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Les commentaires de GaelleCarter

Commentaire ajouté par GaelleCarter 2023-07-09T13:26:14+02:00
Argent

Les Nuages de Magellan (initialement publié chez ScriNeo) est le premier roman que je lis de cette autrice, mais certainement pas le dernier. Estelle Faye est une autrice engagée, féministe, qui possède une écriture fluide et teintée de mélancolie. Ici, on part dans un space opera qui vogue sur les traces de la grande piraterie, sur les thèmes de l’amitié, de l’amour, de la liberté, du deuil, de la mémoire et de l’exploration spatiale. Je manquais désespérément de science-fiction, et j’ai été magnifiquement servie. Une lecture doudou pour moi, qui aimes tant le space opera, pleine de bons sentiments mais sans atténuation des conflits ou des fêlures des personnages. C’est une invitation au voyage, qui fait la part belle aux femmes. Je vous le recommande chaudement !

J’adore le space opera ! On voyage sur des planètes étranges, où s’entremêlent mélancolie et émerveillement, voire de l’effroi, des émotions ressenties en même temps que Dan. Un personnage qui, comme nous, est embarqué dans une aventure plus grande qu’elle, où les frontières tant physiques qu’oniriques sont brouillées. C’est un voyage initiatique servi par une intrigue efficace et prenante, filé par la sobriété et l’élégance de la plume de l’autrice. Ça sent bon le blues, le spleen, et l’aventure !

Sont abordés par l’histoire les problématiques liées au devoir de mémoire, au poids du passé et des rêves, au deuil, à la liberté. Cette mystérieuse femme au passé trouble que suit Dan, qui fait trembler la galaxie par sa seule existence, reliquat de la grande piraterie, elle-même à la recherche de ses souvenirs, nous entraîne dans sa quête de vérités, tout en posant un regard lucide sur la galaxie. L’autrice touche des notions de transhumanisme, traité avec une lueur d’espoir, et des questionnements : qu’est-ce qui fait de nous des humains ?

C’est un récit féministe, LGBT+ friendly, avec des portraits de personnages atypiques et attachants, engagés par un voyage aux paysages extraordinaires. Le centre de l’histoire est une amitié sincère, réaliste et touchante. Et le voyage est très inspiré par la grande piraterie du XVIIe siècle : de multiples références émaillent le récit, pour mon plus grand plaisir ! Un vrai régal ! Je compte lire d’autres romans de l’autrice.

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Argent

Une lecture détente, intelligente et délicatement poétique. Un message féministe fort, une bonne intrigue et une tension gagnant en intensité jusqu’à la dernière page m’ont rendue impatiente de connaître la suite. Un bon page-turner aux allures enchanteresses !

L’ambiance et les visuels très travaillés de l’univers donnent immédiatement envie de voyager dans ce monde post-apo : paysages enchanteurs à l’ambiance évoquant les studios Ghibli, beauté sauvage de la nature face aux architectures complexes de chacune des tours-royaumes où vivent les derniers humains, sans compter les contrées hostiles dignes de la fin du monde. Cela forme un univers cohérent avec une identité visuelle très forte.

Auréa, Rozarian et Rin sont nuancés, modelés par leurs rêves et leurs espoirs, et sont plutôt attachants. La plume est fluide, poétique notamment sur les décors et les sentiments, tantôt douce tantôt incisive. L’autrice appellent les choses comme elles sont. Ce qui permet de faire passer un fort message féministe. De manière subjective, j’ai trouvé qu’on insistait beaucoup dessus, mais n’oublions pas qu’il s’agit d’un roman YA et que, malheureusement, en littérature comme dans notre réalité, le sexisme et la misogynie existent toujours. C’est un combat toujours d’actualité. Et cela fait du bien de voir davantage de représentations LGBT+ ou de relations saines mises en avant, particulièrement dans des livres YA.

Car oui ! Ici, pas de relations toxiques romantisées. C’est en partie pour cette raison que j’ai apprécié le début de romance dans ce tome. Une romantasy crédible, respectueuse, entre deux personnages piégés dans un rôle qu’ils n’aiment pas : un trope ennemies to lovers classique mais attendrissant et bien revisité. Vous vous demandez peut-être si la chevêche ne s’est pas cogné la tête car elle lit et apprécie de la romance, alors que ce n’est pas sa tasse de thé ? Il y a des exceptions, comme toujours. Et j’ai un faible pour certaines romantasy, comme ici !

Après réflexion, le résumé de la 4e de couverture spoile un peu. Car si nous suivons des personnages embourbés dans plusieurs machinations pour la défense de leur monde et leur propre liberté, une intrigue bien plus vaste se cache derrière, dont le tome 1 ne donne qu’un aperçu fugace et onirique, pour ménager le suspense. Dommage que le résumé nous en dise un peu trop du coup !

Le cliffanger de fin donne très envie de connaître la suite !

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Or

Du space opera époustouflant (beaucoup d’effets spéciaux), des thématiques actuelles, une protagoniste en proie à des questions existentielles qui me parlent énormément et une grande maîtrise du suspense pour un univers qui s’enrichit de tome en tome. L’histoire a vibré en moi comme jamais, avec ma corde sensible comme on dit, et m’a d’autant plus donné envie d’écrire. Pourquoi ne pas mêler l’épopée tragique à l’humour, la culture au divertissement ? Spensa a brisé les barrières et m’a redonné foi en l’écriture. J’ai très hâte de lire la suite de ses aventures !

Le tome 1 de Skyward était une lente montée en tension, en un huis-clos angoissant, parfois frustrant (pour les lecteur.ices ET les personnages), ponctué de combats aériens spectaculaires où chaque détail compte pour assurer sa survie. Nous suivions les jeunes pilotes de la FDR, formatés par un état de guerre permanent. Le tome 2 propulse Spensa bien plus loin. Séparée de ses proches, en mission d’infiltration dans un univers inconnu peuplé d’aliens, elle ne peut compter que sur M-Bot pour l’aider. L’enjeu est d’assurer non seulement la survie mais la libération de son peuple : quitter leur planète pour retourner dans les étoiles.

Pour Spensa, c’est l’heure des questionnements. Endoctrinée par une société pétrie de valeurs guerrières, elle a du mal à appréhender cet autre monde où elle joue l’espionne. Dans un monde où la guerre a été bannie, où tout repose sur la diplomatie et le commerce, où être vindicatif est vu comme un signe d’infériorité, Spensa commence à se demander si vivre comme son peuple le fait est la seule solution. Ou si cette société alien est réellement idyllique…

M-Bot aussi se pose pas mal de questions. En tant qu’intelligence artificielle évolutive, privée d’une partie de sa mémoire et donc de sa programmation, il soulève des questions simples mais à double tranchant. Peut-être être vivant ? Une question que reprend Spensa, en quelques sorte : avec ses pouvoirs, est-elle finalement humaine ?

De grosses révélations sont faites. Les nouveaux personnages secondaires sont plutôt attachants (même si j’aurais aimé en savoir plus sur les races aliens). Des adversaires ont à présent un visage et un nom, d’autres apparaissent plus redoutables que jamais. Le final est dantesque et laisse présager une suite encore plus trépidante, car de nombreuses questions restent sans réponses. Le tome 3 Cytonique est sorti il y a peu. Mais il ne sera pas la fin de la saga !

J’avais lu il y a quelques années les 2 premiers tomes de la trilogie Fils-des-brumes et j’avais bien aimé. Après Cœur d’Acier et Skyward, je sens que je vais lire d’autres sagas de l’auteur. Je comprends de mieux en mieux l’engouement qu’il suscite. Sa plume, précise et fluide, très visuelle, comporte peu de fioritures lyriques. Le récit a l’air d’aller à toute vitesse, tout en sachant prendre son temps sur les moments d’introspections. C’est addictif et diablement efficace. L’auteur s’éclate avec sa création et il veut communiquer, de manière bon enfant, son enthousiasme à ses lecteur.ices.

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Argent

J’avais beaucoup aimé le tome 1 et j’ai retrouvé avec plaisirs les éléments qui m’y avaient plu dans celui-ci. Les deux histoires peuvent être lues indépendamment mais il vaut mieux quand même le faire dans l’ordre ^^ La Vieille Alliance est un roman gothique à l’esthétique impeccable, évoquant les vertigineux paysages noyés de brume de l’Écosse, à mi-chemin entre l’aventure de capes et d’épées et la mythologie celtique. Un récit féministe, où le décor est un personnage à part entière, où l’enjeu est autant la quête que de permettre à Isulka de se révéler à elle-même. Il y a une part encore plus intime dans ce roman que dans le précédent. Aux amoureux.es de la littérature gothique et féministe, laissez-vous tenter !

Le contexte historique est tracé par petites touches, juste ce qu’il faut pour installer l’ambiance, l’esthétique, et se faire le reflet des travers de notre propre société. On connaît déjà Isulka et Scipione depuis le tome 1 et on les retrouve ici quelques années plus tard, piégés dans une vie dont le but leur échappe. L’affaire qui leur tombe inopinément sur les bras arrive à point nommé pour lui redonner vie ! Accompagnés d’autres personnages gris et nuancés, tous sont faillibles et pourtant lucides à la foi sur eux-mêmes et le monde qui les entoure. L’autrice sait leur donner une profondeur et un charme mystérieux en seulement quelques mots. Les femmes sont à l’honneur, dans tout ce qu’elles sont de glorieux, de magnifique et de terrifiant : une véritable ode à la féminité, qui passe en partie par la filiation magique. Les sorcières sont filles de déesses, filles de la nature, libres et souveraines.

Le style fluide et élégant se prête très bien au récit. L’autrice a une plume poétique qui rend hommage aux classiques de la littérature gothique.

Elle sert une transition progressive, comme dans le tome 1, au rythme du voyage depuis un Paris effervescent et art déco, jusqu’aux Highlands et leurs légendes, passant du roman de capes et d’épées jusqu’à l’aventure épique, celtique, sombre et violente. Âmes sensibles s’abstenir ! L’autrice aime explorer plusieurs genres de l’imaginaire. Il n’y a pas que du fantastique et de l’historique ici, mais aussi de l’horreur et même une touche d’érotisme. Un côté graphique aux couleurs fortes. Un peu déroutant au début, mais une agréable surprise !

Les thèmes abordés résonnent dans le temps : la rédemption, l’émancipation de la femme, la vengeance, la quête du pouvoir.

Et il y a une fin ouverte… qui m’a donné faim ! (Oui, je n’ai pas su résister à ce jeu de mot pourri XD) On imagine sans peine les aventures trépidantes que vont vivre les protagonistes par la suite. Bien qu’il n’y ait pas de suite prévue, à ma connaissance.

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Commentaire ajouté par GaelleCarter 2023-03-01T11:56:56+01:00
Argent

C’est de la romance paranormale, dans le contexte historique d’une Hongrie peuplée de sorcières et de vampires. L’histoire est originale, à laquelle je ne m’attendais pas. J’ai apprécié ma lecture et le fait d’être surprise par la tournure de l’histoire. Je ne suis pas bon public pour les romances et mes goûts sont évidemment subjectifs. Mais Second Souffle fut pour moi une romance crédible et agréable.

Je lis peu d’urban fantasy et de romance. Mas les thématiques traitées sont intéressantes. La romance va au-delà de l’acception des sentiments. Grâce à des ellipses, l’histoire avance étape par étape sans s’arrêter aux péripéties classiques : on dépasse le début houleux de la relation pour aller vers des enjeux plus importants, avec en fond la recherche ou remise en question de son identité, de son mode de vie, de ses choix etc.

L’aspect historique est distillé avec parcimonie pour ne pas se perdre. Chaque détail – époque, mobilier, costume, vocabulaire – vient enrichir le décor. Les paysages notamment m’ont vraiment bien mises dans l’ambiance. La difficulté d’écrire dans un contexte historique est de savoir où s’arrêter dans les informations, où commence le compromis entre la fiction et la réalité. Le défi a été surmonté ! Le roman est court, donc je comprends qu’on ne puisse pas davantage rentrer dans les détails. La lecture est fluide et agréable, les mots choisis avec justesse et précision.

Les personnages sont crédibles, pleins de bons sentiments au fond. Les protagonistes sont des créatures immortelles, qui ont compris que vivre en relative harmonie servait mieux leur cause que de se livrer une guerre sans fin. Les immortels sont connus pour avoir la rancune tenace… Et c’est une romance non toxique ! Comme quoi, c’est possible pour de l’urban fantasy avec des créatures des ténèbres. Et ça fait du bien !

J’ai un regret : j’ai encore faim de worldbuilding XD Qu’en est-il de l’histoire des vampires et des sorcières, le fonctionnement de leur société, leurs pouvoirs etc. ?

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Or

Roman situé dans l’univers du Disque-Monde mais hors de la chronologie des fameuses Annales, Le Fabuleux Maurice et ses rongeurs savants est une fantasy humoristique déjantée, qui revisite un conte bien connu, celui du Joueur de flûte de Hamelin. Un roman qui démarre effectivement comme un conte, pour nous entraîner ensuite dans une spirale infernale. Le livre est présenté en rayons jeunesse/YA mais je le recommande aussi pour les adultes. Plusieurs niveaux de lecture, une grande richesse de la réflexion ; un auteur de génie qui, sans être moralisateur, critique notre société et nous invite à réfléchir. Du pur Pratchett !

Maurice est un chat, dans la plus pure tradition du chat égoïste, égocentrique, paresseux, rusé et fourbe. Qui n’aime guère se salir les pattes ni se poser trop de questions, tant qu’il obtient ce qu’il veut. Il est entouré d’un clan de rats qui apprennent à parler, à penser, qui réfléchissent au sens de la vie, à leurs responsabilités en tant qu’êtres intelligents, à croire en des choses irrationnelles, à avoir peur du noir…

Les personnages en apparence simplets ne le sont pas tant que ça. L’importance qu’on accorde aux histoires, quitte à travestir la réalité, les attentes de chacun, le poids des mensonges, y compris de ceux que l’on se sert à soi-même… Tout est inversé ici par rapport au conte d’origine, pour mon plus grand plaisir. On comprend vite de quoi il retourne, mais c’est un plaisir de suivre les errements des personnages et de reconnaître les caractéristiques du conte.

Comme d’habitude avec cet auteur, je commence ma lecture en étant un peu perdue. Je ne comprends jamais très bien comment s’assemblent les pièces du puzzle, ni où veut en venir l’écrivain. Je me laisse porter, par le flot de l’imagination et des bons mots. Petit à petit, l’histoire se dessine et il est vite trop tard pour résister à son étreinte. Servie par une plume agréable, pétillante et bien retransmise par la traduction, l’amusante arnaque, l’aventure farfelue se transforme bientôt en cauchemar. L’auteur flirte avec les codes de l’angoisse, de l’horreur, avec brio. J’ai été mal à l’aise, inquiète, frissonnante d’une peur délicieuse, et j’ai adoré ça.

J’adore Terry Pratchett. J’ai découvert cet auteur tardivement et, depuis, je ne me lasse pas de découvrir son univers, riche et foisonnant, nourri à l’humour anglais et aux belles pensées. Comme quoi, la fantasy et l’humour, traités de manière intelligente et imaginative, ne sont pas incompatibles. Feu Terry Pratchett était également le grand ami de Neil Gaiman, autre auteur anglais que j’adore. J’ai lu plusieurs livres des Annales du Disque-Monde, dans le désordre (oui, ne me tapez pas). Mon challenge de l’an prochain sera PEUT-ÊTRE de tout lire dans l’ordre, cette fois x)

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Commentaire ajouté par GaelleCarter 2023-01-16T11:57:40+01:00
Or

Quel plaisir de retrouver la plume, habile et poétique, de l’auteur ! J’ai replongé dans les aventures de l’équipe des Éclaireurs avec facilité, comme si je ne les avais quittés qu’un instant. J’ai retrouvé le plaisir de lecture du tome 1, les thèmes qui m’ont tant plu et d’autres encore. L’enquête se poursuit, semée d’embûches et le voyage n’en est que plus dépaysant dans cet univers foisonnant !

J’adore les voyages extraordinaires. Jules Verne, Firefly, les grandes expéditions marines, les explorations spatiales en space opera. La Fille de l’Eau est donc une lecture doudou, me berçant avec tout mon bagage de films d’aventures et de grandes épopées littéraires. L’auteur prend son temps pour nous décrire chaque étape, chaque île de la course, pour nous présenter un univers cohérent, riche en références culturelles (légendes grecques ou polynésiennes, âge d’or de la piraterie, l’Atlantide…). C’est souvent un spectacle merveilleux, mais en demi-teinte, où la cruauté et la cupidité façonnent une partie de ce décor. Un décor qui est acteur presque autant que les personnages.

On en découvre d’ailleurs un peu plus sur eux. Certains se révèlent à eux-mêmes, comme Jérémy, qui aurait pu demeurer dans l’ombre de son patron sans jamais mettre à profit son intelligence. D’autres sont piégés dans une course contre la montre, coincés entre leurs mensonges et leurs ambitions, comme un certain pirate… Difficile de ne pas spoiler à ce stade-là ^^’ En tout cas, avec les nouvelles civilisations mises en lumière dans ce tome, les fans de worldbuilding comme moi se régalent !

La/le lecteur.ice est d’autant plus poussé.e à récolter les indices pour résoudre le mystère principal que la course de véhicules devient de plus en plus dangereuse. Le rythme s’accélère alors que les enjeux prennent de l’ampleur. Sur fond de thématiques écologiques, d’un appel à la liberté et la diversité sous toutes ses formes, l’auteur nous dépeint le monde sportif en dénonçant ses travers : violences, harcèlement, menaces, pots-de-vin, tricherie en tous genres : tout y passe. De quoi nous rappeler que cet univers très médiatisé du sport n’est pas sans risques. Il est généralement le reflet de notre société et parle des propres travers de celle-ci.

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Commentaire ajouté par GaelleCarter 2022-11-23T20:55:14+01:00
Diamant

Quel plaisir de retrouver la plume de Rick Riordan ! C’est un de mes coups de cœur de cette année 💙 Non seulement le roman a toutes les caractéristiques de ce que j’adore dans les sagas de l’auteur, mais c’est aussi à mon sens son livre le plus abouti. Une plongée dans l’univers de Jules Verne, les fonds marins et le steampunk, pour un récit sur l’héritage, la tolérance, l’ouverture d’esprit, le prix de la connaissance. Un bon roman d’aventure YA !

Des personnages attachants comme Ana et ses amis, ainsi que quelques adultes, font la force de l’histoire. L’auteur n’en fait pas trop sur la représentation (ce que j’avais ressenti avec sa trilogie Magnus Chase et les dieux d’Asgard), même s’il a fait d’eux de bons exemples de la diversité humaine. Les personnages font très vrais, tangibles : ils sont cohérents avec leur âge et leur passé. C’est LE point fort de l’auteur en YA et jeunesse : sa capacité à nous projeter à travers les protagonistes.

La mythologie m’a manqué au début car j’en avais l’habitude avec cet auteur. C’est son livre le moins chargé de surnaturel ! L’histoire ici est inspirée de l’univers de Jules Verne (surtout les romans Vingt mille lieues sous les mers et L’Île mystérieuse), un auteur visionnaire qui a écrit de grands romans d’aventure et d’exploration, et surtout qui fut en avance sur son temps par son regard sur la technologie. Rick Riordan avoue lui-même être un fan et ça se sent. Il démontre un grand respect pour l’œuvre originale.

Le rythme est trépidant, c’est typiquement un récit d’aventure comme on écrivait au siècle dernier, avec beaucoup d’émotions. Ana a été mon ancre dans le récit car elle a des réactions qu’on aurait tous en ces circonstances. Il y a beaucoup de jolies références à la littérature, la technologie etc. J’adore le milieu marin et ses mystères, donc j’étais conquise très vite. Le côté steampunk est bien rendu et rend le tout visuellement impressionnant ! C’est plein des bons sentiments qui font chaud au cœur sans pour autant rendre le livre trop niais. Un bel équilibre entre l’humour, l’action et les sentiments.

Une fin ouverte qui donnerait très envie d’avoir des suites !

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Or

Une fantasy très inspirée par l’ambiance des contes des Mille et une nuits, les légendes moyen-orientales (Empire perse, Babylone etc.). La lecture a été fluide, très immersive. L’autrice a su bien dépeindre les paysages et les coutumes de ce royaume fictif. La protagoniste est forte, nuancée et loin des stéréotypes qu’on retrouve souvent dans ce type de romans YA avec une quête initiatique du héros. Et il y a des dragons ! Tout pour me plaire ! Une bonne lecture, que je recommande aux fans de fantasy orientale !

La plume de l’autrice est légère, fluide, poétique. L’écriture va droit au but mais ne manque pas de lyrisme. Les décors et les ambiances imprègnent immédiatement l’esprit. L’univers est plus vaste que ce qui est raconté dans ce seul tome. C’est logique, mais un peu frustrant. On en saura plus dans les 2 autres tomes.

La protagoniste est une princesse, soumise en apparence, haïe et redoutée par son peuple, qui se sent souillée par ses fautes passées. Elle est Iskari, un titre honorifique qui rappelle une déesse malveillante. Elle tue les dragons dans un royaume qui a banni les histoires, les légendes, tout en rêvant d’être libre. Guerrière défigurée, prisonnière de son rôle et de son mal-être, le récit retrace autant sa quête pour enfin s’accepter, mais aussi déterrer de terribles secrets dans l’Histoire de son pays.

Plusieurs pics de révélations rythment le récit, avec une tension croissante, car c’est une course contre la montre pour Asha. Laquelle va mettre à mal tout ce qu’elle pensait savoir sur le monde et sur elle-même. Plusieurs légendes du royaume illustrent l’histoire, qui devient plus tangible avec ce petit saut dans la mythologie ou le passé de certains personnages. Petit bonus : la romance m’a bien plu également, elle est même très belle !

Une belle découverte que ce 1er tome. Le 2 est dans ma PAL pour l’an prochain !

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Argent

Une saga de space opera, grandiose et intelligente, aux accents old school qui peuvent rappeler la vieille SF anglo-saxonne. Ce page-turner se lit tout seul, avec fluidité et un style très visuel qui aide à apprécier les décors et les manœuvres dans l’espace. C’est une aventure éditoriale car les 5 tomes sortent à quelques mois d’intervalles les uns des autres. J’attends de lire le reste de la saga pour m’en faire une idée globale mais ça a été une très bonne lecture. Un bon 1er tome pour lancer l’aventure !

L’histoire démarre sur un complot, obligeant l’un des protagonistes à totalement changer de vie. De cet événement vont en découler beaucoup d’autres, en répercussions des années plus tard. C’est un récit à voix multiples, dont l’une arrive vraiment sur la fin du livre. C’est là que réside la force de l’histoire. Des personnages très différents les uns des autres, avec une forte personnalité, déterminés à survivre. Ils permettent de voyager dans cette vaste galaxie et d’en explorer pleins d’aspects : d’un camp de concentration pour mutants aux mineurs d’astéroïdes, en passant par les turpitudes politiques de l’empire galactique et de son armada. Une toile immense d’intrigues se dessine peu à peu en fonction des actions des protagonistes.

J’ai eu du mal à réellement m’attacher aux personnages. J’ai senti une distance dans la plume de l’auteur. Je les ai appréciés, ils sont bien écrits mais n’ai pas ressenti beaucoup d’empathie envers eux. Ils semblent un peu caricaturaux au début. Et même s’ils sont bien nuancés, ils transmettent des valeurs, une vision, qui me rappellent beaucoup les séries de SF des années 90 et 2000 (Stargate, Star Trek, Sliders les mondes parallèles, le Caméléon etc.). Pleins de bons sentiments, qui font chaud à mon petit cœur ! Du space opera cocooning en somme.

Une critique sous-jacente des dérives eugénistes, de l’expansion coloniale et de la marchandisation de la dignité humaine se loge entre les pages, nous rappelant que l’Humanité, même très évoluée, a tendance à reproduire les mêmes erreurs. Ce n’est pas un discours moraliste pour autant. Il sert le récit et ne l’alourdit pas. Il rend l’univers plus crédible et donne du sens aux intrigues. Je n’ai qu’un seul regret : j’ai faim de worldbuilding et ça manque d’exploration spatiale à mon goût x) Mais c’est un 1er tome ! J’attends de lire la suite avant de savoir si ce regret est justifié.

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