Commentaires de livres faits par Noa-
Extraits de livres par Noa-
Commentaires de livres appréciés par Noa-
Extraits de livres appréciés par Noa-
Nil observait, ricanait et contrôlait tout. Elle savait que ce chat aussi était prêt à foncer.
Nil faisait apparaître des portes la ou ça lui chanter et les utilisait pour changer la donne en sortant de son chapeau de nouveaux concurrents ou de nouvelles menaces pour ajouter à son plaisir. Dans l’immédiat elle s’amusait beaucoup trop avec nous pour daigné me laisser partir. Elle nous regardait espérer et nous regardait lutter. La porte d’aujourd’hui était un geste calculer de sa part. Allez, mon chaton, elle avait roucoulé en recourbant l’index. Cours et je te laisse partir. Mais toi Thad, tu restes.
Cours.
Plus vite.
Cours jusqu’à ce que ce brisent tes os et se fêlent tes tibias, que s’atrophient tes muscles.
Cours, cours, cours.
Jusqu’à ne plus entendre le bruit de leurs pieds derrière toi. Cours à ne tomber morte. Veille à ce que ton cœur s’arrête avant qu’il ne t’atteigne, avant qu’il ne te touchent
Cours te dis je !
Passe les décennies. S’entassent les siècles. Nos corps meurtris sillonnent encore les airs. Nous nous jetons encore contre des promesses. Il y a de la folie dans cette répétition, cette répétition, cette répétition qui soustend nos vies.
Ce n’est que dans les secondes de désespoir qui précède la mort que nous comprenons que depuis le début, les fenêtres contre lesquelles nous avons brisés nos corps n’étaient que des miroirs.
Depuis 17 ans , je tente de remonter à la surface mais il est presque impossible de vaincre la gravité quand personne n'est prêt à vous tendre la main. Quand personne ne veut prendre le risque de vous toucher
- De l'eau qui ne bouge jamais, je lui explique. C'est sympa un moment? Tu peux te désaltérer et ça te permet de survivre… Mais si elle stagne trop, elle devient vite toxique. J'ai besoin de vagues. J'ai besoin de cascades. De torrents qui déferlent.
La peur va apprendre à me craindre.
La fillette l’observait de ses grands yeux myosotis.
-On n’a pas le droit de dire.
-Promis, je cafte pas, murmura Daisy.
La fille fixait des yeux. Daisy commençait à croire qu’elle n'allait pas répondre, quand finalement elle glissa :
-Martha
-Enchantée, Martha, dit Daisy tout bas. Moi, c’est Daisy Doisel, et mon père est encore vivant. »
-Mon père est vivant et je m’appelle Daisy ! cria-t-elle. »
Brooks observa Eureka. Il plissa les yeux, leva le menton, et quelque chose changea dans son visage. Le nouveau Brooks, un Brooks imprévisible et sombre. Elle rassembla ses forces pour affronter le choc.
-... je n'ai fait de tentative de suicide.
L'assistance tout entière poussa un cri étouffé. Tout le monde était au courant évidemment.
-Espèce de salaud !
- Si je te laisse seule, disait-il, tu mourras.