Commentaires de livres faits par Mono9000
Extraits de livres par Mono9000
Commentaires de livres appréciés par Mono9000
Extraits de livres appréciés par Mono9000
If your story was a memoir, then mine is a confession. My confession is that I regret it. I never thought it was possible. I didn't think there would ever be a day, a moment, a second, when I would look back and wish I'd never met you but that is my every moment, now.
You are an ocean away at a café on Fulton Street. We've been there together, I know the address and the name. But you aren't with me. And I miss you. You are missing from me.
I want you here, now, more than I've ever wanted you anywhere. I want to breathe you, drink you, devour you -- I want you inside me so that I never have to miss you again.
"You don't think enough."
"That's why I have more fun." His lips twists into a smirk. "You said you wanted casual. Do casual with me."
Il fit la révérence, puis s'éloigna.
_N'y compte pas, mon gars, dis-je à mi-voix, et Gabriel esquissa un sourire en coin. Et ne t'imagine pas que j'apprécie que vous vous battiez pour moi comme deux chiens avec un paquet de bacon.
_Madeline, je te respecte beaucoup plus que du bacon, protesta Gabriel.
(p.249)
“I am.” I swallowed. “I don’t normally do this.”
“That’s okay.” His lips formed a slow smile. “We’ll take it slow.”
“Should . . . should I take my mask off?” I whispered.
“Do you want to?”
“Are you going to take yours off?”
“Do you want me to?”
“Yes.” I let out a shuddering breath. “I think we should.”
He didn’t hesitate. His mask came off immediately, and even though I couldn’t fully see him, I could fully appreciate his gorgeousness. He must have been a model. Or an actor. Or something. My rapid thought process reminded me of something.
“I don’t even know your name.”
“I don’t know yours.”
“That doesn’t bother you?” I felt my eyebrows pull in.
“You’re leaving to another country tomorrow. Does it make a difference? Will it stop you from doing this?”
“No.” I pulled the mask over my head and tossed it aside.
“You’re beautiful.” The tips of his fingers caressed my cheek, my lips.
“You can barely see me.”
“And yet, I know you’re beautiful.” He brought his lips to mine then and kissed me.
My breath hitched. I brought my hands up to his face and kissed him back, parting my lips to make way for his tongue to dance with mine as my entire body came alive. His kiss was electric, his touch an awakening as his hands made their way down my body, unzipping my dress and letting it pool at our feet. He touched my naked breasts and explored my hips, stopping at the elastic of my panties. I undid his bow-tie and unbuttoned the white dress shirt he had on, my fingers fumbling on a few. When I reached his belt and undid it, I paused, breathing heavily as he broke the kiss.
“You okay?” The tip of his nose touched mine.
“Better than okay.”
“We can stop any time you’d like.”
“I don’t want to stop.” I continued working on his pants until they met the same fate as my dress, and then we stood there, chest to chest, in the middle of a darkened room, with only our underwear on. “Do you want to stop?”
“Never.”
— Parce que tu es tellement Avery ?
J’arque un sourcil, lui aussi, mais pour se moquer de moi.
— Tellement « Avery » ? Ça veut dire quoi ?
Il esquisse un sourire en coin.
— Si unique en son genre. Délicieusement sarcastique, abusivement adorable, outrageusement craquante. Je ne sais pas quoi te dire, j’ai juste envie d’être comme ça avec toi. Je suis un type bien c'est tout. Je te l'avais dit que tu craquerais pour moi.”
I rose to my knees, meeting his stare head-on. "Yeah, you make me nervous."
"Because you think I'm a Luxen ?"
"It has nothing to do with what you are." I pressed my palms into my thighs."You make me nervous because the last time I saw you, you unlocked the door and entered my house without permission, and before that, you tried to kidnap me."
"We're still disagreeing on what kidnapping involves, I see."
"You tried to kidnap me, Luc."
"Hmmm", he murmured. "That means I like you."
"I'm sorry I keep freaking out," Remy whispered.
"I love it that you're an optimist," I told her. "And I hope you're right. But you know I'm a cynic by nature, and after everything I've seen...it just doesn't add up for me."
She picked at her old nail polish, flecks of teal falling off.
"What about these guys?" she whispered. "Do you trust them?"
"Yeah, I think they're legit. Do you ?"
She nodded. "I feel like an idiot for spazzing in front of them. Not exactly a great first impression."
"Their first impression was you naked. I'd say it was probably great."
She covered her mouth against an embarrassed smile.
“But I’m so good at it.” He flashed one of his grins.
_ Moi aussi je fais des miracles, cracha Sham sur un ton qui n'augurait rien de bon. Vous allez voir comment je vais faire disparaître ce charlatan. Sa seigneurie est-elle encore là?
_ La mère de Kerim? lança Dickon innocemment.
Sham ne put retenir un petit rire, malgré la gravité de la situation et le fait qu'elle galopait presque à toutes jambes.
_ Vous avez bien aimé celle-là, hein? Oui, la mère de Kerim.
_ Et accepter de rester dans la même pièce qu'un homme à demi vêtu? Jamais.
_ Comment une personne telle que lady Tirra a-t-elle pu concevoir un fils illégitime? s'étonna-t-elle.
_ Ah, répondit Dickon en secouant la tête, il se produit parfois des choses si étranges que le plus audacieux des bardes n'oserait pas les mettre en vers de peur d'être tourné en ridicule.
Sham lui jeta un coup d'oeil.
_ Dickon! s'exclama-t-elle, stupéfaite. Mais vous souriez, ma parole!
(p.163)
Elle écarquilla des yeux débordants d'innocence feinte.
_ Que voulez-vous dire? Quelques chose ne va pas?
Il riait trop pour lui répondre.
_ Avez-vous vu la tête de Corad quand vous êtes entrée? C'est un Kerlanien. Dans son pays, les femmes sont voilées et ne sortent pas de chez elles. J'ai cru que ses yeux allaient lui tomber sur les chaussures.
Il se laissa aller contre le dossier de son fauteuil, les épaules toujours agitées par l'hilarité, et pointa le doigt sur elle.
_ Et vous ne m'avez pas aidé du tout, avec vos grands yeux énamourés. Chaque fois que je me détournais du visage de Corad, j'étais forcé de vous regarder.
_ Le sang-froid et la maîtrise de soi sont d'excellentes qualités, répondit Shamera avec un petit sourire narquois.
(p.108)
« La probabilité d’une confrontation entre un homme et un ours doit être égale à celle de recevoir une météorite sur la tête, et pourtant cela s’est produit à deux reprises en dix ans, chaque fois lors d’une battue organisée dans un secteur où l’ours avait été pourtant signalé. Les chasseurs n’étaient pas sans savoir. Ceux-là n’auraient pas hésité une seconde à vider leur fusil sur le plafond d’un ami d’ami, disons ... Ils ont fait pire : ils ont flingué le propriétaire. Mellba, ourse slovène, fut tuée en 1997. Cannelle, dernière ourse de la souche pyrénéenne, le fut, elle, en 2004. »
Et Kay puisque c’était son nom tourna vers lui de grands yeux d’eau, écarta ses cheveux noirs et dit simplement : je suis libre.
Alors murmura Stermione, articulant soudain comme pour ne pas céder, déshabille-toi. Kay sourit. Une porte claqua au fond de la salle. Kay défit les premiers boutons de sa chemise et s’approcha de Stermione glacée, qu’il puisse soupeser ses seins, puis elle s’accroupit, retira ses lacets, songeuse, un à un ses bas chair qu’elle lança vers Jocelyn, théâtrale et drôle. Tu es libre, répéta-t-il, libre, n’est-ce pas ?
Et Kay acquiesçant déboutonna sa jupe, fit tomber les soies dont elle s’était couverte. Plus personne ne respira. Jocelyn caressa Kay qui sentit sur elle une poigne d’acier, un vent animal. Elle ferma les yeux et murmura mon dieu, mon dieu, est-ce cela.
Maël observait le crime de loin. Jocelyn frôlant l’infante ne la touchait pas mais elle en strogoff des scènes pleurait sous le feu aveugle. Comme c’est bon, dit-il à voix haute soudain, de jouir du rien, du rien des mots, car il ne se passe rien, n’est-ce pas Kay ?
Enfin, libérant la salle, Stermione posa une main sur les yeux de la jeune fille au gardez-vous et hurla : dors, ma belle, je le veux ! Et dans un cri elle s’effondra.
Sans attendre la voix lente reprit, Abraca Mola Stermione parla, parla pour que chacun oublie ces instants, cette heure où rien ne s’était joué, parla d’une voix onctueuse, intérieure.
Mes amis vous serez bientôt libres, à errer dans le monde sans joie, n’oubliez pas combien vous avez ri à mes côtés, combien nous avons aimé, n’oubliez pas le sang, le sacrifice. Dites bien partout que je suis le dieu qui vous libère, et dites bien que Maël est une sainte. Voyez comme elle est haute. Voyez comme elle sourit. Elle est notre mère à tous. (Il regarda la mort et se rit d’elle. Et la mort regarda le Sauveur qui riait, et elle fut bouleversée.)
O mes amis, ne laissez pas ma parole seule, saisissez- la, dévorez-la ! Car l’heure est venue. Allongez-vous à côté de notre amie dévêtuem, voilà, oui, ne craignez rien, elle ne vous prendra pas. Maintenant, vous fermez les yeux, vous serrez vos mains comme pour prier, vous songez au ciel qui vous traverse, vous respirez lentement, vous savez que vous n’êtes plus seul, vos amis sont dans la salle, eux aussi cherchent la lumière.
Or cette lumière ce sont mes mots, ils glissent en vous, vous obsèdent, ne vous quittent pas : vous ne pouvez plus séparer vos mains. Tendre prière en l’honneur de Stermione et des sciences, merci mes princes, merci, je sens votre force.
Stermione jeta sa toque dans les coulisses. Nous allons compter ensemble, vous ne pourrez pas tirer les chiffres mais vous les verrez sur mes lèvres, vous avancerez à leur file vers notre monde. Sans peur. Sans cris. Lorsque nous serons à zéro, vous serez éveillés.
Maël vint vers la jeune fille qu’elle couvrit d’un suaire.
Dix ? Dix. Neuf. Huit. Sept. Jocelyn comptait lentement, répétant certains chiffres. Et six, cinq, quatre, et quatre, trois, deux, tiens, mon deux chéri you’re back, un mes enfants, nous y sommes, bientôt la raison : zéro ! Vous êtes libres.
Engourdis sans doute, fatigués par ce long périple. Quant à vous, mademoiselle, ne vous souciez pas, il ne vous a été fait aucun mal. La jeune femme assise vit ses vêtements à terre, ses dessous noirs d’enfant mince, ses bas d’enfant offerte à l’homme, elle vit la foule silencieuse qui à son tour se frottait les poignets, bâillait sans applaudir, se dressait dans la nuit âpre, et du sommeil qu’elle dominait maintenant, elle comprit quel jouet elle avait été, elle sentit le froid des enfers courir en elle car ils avaient vu, tous, ses seins, sa nuque, ses poils épais mal taillés, ils la connaissaient, et comme elle s’était dressée, à peine, accablée par ce divertissement de douleur, elle retomba sur ses genoux, et pleura.
Copyright © Éditions Grasset & Fasquelle
(p.524)