Commentaires de livres faits par Lagoona
Extraits de livres par Lagoona
Commentaires de livres appréciés par Lagoona
Extraits de livres appréciés par Lagoona
Je vous rassure, ça n'a pas toujours été le cas, loin de là ; c'est même assez récent. J'ai très longtemps subi les périodes de célibat, c'est un travail que j'ai dû faire et que je continue d'ailleurs de faire. N'allez pas croire que c'est tous les jours joie, bonheur et félicité dans ma vie, mais c'est le cas de la grande majorité des humains de cette planète (célibataires, en couple ou qu'importe).
Alors, comment s'y prendre ? Bien qu'il n'existe pas de recette miracle, j'ai essayé de vous regrouper dans ce livre mes réflexions, mes expériences et tout ce que j'ai appris et qui m'a aidée, petit à petit, à changer de regard.
J'ai créé mon compte @lacelibataire_lavraie sur Instagram après une rupture. À ce moment-là, j'ai eu besoin de trouver du contenu qui parlait de ce sujet pour me sentir moins seule. Je me suis rendue compte à quel point nous étions nombreux et nombreuses à ressentir toutes ces choses, à se poser toutes ces questions, à mal vivre certaines situations, à penser que nous étions les seul.es à les vivre, à se sentir largué.es par la vie de célibataire à un certain âge, par les relations amoureuses 2.0 et tout ce qui va avec : les dates Tinder, les sextoys, les voyages en solitaire ou encore les relations libres. Nous vivons à une époque où les codes changent et évoluent, où il n'a jamais été à la fois aussi simple et aussi compliqué de rencontrer quelqu'un.
J'ai essayé d'apporter des réponses ou, du moins, des pistes de réponses aux questions que je reçois très régulièrement sur mon compte ou via mon entourage.
J'ai décidé de revenir à la base (peut-être que je suis remonté un peu trop loin ?) parce que la vidéo au final, c'est un peu ça. Un grand retour en arrière en face de son appareil plein de boutons qu'on n'ose pas sortir du mode automatique, sous peine de devoir rembourser à sa famille les cartes cadeaux Fnac qu'on a économisées pour se payer ce petit bijoux.
(Est-ce que je vais trop loin dans mes métaphores ? Oui, peut-être. Foutez-moi la paix, on continue.)
La vidéo est devenue le moyen d'expression populaire le plus apprécié de ma génération, étant donné de son côté abordable absolument inédit. L'époque où la réalisation visuelle était cantonnée aux studios de cinéma et de télévision à cause de problématiques de coût et d'une barrière de connaissances techniques très forte n'est pas vraiment lointaine.
C'est la première fois dans l'histoire de l'humanité (oui, je m'engage dans de grandes phrases, je prends des risques) que n'importe peut prendre une caméra et s'exprimer sur n'importe quel sujet. En plus de la facilité technique, de multiples plateformes permettent désormais de prendre la parole et de toucher une audience virtuellement infinie.
Extrait de l'introduction.
Source : Amazon
Parole d'Apollon
Le sentier grimpe sec à travers les vignobles où se dressent les cep parés des couleurs de l'automne. Stoïques et muets. Parfaitement alignés. Comme des soldats. Ici, au pays de la Marne et de l'Aisne, Allemands et Français se sont battus jusqu'à la mort pour chacune de ses collines pendant la Première Guerre mondiale, abreuvant les sillons de fureur et de sang. Et pourtant, ce sol produit aujourd'hui un nectar synonyme de fête et d'amitié dans le monde entier : le champagne.
Extrait trouvé sur le site d'Amazon.
Il se tient là, debout et hésitant, le garçon. Impressionné.
Impressionné par son insignifiance, écrasé par l'épaisse enceinte vénérable qui l'entoure, réduit à sa petitesse par la Tour-Porte surdimensionnée qu'il vient de franchir.
Un quidam derrière lui le bouscule pour se frayer un passage vers le site consacré. Le garçon s'écarte du flux des pèlerins devant qui les portes du complexe viennent enfin de s'ouvrir, avec le lever du soleil.
Comme eux, il a dormi aux pieds des ventaux cyclopéens pour faire son offrande aux heures bénies par la lumière rougie. Et, maintenant, il est comme statufié, bras ballants dans la lumière rasante du matin. Son ombre allongée dans le fond dans les basses niches de la porte occidentale pour laquelle il est entré, épousant une des innombrables sculptures anthropomorphes qui recouvrent chaque niveaux de la Tour-Porte, de sa base à son sommet, dix toises plus haut. A l'opposé de la vaste esplanade centrale, large de cent toises de côté, se dresse la Tour-Porte jumelle, la porte orientale, encore close. Le soleil levant, l'architecture en neuf degrés de la tour à assise carrée.
Entre les deux entrées majestueuses se dressent le cœur du site, les stèles millénaires qui masquent à sa vie les parties inférieures de l'édifice oriental. Les stèles et le monument circulaire qu'elles délimitent, en cet instant, absorbent sa pensée et glacent ses membres. [...]
Première partie de l'extrait disponible sur Amazon.
J'en ai encore perdu un, aujourd'hui. Pauvre tâche. Il est tombé dans un puits. J'y entrerai donc seul demain. Ce sera mieux. Au moins, personne ne me ralentira.
410ème JOUR.
Ça fait neuf jours que je dépasse les zones déjà cartographiées et le labyrinthe n'en finit pas.Justin disait que cet endroit était sans limite.Je le trouvais un peu trop pessimiste. Mais depuis que je fais mes rondes seul, je me dit qu'il a raison. Il faut aimer la solitude pour être un coureur, même s'ils comptent tous sur nous... Sur moi. Mince ! La nuit tombe, les griffeurs ne sont pas loin... Et moi, je suis suspendu à une corniche comme un novice. Quel idiot !
430ème JOUR.
Moi qui m'étais habitué à courir en solitaire, Alby veut que j’entraîne un nouveau coureur qui me ralentira forcément. Mais bon, c'est Alby. Il a peut-être raison. Ce labyrinthe n'a pas de fin. Alors, qu'est ce que le cadavre d'un coureur de plus au fond d'un puits ?
Mère d'Einstein : Albert m'inquiète, il joue toujours tout seul.
Père d'Einstein : Bah, notre fils est dans son monde.
Mère d'Einstein : Et, quand on l'en sort, il n'est pas commode ! Tu as vu comme il se bat avec sa sœur Maja ? Mmmh... C'est étonnant qu'il ne parle toujours pas.
Père d'Einstein : Le médecin dit qu'il est normal.
Albert Einstein : Mais si, maman, je parle.
Mère d'Einstein : Mais... Pourquoi n'as-tu pas parlé avant ?
Albert Einstein : A quoi bon puisque je ne pouvais pas faire des phrases complètes ? Cela aurait été une perte de temps.
Il s'agissait d'un automate capable de jouer aux échecs...
Et de vaincre les adversaires les plus coriaces...
Celui-ci courait comme un dératé sur un chemin de montagne, poursuivi par des ombres noires ténues. Leur intention était claire. Ce garçon se trouvait en grand danger. Il avait besoin d'aide.
Elle ouvrit les yeux.
Les rideaux claqués contre la fenêtre obscure. Un air glacial entrait par une fissure du châssis. Elle était trempée de sueur, son cœur cognait fort dans sa poitrine.
Un simple rêve ? Non. Elle ignorait qui était ce garçon. Ce qu'elle savait, en revanche, c'est qu'il existait bel et bien et qu'il courait droit vers elle.
Fin de la préface de Georges Bensoussan
- On est particuliers, a-t-il répondu, l'air perplexe. Pas toi?
- Je ne sais pas. Je ne crois pas.
- Dommage.
Therya, de la terre du soleil
Récits de l'ère obscure
En jetant un coup d’œil de l'autre côté de la pièce, elle vit Burnett, adossé à un mur, son attention tellement rivée sur Holiday que le monde aurait pu s'écrouler qu'il ne s'en serait pas rendu compte. Holiday était sa kriptonite, c'était clair.
La sensation d'être à sa place emplit la poitrine de Kylie. Elle regarda Derek et sourit.
- Oui, répéta-t-elle, je vais bien.
Jem se détourna de la fenêtre, les cheveux ébouriffés par la brise qui s'engouffrait dans la pièce. Dans la lumière jaune, ils brillaient comme de l'or blanc.
- Qu'est ce que c'est ? demanda-i-il.
Tessa sourit.
- Mon ange, répondit-elle.
- Il est tout sauf fou, répondit Maxime. Rendez-vous dans trois quarts d'heure... si la circulation s'est améliorée !
- Dahner était chirurgien-dentiste, grommela Jeff. C'est forcément un sadique !
Maxime rit en raccrochant. Le lieutenant Rullier avait une denture désastreuse qui lui valait des visites régulières chez son dentiste.