessus, elle résiste.
-Doucement, souffle-t-il.
Je me place derrière lui et je découvre que la chemise est imbibée de sang.
Je vacille un instant puis je me remets au travail comme si de rien n'était. J'enlève la chemise, je la suspends à l'un des crochets et je m'accorde une seconde pour reprendre contenance.
J'étudie le dos de Maxon. Une entaille profonde lui barre le dos et se superpose à plusieurs autres plaies à divers stades de cicatrisation. Je compte six blessures toutes fraiches, sans compter celles qui se sont refermées. Comment est-ce arrivé? Comment Maxon, qui est de sang royal, peut-il être couturé de cicatrices? Je me rappelle le regard du roi ce soir, ainsi que les efforts de Maxon pour camoufler sa peur, et je comprends tout. Comment un père peut-il infliger cela à son fils?
J'explore le refuge et je finis par trouver un gant de toilette. Une eau glacial coule du robinet. Je calme mes nerfs, affin de ne pas envenimer les choses, et je reviens vers Maxon.
-Ça va sûrement piquer un peu.
-Pas grave, murmure-t-il. J'ai l'habitude.
Je nettoie l'entaille à l'aide du gant mouillé, en la tamponnant de l'épaule à la taille. Maxon se crispe, serre les dents. Lorsque je m'attaque à l'autre blessure, il brise le silence.
-Cela fait des années que je me prépare, savez-vous? J'attends le jour où je serai assez fort pour lui tenir tête.
-Pour quoi ne l'avez-vous pas fait ce soir?
-J'avais peur que s'il n'arrive pas à se défouler sur moi, il se retourne contre vous.
Avez vous apprécié cet extrait ? +69
(Lily & Sebastian)
[...]
- Je ne sais pas trop ce qui te pousse à vouloir me parler, et je doute de pouvoir un jour te faire confiance. Mais je sais faire la différence entre le bien et le mal, et je n'ai besoin de personne, fille ou garçon, Adepte ou Faucheur, pour le faire à ma place. Vous tentez de noyer les pauvres gens dans l'océan de leurs incertitudes ; nous nous efforçons de les ramener à la surface.
- Ce n'est jamais si simple.
- Si, ça l'est, insistai-je sans quitter des yeux l'étincelle qui flottait, comme attendant un ordre, juste au-dessus de ma paume. Nous ne manions pas la magie pendant longtemps, mais une chose est sûre : il ne s'agit pas d'une arme de destruction.
Je levai alors les yeux vers Sebastian, m'attendant à le voir manifester du dédain ou un profnd désaccord. Au lieu de cela, il y avait quelque chose de doux dans son regard bleu nuit.
Il baissa la tête vers son poing fermé puis l'ouvrit, découvrant sa propre étincelle au creux de ses doigts en coupe. Soudain, elle se rua vers la mienne, comme deux aimants contraires. A la manière de deux amoureux au terme d'une longue séparation, les flammèches fusionnèrent puis s'élevèrent lentement avant de dériver au fil des courants d'air s'engouffrant dans Erie Avenue.
- Pour que tu n'oublies pas que le monde n'est ni blanc ni noir, dit-il. Il est gris. Et tous ceux qui te diront le contraire sont des menteurs. (Tendant la main, il dégagea une mèche qui me barrait le front.) Tu mérites mieux que le mensonge.
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- Je te présente comment ? "Papa, voici l'homme qui m'a déflorée et qui veut entamer une relation sado-maso avec moi ?" J'espère que tu cours vite.
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