Légère comme un papillon
Auteur
- Michela Marzano (Écrivain)
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Classement en biblio - 20 lecteurs
extrait
En septembre 2009, Nelly Arcan s'est suicidée. Elle n'avait que 34 ans. Et "Folle" a été un best-seller.
Comme si le désespoir absolu était un bon argument de vente...
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Michela Marzano nous fait part dans ce livre de son analyse de son anorexie. La séparation d’avec sa mère à un peu plus d’un an, la relation complexe avec son père, son tiraillement entre deux cultures. Ce livre est parcouru de brèves anecdotes de vie, mais surtout d’une analyse psychologique et philosophique de son vécu.
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Touchant. Vrai, sincère, authentique. Poignant.
Je partage tellement de ses ressentis. Aurais pu écrire ces mots. C'en est presque douloureux.
Une claque, à chaque page.
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Interview de Michela : "On présente parfois, de façon superficielle, l'anorexie comme la maladie des femmes qui sont obsédées par leur image corporelle. Elles subiraient l'influence des magazines, de la mode. Mais l'anorexie est le symptôme d'un malaise beaucoup plus profond. Il s'agit plutôt d'une maladie du "devoir d'être". Elle touche des gens, plus ou moins jeunes, qui passent leur vie-comme je l'ai fait-à essayer de se conformer aux attentes des autres. Des personnes qui tentent désespérément de tout faire pour être aimées, acceptées. L'attention portée à son poids n'est que la partie immergée de l'iceberg. CE NE SONT PAS DES FILLES GÂTÉES QUI N'ONT RIEN D'AUTRE A FAIRE QUE DE SE CONCENTRER SUR LEUR PROPRE APPARENCE.
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Date de sortie
Légère comme un papillon
- France : 2012-05-02 (Français)
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Editeurs
Résumé
Légère comme un papillon est un essai écrit par Michela Marzano, édité en mai 2012 aux éditions Grasset. A 42 ans et pour la première fois, Michela Marzano évoque, dans ce récit original sous forme d'autoportrait, l'anorexie dont elle a été victime de longues années. Et bouscule d'emblée les idées reçues : ce que trop de gens croient une maladie est en réalité un « symptôme ».
L'élément révélateur d'une douleur enfouie et latente. A partir de ce mal, l'auteur développe une réflexion aux allures d'introspection sur l'être, ses rapports au monde, à l'autre et à lui-même. Un discours centré sur l'humain. Et sa capacité à affronter la vie, à appréhender la mort, à convertir en énergie vertueuse, les passions qui le martèlent.
En fondant son discours sur sa propre expérience, de son enfance auprès d'un père obsessionnel et tyrannique à la dépression, des amours contrariées à la tentative de suicide, des jours passés en hôpital psychiatrique à l'enseignement de la philosophie, et en invoquant Kant, Kierkegaard, Freud et bien d'autres, Michela Marzano se révèle. La force du livre réside dans ce que le personnel fait écho à l'universel : en expliquant la peur, le doute, la haine de soi, la volonté d'être aimé ou l'aspiration à l'absolu. Avec sensibilité et justesse, Michela Marzano lâche, en même temps qu'une souffrance trop longtemps tue, un cri de douleur domptée et d'espoir.
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