La Nef des fous, Tome 1 : Des nouvelles du Bas-Empire
Auteur
- Michel Onfray (Écrivain)
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extrait
Après que Gwyneth Paltrow, une actrice américaine, a choisi de lancer une bougie à l'odeur de son vagin, la chanteuse américaine de soul Erykah Badu annonce l'arrivée sur le marché d'un encens parfumé aux mêmes fumets. Il a pour nom Badu Pussy...
Cet encens vaginal est présenté comme un hommage à sa "superpuissance" - intellectuelle probablement.
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Michel Onfray c'est ici livré à un exercice particulier... Il a, au jour le jour, collecté des informations qui nous entrainent en Absurdie, dans cette société déréglée, capable de toutes les outrances, de tous les dénies, colporteuse d'idéologies outrancières et donneuse de leçons. C'est tout à la fois effrayant et cocasse mais c'est avant tout le reflet abject du monde actuel.
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Un très beau portrait de notre société, de ses travers, au travers de « simples » faits d’actualité.
J’ai trouvé ça percutant, j’ai beaucoup réfléchi, parfois ri… mais je me suis sentie, également, dépitée par cette « bien pensance » qui biaise la réalité.
Je deviens une réac’ avant même d’avoir 30ans… franchement, certains ont de sacrées œillères.
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Date de sortie
La Nef des fous, Tome 1 : Des nouvelles du Bas-Empire
- France : 2022-01-12 - Poche (Français)
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Résumé
Sous la forme d'une éphéméride, et ce sur presque tous les jours de cette année 2020, je consigne chaque délire dont notre temps est capable.
Dans ce journal se croisent une petite fille de huit ans qui veut changer de sexe depuis l'âge de quatre ans ; des égorgeurs présentés comme de pauvres victimes d'elles-mêmes ; une jeune fille qui ne va plus à l'école et prophétise la catastrophe climatologique dont le clergé de son pays nous dit qu'elle est le Christ ; des femmes qui vendent des enfants pendant que d'autres les achètent ; l'Église catholique qui court après les modes du politiquement correct ; le journal Libération qui se dit progressiste en célébrant la coprophagie et la zoophilie ; des végans qui militent contre les chiens d'aveugles ; une anthropologue qui trouve qu'il y a trop de dinosaures mâles et pas assez de femelles dans les musées ; des pédophiles qui achètent des viols d'enfants en direct sur le Net ; un Tour de France qui commence au Danemark et un Paris-Dakar ayant lieu en Amérique du Sud ; un parfum élaboré par une femme à partir des odeurs de son sexe ; un chef de l'État qui, entre autres sorties, se félicite que ses ministres soient des amateurs ; Le Monde qui estime courageuse une mise en scène théâtrale qui présente Lucien de Rubempré en femme ; le pape et Tariq Ramadan pour qui le coronavirus est une punition divine – et autres joyeusetés du même genre... Entre rire voltairien et rire jaune, cette Nef des fous est un genre de journal du Bas-Empire de notre civilisation qui s'effondre.
M. O.
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